by Metalfreak | Août 5, 2023 | Chroniques
Note du Soil Chroniqueur (Fast Freddy) : 6,5/10
Avec ce Live at The Rose Hall de The Rods, c’est une plongée au cœur des eighties, le groupe ayant montré signe de vie à la fin des années 70, à travers un Metal classique de l’époque, celui qui s’écrivait dans les garages à coups de riffs houblonnés, et non chacun chez soi derrière un ordinateur à siroter du jus de goyave bio ! Un autre temps, décrié par certains qui martèlent qu’il faut vivre avec son temps et qu’on est passé à autre chose depuis, adulé par d’autres, adeptes du c’était mieux avant, l’authenticité était au rendez-vous et le feeling aussi ! Bref, la vérité est probablement quelque part au milieu de tout ça !
Très actif jusqu’à la fin des années 80, The Rods s’est ensuite éclipsé pendant près de vingt ans pour revenir peu avant 2010, histoire de relancer la machine avec trois albums « Vengeance » en 2011, « Hollywood » en 2015 et « Brotherhood of Metal » en 2019 qui restent dans la lignée de ce qu’ils ont composé jusqu’à présent !
Ce live a été enregistré en 2022, à l’occasion d’un concert donné dans leur ville d’origine, Cortland, dans l’état de New-York.
Du Heavy sévèrement burné à l’ancienne, qui proclame à qui veut l’entendre à travers des thématiques usées jusqu’à la corde mais toujours remises sur la planche, qu’on est frères de Metal ou encore libre de chevaucher sa bécane, ou qu’on est né pour rocker, etc, etc !
Il pleut des riffs qui fleurent bon l’époque de « Strong Arm of The Law » de Saxon, que ce soit sur « I just Want Rock” ou encore « Cold Sweat and Blood », avec, sur ce dernier, une participation du public sur le refrain.
Les lignes de basse, quant à elles, sont tout ce qu’il y a de plus classique également, assurant le tempo sans débordement aux côtés de la batterie, et restant surtout en accompagnement des morceaux dont l’architecture repose sur principalement sur les riffs et mélodies distillées par Dave ! « Violation » en est un parfait exemple !
The Rods perpétue la tradition qui courait en son temps, à savoir la présence dans un set d’un solo de batterie qui s’avérait un incontournable ! Aujourd’hui, il faut bien reconnaitre que malgré la performance technique que cela représente pour Carl Canedy, le cogneur de service, c’est quand même un moment qui vient couper l’élan du live, même s’il permet aux autres membres du groupe de se réhydrater !
Un peu plus loin, c’est au tour de Dave de s’y coller, guitare au vent, pour quatre minutes de feeling, et non de virtuosité malmsteeniesque, qui lui feront inclure un passage godsavethequeenien !
Les années passent et cela se ressent quand même un peu, la voix de Dave accusant les printemps qui défilent inexorablement et manquant parfois de l’énergie nécessaire pour dynamiser davantage le chant… Ceci dit, avec une quarantaine d’années à arpenter les planches, The Rods conserve encore quelques atouts qui leur permettent de tirer leur épingle du jeu dans ce set de près d’une heure et dix minutes, au rang desquels figure incontestablement une passion inébranlable, celle qui vous fait sentir toujours jeune et dans la force de l’âge !
Le répertoire du groupe est passé en revue et les morceaux emblématiques tel que « Power Lover » ou encore « Crank It Up » font plus que bonne figure livrant leurs hymnes percutant à la face du public !
Enfin, il faut reconnaitre que le son est plutôt bon pour dire qu’il n’y a probablement pas eu pléthore de moyens pour capter ce live !
Pour finir, je ne me hasarderai pas à qualifier The Rods de légendes du Heavy car malgré leurs qualités, leur expérience et leur persévérance, ils n’ont jamais connu le succès escompté, mais plutôt de défenseurs invétérés de la cause Metal contre vents et marées, sans jamais retourner leurs vestes et en restant fidèles à leurs racines musicales !
