by Metalfreak | Nov 5, 2023 | Chroniques
Note du Soil Chroniqueur (Fast Freddy) : 9/10
Après avoir attendu une quinzaine d’années avant de sortir un premier album, les Italiens de Great Master en ont ensuite enchainé quatre autres ! Il faut dire que le groupe a vu son line up renouvelé à plusieurs reprises, Jahn Carlini étant le seul rescapé depuis leur création en 1993 ! A part Denis, le batteur arrivé l’année dernière, Great Master est plutôt stable depuis cinq ans maintenant. Ils reviennent sur le devant de la scène à l’occasion de la sortie de leur sixième opus intitulé « Montecristo » comprenant treize titres pour près d’une heure d’écoute au total !
L’album débute avec « Le Pharaon », une courte intro calme et épique, du nom du navire sur lequel Edmond Dantès, qui, je ne vous apprends rien, se fit appeler Comte de Monte-Cristo, navigua pour rejoindre Marseille avant de se voir enfermé dans les geôles du château d’If peu après son arrivée ! Le décor est planté !
Le récit relatant ce chef d’œuvre du XIXème siècle, version Great Master, peut donc commencer ! Au fil des morceaux, on y retrouvera bien évidemment tous les chapitres de la vie d’Edmond Dantès… La navigation, la trahison et la fourberie de ses pseudos amis le faisant arrêter durant son repas de fiançailles, sa détention, l’évasion, la recherche du trésor de Monte-Cristo, la vengeance, etc…
Il faut dire que ce roman semblait être écrit pour devenir un opus de power metal ! En tout cas, l’interprétation qu’en fait Great Master est on ne peut plus immersive et épique à souhait, plongeant l’auditeur au cœur des tumultes de cette intrigue, de l’archipel du Frioul à celui au large de la Toscane !
Le chant de Stephano est un régal à entendre, parfait pour ce registre, d’une clarté remarquable et laissant libre court à quelques envolées de circonstance ! Les chœurs qui l’accompagnent sont également de toute beauté, quant à la partie musicale, rythmée en conséquence et ajustée d’autant, elle confère cette ambiance d’odyssée, de dramaturgie remplie de rebondissements qui jalonne le roman ! Chaque musicien est à sa place, ne distillant ses notes, ses riffs, sa touche que dans un esprit de cohérence générale sans chercher à se mettre en avant… De groupe à orchestre, il n’y a qu’un pas !
L’album se dévore sans problème en une seule écoute, chaque morceau se succédant logiquement, mais il est surtout compliqué d’en sortir, tant on est happé par ce récital somptueux ! De mon point de vue, c’est ainsi qu’il faut l’apprécier, aucun morceau ne sortant du lot, tous contribuant à faire de cette galette un coup complet, presque insécable !
« Nest of Stone » marque le désespoir d’un amour brisé durant la période de captivité à travers une balade en tous points superbe, là où l’excellent « My Name » incarne l’espoir d’un avenir possible suite à l’évasion et la préparation de la vengeance ! Chacun pourra retrouver les différentes étapes du roman au fur et à mesure que l’album s’enchaine !
Le voyage nous mène immanquablement jusqu’à « Montecristo », île bien nommée le beau matin d’un cinq octobre, comte bien nommé pour finir cet album dantesque, au cours duquel le questionnement sur le droit de se faire soi-même justice en se substituant à celle divine se lit dans les paroles !
L’artwork est bien évidemment, lui aussi, inspiré de la couverture originale du roman d’Alexandre Dumas, semblant représenter Edmond Dantès regardant le château d’If depuis l’île de Tiboulen après son évasion.
La production est limpide rendant cet opus tout bonnement magistral !
C’est un voyage incroyablement épique que nous offre Great Master à travers cet opus somptueux qui nous narre fidèlement les aventures du comte de Monte-Cristo ! Album captivant qui mérite qu’on lui accorde plus qu’une oreille et qui prouve une nouvelle fois que la scène transalpine regorge de pépites !
Grazie Mille Ragazzi !!
Tracklist :
1. Le Pharaon 1:02
2. Back Home 5:49
3. The Left Hand Joke 4:26
4. here the Shame Lives 5:14
5. I Am the Master 3:29
6. Your Fall Will Come 4:23
7. Nest of Stone 4:24
8. My Name 5:05
9. Man from the East 4:50
10. The Weak Point 4:36
11. Final Revenge 4:37
12. On October 5th (Wait and Hope) 6:51
13. Montecristo 4:19
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by Metalfreak | Août 8, 2023 | Chroniques
Note du Soil Chroniqueur (Fast Freddy) : 7,5/10
Pas toujours facile d’enchainer un deuxième album, lorsque le premier opus sorti fut particulièrement bien accueilli ! Telle est la situation dans laquelle se trouve Frozen Land, combo de Power Metal en provenance de Finlande et qui sévit depuis 2017 seulement, au moment où Out of The Dark sort dans les bacs !
