[Stömb] – Massive Disturbed Meta Art

Le 17 mars 2023 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Aurélien De Freitas – Guitare / Tom Bonetto – Guitare / Alexandre Garachon – Basse / Tom Gadonna – Batterie Guests : Laure Le Prunenec - Chant sur 01 / Jørgen Munkeby - Saxophone sur 05 / Léo Natale - Guitares et co-compositeur sur 4 et 7 / Quentin Godet - Solo de guitare sur 10

Style:

Metal Progressif

Date de sortie:

17 Mars 2023

Label:

Klonosphere

Les aventures de Mémé : Mémé relève le défi d’écrire une chronique courte

Une petite mise au point en guise de préambule s’impose. Il est des chroniques qui sont courtes car on n’a rien à en dire (et on le voit dans la note émise, qui tire vers le bas). Et il en est d’autres où il n’y a rien à rajouter de plus qu’un « Bordel, c’est bon !  » (et on le voit également dans une note passablement élevée).

 

=> Note de la SoilChroniqueuse (Mémé Migou) : 9.5/10

 

Soyons clairs, net et précis : Mémé n’aime pas Eluveitie et les groupes du genre. C’est pas son truc, à Mémé.  On peut à juste titre dire que Mémé est une vieille conne (NdMetalfreak : mais non tu n’es pas vieille, j’ai quelques années de plus que toi !!!). Mais… Mémé (oui, elle aime les assonances et autres allitérations) sait ouvrir sa carapace d’huître avariée pour avaler les perles qui passent à proximité. Et là, elle en a gobé une belle ! Bien nacrée. Rutilante sous toutes ses faces, avec ce côté moiré qui change de couleur selon l’angle où vos yeux/oreilles l’abordent.
Cette perle a le côté laiteux et enrobant du Metal Progressif, illuminé du rose pâle de sons Jazzy (ce saxo sur « Meta Art » !), des éclats du jaune vif emprunté au Djent, du rouge, du noir, du bleu ciel des breaks, des ralentissements, des sons Electro, du vert lumineux qui vient tout droit des sons et rythmes de la Techno (dans le titre assez (d)étonnant « The Extantrasy »)…

C’est que [Stömb], voyez-vous, ce n’est pas rien ! Bien sûr, si je vous dis qu’ils sont parisiens, que le groupe est libellé Prog, vous allez me répondre « bonjour la hipsterification ». Ben que nenni ! Ici, nous avons un « Mathprog » ciselé. Il y a tellement de choses dans l’album qu’on ne sait pas toujours par quel bout le prendre.
Du calme ! Avale ta p’tite pilule et ça va bien se passer…
Là où [Stömb] veut nous inviter, c’est à un voyage introspectif. Et pour cela, rien de mieux que la transe, l’exploration sensorielle transcendantale  que l’on peut trouver dans… d’accord, l’usage de psychotropes plus ou moins licites. Eh oui… on touche à l’hypnose, avec des sons répétés jusqu’au changement minime qui fait basculer dans l’autre monde (« Sidereal Lucid Dreamer »). On touche à la transe quasi animiste, avec ce premier titre où la voix de Laure Le Prunenec ( Corpo-Mente, Rïcïnn, öxxö xööx, Ele Ypsis, ex – Igorrr) trouve une ampleur percutante. C’est avec ce titre et par ce côté mystique que Eluveitie m’est apparu, également Grin et son voyage pour dénicher son animal totem. Mais la comparaison s’arrête là. « The Realm Of Delirium » vous prend aux tripes à un point tel !

… Un point tel que Mémé a eu un peu de mal avec la suite. Mais oui, Mémé… [Stömb], c’est un groupe instrumental ! Maintenant que tu le sais, tu peux réécouter et apprécier les 10 titres de Massive Disturbed Meta Art à leur juste valeur !

Et la grande valeur ajoutée, hormis le côté hyper chiadé de la composition, ce sera un énorme big up à tous les musiciens, et un petit plus auprès du batteur que j’aimerais nommer percussionniste. Car on n’est pas dans le blast beat à tout va, on n’est pas dans le tapis de double frontal, on a des changements de rythmes, certes, des accélérations, des montées au filet, des arrêts pour mieux repartir. Mais on a toute la palette des sons qu’un percussionniste peut apporter. Dans le titre « Kaleidoscope », c’est assez flagrant. Par ailleurs, on peut saluer le travail sur les rythmes, mais également sur les sons. Ca teste et ça expérimente !

Bref, on est loin d’un tricotage de lignes musicales et de notes dignes d’un Jacquard. Dans l’album Massive Disturbed Meta Art, on est dans la dentelle aux fuseaux ! Un coup de fuseau par-ci, un coup par -là, un fil de soie ici, un fil d’or là (allez donc jeter un œil sur les guests de renom!)… C’est d’une finesse à faire baver les vieilles dentelles de nos Mémés Arsenic ! Mais… attention. La dentelle, c’est fin, et le moindre accroc peut vite amener à la déchirure. J’entends par là qu’une écoute attentive vous fera discerner de nombreuses subtilités qui garderont vos sens en éveil. Mais si vous laissez votre esprit divaguer, on aura – sur la dernière partie de l’album – une sensation de schéma répété entre passages de bravoure entrecoupés d’accalmies, et vice versa. Pour autant… Bis Repetita Placent !

C’est le seul bémol que j’y vois. Car la prod, la richesse composale, la vélocité… tout est là, sans pour autant sombrer dans l’esbroufe. La musicalité est avant tout présente, surtout dans ce premier titre – Quelle claque ! Pour une premier morceau chanté, je dis encore !
Et pour cet album… Bah Mémé bis répète : ENCORE !

Voilà… Défi relevé… enfin… je crois…

 

Tracklist :

01. The Realm Of Delirium (6:58)
02. Sideral Lucid Dreamer (7:13)
03. Kaleïdoscope (8:03)
04. The Extantrasy (5:06)
05. Meta Art (7:40)
06. In The Eye Of Aghemahra (8:41)
07. An Absence Of Sun (4:25)
08. Of Absolute White (6:23)
09. The Altered (6:49)
10. Transcendence  (8:36)

 

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