Alors nul doute que les fans nostalgiques de cette période faste que furent les années 80 en matière de Metal sauront apprécier cet opus live comme il se doit !
Tracklist :
1. Brotherhood of Metal (06:24)
2. Louder Than Loud (04:34)
3. Evil in Me (06:25)
4. I Just Want to Rock (04:52)
5. Violation (07:44)
6. Rabid Thunder (Drum Solo) (05:00)
7. Too Hot to Stop (03:51)
8. Guitar Solo (04:02)
9. Hurricane (04:57)
10. Ride Free or Die (04:03)
11. Cold Sweat and Blood (05:49)
12. I Was Born to Rock (03:38)
13. Power Lover (04:09)
14. Crank It Up (03:41)
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Chronique « Wild dogs » : Ici
Chronique « Let them eat metal » : Ici
Chronique « Heavier than thou » : Ici
Chronique « Brotherhood of metal » : Ici
by Metalfreak | Juil 7, 2023 | Chroniques
Note du SoilChroniqueur (M.L.A.M.) : 7,5/10
Décidément, toi, le fan de Warkings, Brothers Of Metal, Wind Rose ou autres groupes du même style, tu vas sauter au plafond en écoutant le premier album de cette nouvelle formation créée en 2022.
AFM Records a été plutôt sympa avec toi en te proposant, cette fois, un groupe Italo-Allemand, All For Metal, qui sort aujourd’hui son premier album.
Dès le titre d’ouverture, « All For Metal », on se croirait en pleine écoute d’un opus de Manowar : on remarquera que les voix des deux chanteurs Antonio et Tim sont bien distinctes et se complètent à merveille. L’une est plutôt dans registre lyrique et l’autre se rapprocherait assez du chanteur d’In Extremo, voire du mec d’Amon Amarth en version non growlée.
« Goddess of war » et « Born in Valhalla » restent, quant à elles dans un true metal plutôt classique à la Hammer King, avec ces sonorités qu’on peut retrouver aisément chez des groupes plus actuels comme Warkings ou Brothers Of Metal, cités plus haut.
Comme sur tous les albums du genre, on n’échappe pas à la traditionnelle power ballad, qui aurait eu sans problème sa place sur un des premiers opus des Suédois d’Hammerfall, un morceau qui reste assez proche d’un « Remember Yesterday », qui figure sur l’album « Legacy of Kings ».
D’ailleurs, en parlant d’Hammerfall, l’un des titres se nomme « The Days of Hammerfall », bonne compo, mais qui ne fait pas partie des meilleures de l’album. En effet, les trois morceaux d’ouverture sont quand même au-dessus, question qualité.
Les autres compositions passent aussi très bien, et l’album s’écoute d’un trait, car il a l’avantage d’être assez court, 35 minutes environ, ce qui est largement suffisant.
Comme pas mal d’albums dans ce style, la production est toujours axée gros son. Par contre, la pochette aurait pu être beaucoup mieux avec, par exemple, une belle illustration de notre star nationale, j’ai nommé Stan W. Decker ou encore une illustration d’Andreas Marshall. Je ne sais pas, mais quand je pense à un classique de True Metal Manowarien, j’ai toujours les pochettes géniales de monsieur Ken Kelly en tête.
Pour les fans du True Metal version actuelle, cet album est quasi obligatoire. Pour ceux ayant connu l’âge d’or de la fin des années 1990, je vous conseillerais plutôt d’aller sur les plateformes de streaming, dès qu’il sera disponible.