Est-ce que le quintet finlandais saura confirmer sur sa lancée ? On vous dit tout ci-après !
L’album commence sur de bonnes bases avec un « King’s a Bitch » du meilleur effet, qui regroupe tout ce qui fait l’essence même de ce style, riff accrocheur, Metal à mi-chemin entre Heavy et Speed, mélodie entraînante rendue épique par un refrain qui passe bien ! Le morceau n’est pas sans rappeler l’excellent « Eagle Fly Free » des maîtres du genre à savoir Helloween ! Alors, plagiat ou trop d’inspiration et d’influence, à vous de voir ! Toujours est-il que l’entrée en matière se fait sous de bons auspices !
Frozen Land semble avoir toutefois lissé leur style qui, de mon point de vue, dégageait un poil plus d’agressivité sur le premier LP, malgré les morceaux plus toniques comme « White Lightning » ou « Dying of The Light » qui correspondent plus à la marque de fabrique du groupe par rapport à ce qu’ils ont produit depuis leurs débuts.
Avec un titre comme « Don’t You Ever Leave Me », devait on s’attendre à autre chose qu’une balade tout ce qu’il y a de plus classique ? Non, bien évidemment ! En tout cas, elle est bien amenée, comprenant tous les ingrédients qui peuvent te faire allumer la flamme, soit de ton briquet dans la fosse face à tant de douce mélodie, ou alors celle de l’élue de ton cœur que tu ne manqueras pas d’enlacer comme il se doit à l’écoute de ce morceau !
La voix de Tony est parfaitement en phase avec ce registre, n’ayant rien à envier à celle des chanteurs de formations renommées de power metal, tout comme les soli incisifs de Tuomas, distillés avec justesse et avec juste ce qu’il faut pour enfoncer le clou de l’efficacité ! Tuomas se laisse aller au chant sur les deux derniers titres de l’album dont le surprenant Señorita qu’il faut plus voir comme un pied de nez à la vague Dance des nineties qu’autre chose ; à moins que le virus Electric Callboy n’ait gagné la Scandinavie ! Gageons que les divinités scandinaves sauront les en préserver !
Du reste, l’intro de « The Slayer » et son tempo marqué par de l’électro en accompagnement du riff augurait d’une fin d’album un peu Out of The Box, l’âme d’autres Suédois, A-Ha, ne semblant par moment pas si éloignée que cela !
Ceux qui avaient apprécié le premier album de Frozen Land ne seront pas déçus à l’écoute de Out of The Dark qui contient de quoi contenter les fans de power metal en général et du groupe en particulier. Il trouvera probablement une audience élargie chez ceux adulant le Heavy voire le Speed !
Tracklist :
1. King’s a Bitch (03:48)
2. The Prophecy (04:03)
3. Dying of the Light (03:47)
4. Don’t You Ever Leave Me (03:37)
5. The Northen Star (06:32)
6. White Lighting (04:02)
7. Out of The Dark (03:48)
8. The Slayer (04:11)
9. Señorita (04:19)
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by Metalfreak | Juin 21, 2023 | Chroniques
Note du SoilChroniqueur (Celtikwar) : 9/10
Vingt ans déjà !
Voici un album qui aura marqué bon nombre de personnes.
Quand beaucoup de groupes s’orientaient vers d’autres genres, en créant une musique beaucoup plus sombre et des univers extrêmes, le Heavy Metal pur et dur perdait en peu en force.
Arrive alors un groupe suédois, Hammerfall, qui vient défendre fièrement le Heavy Metal de Manowar, Running Wild… le vrai, le pur.
C’est alors un succès immédiat, le groupe enchaîne les hymnes, et chaque parution s’arrache dans les bacs de CD.
Hammerfall nous donne l’envie, on attend frénétiquement chaque morceau pour savoir à quelle sauce on va être mangé.
Quand Crimson Thunder, le quatrième album sortit, il reçut deux accueils diamétralement opposés. Ceux qui ont râlé, car Hammerfall nous rejouait du Hammerfall, et qu’ils souhaitaient avoir un renouveau… (ce seront sans doute les mêmes que ceux qui n’étaient pas contents quand Threshold est sorti en 2006, car le groupe sortait de sa zone de confort). Et ceux qui, comme moi, ont crié de joie, car ils avaient la chance, d’avoir, de nouveau, leur album préféré de la formation suédoise.
Que reste-t-il, vingt ans après ?
Eh bien, les refrains nous restent toujours en tête.
Il faut dire qu’avec des « Riders Of The Storm », « Hearts on Fire » ou « Crimson Thunder », on a de quoi se mettre sous la dent.
En effet, cet album renferme de véritables pépites de Heavy Metal, des titres légendaires qui, depuis vingt ans, n’en finissent pas de nous faire chanter.
Hammerfall a marqué la scène Heavy et lui a fait reprendre un nouveau tournant, en montrant à de jeunes formations qu’il était possible de continuer à faire aussi bien que les aînés.