Tracklist :
1. All for Metal (3:44)
2. Godess of War (3:38)
3. Born in Valhalla (3:46)
4. Raise Your Hammer (3:42)
5. Hear the Drum (3:43)
6. Run (3:13)
7. Prophecy of Hope (1:10)
8. Mountain of Power (3:38)
9. Fury of the Gods (3:32)
10. The Day of Hammerfall (4:42)
11. Legends Never Die (4:16)
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by Metalfreak | Juin 21, 2023 | Chroniques
Note du SoilChroniqueur (Celtikwar) : 9/10
Vingt ans déjà !
Voici un album qui aura marqué bon nombre de personnes.
Quand beaucoup de groupes s’orientaient vers d’autres genres, en créant une musique beaucoup plus sombre et des univers extrêmes, le Heavy Metal pur et dur perdait en peu en force.
Arrive alors un groupe suédois, Hammerfall, qui vient défendre fièrement le Heavy Metal de Manowar, Running Wild… le vrai, le pur.
C’est alors un succès immédiat, le groupe enchaîne les hymnes, et chaque parution s’arrache dans les bacs de CD.
Hammerfall nous donne l’envie, on attend frénétiquement chaque morceau pour savoir à quelle sauce on va être mangé.
Quand Crimson Thunder, le quatrième album sortit, il reçut deux accueils diamétralement opposés. Ceux qui ont râlé, car Hammerfall nous rejouait du Hammerfall, et qu’ils souhaitaient avoir un renouveau… (ce seront sans doute les mêmes que ceux qui n’étaient pas contents quand Threshold est sorti en 2006, car le groupe sortait de sa zone de confort). Et ceux qui, comme moi, ont crié de joie, car ils avaient la chance, d’avoir, de nouveau, leur album préféré de la formation suédoise.
Que reste-t-il, vingt ans après ?
Eh bien, les refrains nous restent toujours en tête.
Il faut dire qu’avec des « Riders Of The Storm », « Hearts on Fire » ou « Crimson Thunder », on a de quoi se mettre sous la dent.
En effet, cet album renferme de véritables pépites de Heavy Metal, des titres légendaires qui, depuis vingt ans, n’en finissent pas de nous faire chanter.
Hammerfall a marqué la scène Heavy et lui a fait reprendre un nouveau tournant, en montrant à de jeunes formations qu’il était possible de continuer à faire aussi bien que les aînés.
Il faut avouer que grâce aux Suédois, de nombreuses formations se sont relancées dans l’aventure, et cela a redonné un coup de fraîcheur au style.
Enfin bon, je suis bien content de cette réédition, car mon CD commençait a être rayé à force de tourner.
Le label a eu le nez creux en nous le reproposant agrémenté de nombreux bonus.
Tracklist:
CD 1 :
1. Riders of the Storm (4:34)
2. Hearts on Fire (3:51)
3. On the Edge of Honour (4:50)
4. Crimson Thunder (5:05)
5. Lore of the Arcane (instrumental) (1:27)
6. Trailblazers (4:39)
7. Dreams Come True (4:03)
8. Angel of Mercy (reprise Chastain) (5:38)
9. The Unforgiving Blade (3:40)
10. In Memoriam (instrumental) (4:22)
11. Hero’s Return (5:23)
12. Riders of the Storm (preproduction)
13. On the Edge of Honour (preproduction)
14. Trailblazers (preproduction)
15. Angel of Mercy (Chastain cover) (preproduction)
16. The Unforgiving Blade (preproduction)
17. Hero’s Return (preproduction)
18. Hearts on Fire (preproduction)
CD 2 :
1. Lore of the Arcane (instrumental) (1:44)
2. Riders of the Storm (4:54)
3. Heeding the Call (5:00)
4. Stone Cold (7:11)
5. Hero’s Return (4:37)
6. Legacy of Kings (4:46)
7. Bass solo: Magnus Rosén (instrumental) (3:37)
8. At the End of the Rainbow (4:34)
9. The Way of the Warrior (4:03)
10. The Unforgiving Blade (3:49)
11. Glory to the Brave (6:35)
12. Guitar solo: Stefan Elmgren (instrumental) (2:43)
13. Let the Hammer Fall (5:51)
CD 3 :
1. Renegade (3:54)
2. Steel Meets Steel (4:37)
3. Crimson Thunder (7:30)
4. Templars of Steel (6:10)
5. Hearts on Fire (4:03)
6. Hammerfall (8:24)
7. The Dragon Lies Bleeding (5:07)
8. Stronger than All (4:29)
9. A Legend Reborn (5:10)
10. Heeding the Call (acoustic live version)
11. Steel Meets Steel (acoustic live version)
12. Renegade (acoustic live version)
13. Crimson Thunder Medley (Live)
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by Bloodybarbie | Fév 15, 2022 | Chroniques
Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
« Le 1er janvier 1945 à Hiroshima, les gens s’étaient souhaité une bonne et heureuse année. » (Philippe Geluck).
Il est des nombres, comme ça, qu’on associe directement à des évènements passés.
Pour beaucoup, le mot clé pour 1945 est “guerre”. Pour ceux qui voient le verre à moitié plein, c’est “paix” ou “armistice”.
Au Japon, difficile de ne pas penser à “Little Boy” ou à “Fat Man” qui ont soufflé instantanément plus de 100.000 vies.
On passera le nombre d’évènements que cette année a vu défiler : 1945, c’est aussi désormais le nom d’un groupe de Salamanque formé en 2016 qui sort son premier full length après un EP “Act I” en 2018.
Ici, on parle d’un bon retour en arrière.
Non pas au milieu des années 40 mais dans la première moitié des eighties, celle qui a vu arriver la NWOBHM, le speed voire le thrash metal !
1945 est de ceux-ci, propose un revival influencé par les racines du genre avec une authenticité qui fait plaisir à entendre pour peu qu’on soit nostalgique de cette époque certes bénie mais pas révolue du tout !
Là, on nage au milieu des Warlock, Acid (le Belge), évidemment Iron Maiden ou Saxon… mais aussi on retrouve un côté heavy metal US à la façon des Metal Church ou Omen.
Bref, ici, tout respire la sincérité et l’authenticité d’un genre qui fait encore beaucoup de passionnés.
On oscille entre le pur heavy metal, le speed metal et le quintet n’hésite pas à franchir les frontières d’un thrash metal des plus agressifs à l’allemande (“From Hell”).
Clairement, 1945 nous propose un album riche d’influences très diverses tant musicalement que géographiquement, avec onze titres pour une heure de metal aussi convainquant que d’une maturité remarquable pour un premier album.
Entre speed metal (“The last battle”, “No love”, “Lost dream”, la reprise de Motörhead “Ace of spades”), thrash metal (“From Hell”), pur heavy metal (“Heavy metal is not for sale”, “The perfect final”, “Horses of apocalypse”) ou power ballade (le long “Our home” qui fait penser à “Prince of Hell and fire” d’Acid, “Black rose”), 1945 nous délivre un album hétérogène qui ravira les puristes.
Et ce, sans le moindre compromis !
Les guitaristes nous collent du riff imparable et quelques soli bien sentis, la section rythmique n’est pas en reste pour nous faire secouer les cervicales régulièrement et la chanteuse Sarah Garcia, sorte de croisement entre Dorothy Pesch, Kate de Lombaerts et… Bobby “Blitz” Ellsworth, se montre particulièrement virulente et nous assène de bons couplets / refrains bien vénéneux.
Et n’oublions pas que 1945 est aussi l’année de naissance de Lemmy, et on doute fortement que la reprise de Motörhead (« Ace of spades ») en fin d’album soit une pure coïncidence (nous sachons !!!!) !
Bref, un bon déferlement de riffs hautement recommandé !
Tracklist :
1. Last Battle (5:58)
2. Heavy Metal Is Not for Sale (4:44)
3. No Love (5:53)
4. Our Home (7:21)
5. From Hell (4:20)
6. Perfect Final (5:29)
7. Talk (5:09)
8. Horses of Apocalypse (5:17)
9. Black Rose (6:02)
10. Lost Dream (5:22)
11. Ace of Spades (reprise Motörhead) (3:26)
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by Bloodybarbie | Nov 23, 2021 | Chroniques
Note du SoilChroniqueur (M.L.A.M.) : 9/10
L’année 2021 est vraiment généreuse en ce qui concerne les albums de heavy metal français car après Sortilège, Tentation et ADX – c’est donc aux Bayonnais de Titan d’effectuer leur retour dans les bacs à CD.
Il aura donc fallu à Titan quasiment 35 ans pour nous proposer un nouvel opus, le premier album remontant a 1986 et mis à part un live sorti en 1988, ce fut le silence radio au Pays Basque.
C’est lors du festival de heavy old school, le Pyrenean Warriors Open Air en 2017 que le groupe décida de relancer la machine et je ne pense pas que si l’accueil avait été aussi bon, le groupe aurait persévéré.
Nous retrouvons donc la grande majorité du line-up d’époque : Patrice (chant), Seb (guitare) et Pat (guitare), mais un nouveau batteur Inaki Plaa qui, avec le bassiste Pascal Chauderon, forment une excellente section rythmique.
Par rapport au Titan des années 80, on trouve une once de modernité dans la musique proposée par le groupe qui reste au final du heavy speed d’influence germanique qui sent bon l’Accept-way of riffing auquel on aurait rajouté des influences Trust assez flagrantes.
Le gang de Patrice Le Calvez a toujours ce côté engagé et contestataire au niveau des sujets abordés dans les textes. Par exemple, le Trustien « Les fous de dieu » (100 % Trust question style) traite des intégristes religieux, « Mourir ailleurs » parle des migrants qui tentent de fuir leur pays d’origine, « Rage et haine » évoque la tuerie du 13 novembre 2015. Nous avons aussi « Liberté » qui, niveau inspiration sent la aussi le Bernie Bonvoisin à plein nez ou encore « Marche ».
Le morceau qui parle vraiment de notre musique favorite reste l’excellent « Résurrection » qui évoque le retour à la vie du groupe lors du Pyrenean, ce morceau reste pour moi le meilleur moment de l’album.
La power ballade « A la vie, à la mort » reste bien dans la lignée des ballades qu’on trouvait sur les premiers albums de Killers ou celle qui figure sur le premier album du groupe « Enfants de la guerre ».
D’ailleurs en parlant du premier album, on a le droit à une version réenregistré du classique « Ultimatum » et le groupe nous propose une version 100 % fidèle a l’originale.
Globalement, l’ensemble des morceaux reste bon, voire très bon et on ne trouve rien à jeter tout au long de ces douze titres qui composent ce « Palingenesia ».
Les fans de beaux solos vont être gâtés, Seb et Pat forment eux aussi une paire de gratteux bien complémentaires comme le sont les maitres Tipton / Downing, Smith / Murray, Hoffman / Fischer ou nos nationaux Betov / Marquis (RIP) qui ont marqué les grandes heures d’ADX…
Le groupe a fait un super travail au niveau de la production qui est excellente de bout en bout.
La pochette nous provient de chez Stan W. Decker mais avec un visuel beaucoup plus simpliste que certaines créations du meilleur illustrateur français.
Un album qu’on pourra sans problèmes classer parmi les meilleures réalisations du style pour cette année 2021, même s’il faut reconnaitre que Sortilège ou Tentation ont placé la barre très haut.
Tracklist :
01 – Palingénésia (intro)
02 – Utopie
03 – No More Gods
04 – Les fous de Dieu
05 – Mourir Ailleurs
06 – Mortels
07 – Liberté
08 – Marche
09 – Rage et Haine
10 – Résurrection
11 – A la vie, à la mort
12 – Ultimatum (bonus)
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