Il faut avouer que grâce aux Suédois, de nombreuses formations se sont relancées dans l’aventure, et cela a redonné un coup de fraîcheur au style.
Enfin bon, je suis bien content de cette réédition, car mon CD commençait a être rayé à force de tourner.
Le label a eu le nez creux en nous le reproposant agrémenté de nombreux bonus.
Tracklist:
CD 1 :
1. Riders of the Storm (4:34)
2. Hearts on Fire (3:51)
3. On the Edge of Honour (4:50)
4. Crimson Thunder (5:05)
5. Lore of the Arcane (instrumental) (1:27)
6. Trailblazers (4:39)
7. Dreams Come True (4:03)
8. Angel of Mercy (reprise Chastain) (5:38)
9. The Unforgiving Blade (3:40)
10. In Memoriam (instrumental) (4:22)
11. Hero’s Return (5:23)
12. Riders of the Storm (preproduction)
13. On the Edge of Honour (preproduction)
14. Trailblazers (preproduction)
15. Angel of Mercy (Chastain cover) (preproduction)
16. The Unforgiving Blade (preproduction)
17. Hero’s Return (preproduction)
18. Hearts on Fire (preproduction)
CD 2 :
1. Lore of the Arcane (instrumental) (1:44)
2. Riders of the Storm (4:54)
3. Heeding the Call (5:00)
4. Stone Cold (7:11)
5. Hero’s Return (4:37)
6. Legacy of Kings (4:46)
7. Bass solo: Magnus Rosén (instrumental) (3:37)
8. At the End of the Rainbow (4:34)
9. The Way of the Warrior (4:03)
10. The Unforgiving Blade (3:49)
11. Glory to the Brave (6:35)
12. Guitar solo: Stefan Elmgren (instrumental) (2:43)
13. Let the Hammer Fall (5:51)
CD 3 :
1. Renegade (3:54)
2. Steel Meets Steel (4:37)
3. Crimson Thunder (7:30)
4. Templars of Steel (6:10)
5. Hearts on Fire (4:03)
6. Hammerfall (8:24)
7. The Dragon Lies Bleeding (5:07)
8. Stronger than All (4:29)
9. A Legend Reborn (5:10)
10. Heeding the Call (acoustic live version)
11. Steel Meets Steel (acoustic live version)
12. Renegade (acoustic live version)
13. Crimson Thunder Medley (Live)
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by Metalfreak | Mai 3, 2023 | Chroniques
Note de la SoilChroniqueuse (Miss Chrys) : 9/10
Evermore est un groupe suédois composé de seulement trois musiciens, mais qui envoie du lourd. « In Memoriam », second album du trio, est plein d’énergie. J’y ai retrouvé des influences de quelques-uns de mes groupes préférés, comme Helloween, Gamma Ray mais aussi Primal Fear et Rhapsody/Rhapsody of Fire.
L’album débute sur « Nova Aurora » avec une introduction tout en douceur, idéale pour l’entrée des musiciens sur scène, puis avec les choeurs, comme dans Carmina Burana (que j’aime également beaucoup). L’opus se termine et le « Forevermore » commence. Le groupe nous envoie en pleine face des riffs rapides, puissants et mélodiques, suivis de la voix agressive à souhait.
J’ai bien aimé « Nightfire » avec son introduction a capella suivie par les riffs bien pêchus et saccadés. Bien que le solo soit plutôt joué dans les aigüs, le refrain est vraiment top pour les live.
Le morceau éponyme de l’album nous tient en haleine avec ses passages jeux/pauses en alternance ainsi que lents/rapides. Mais la puissance et l’amplitude vocale de Johan Haraldsson ainsi que son refrain entraînant font de ce titre une petite pépite parmi les autres morceaux tout aussi excellents.
L’album cumule tous les ingrédients pour satisfaire chaque fan : des riffs incisifs, de la double, des refrains faciles à retenir, une voix puissante et des mélodies efficaces, bien rentre-dedans.
Evermore nous offre là une belle prestation et est digne de jouer dans la cour des grands groupes de Heavy/Power.
Tracklist :
1 – Nova Aurora (1:18)
2 – Forevermore (3:59)
3 – Nightfire (4:08)
4 – I am the Flame (4:58)
5 – Empire Within (5:00)
6 – Broken Free (5:01)
7 – In Memoriam (6:37)
8 – Parvus Rex (4:10)
9 – Queen of Woe (5:58)
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by Bloodybarbie | Mai 22, 2022 | Chroniques
Note du Soilchoniqueur (Celtikwar) : 10/10
Vous n’arriverez même pas à imaginer à quel point c’est énorme.
Death Dealer est ce que l’on peut qualifier de Supergroupe, une formation réunissant les meilleurs noms possibles. Le légendaire guitariste Ross The Boss (sans doute le vrai créateur du heavy metal), le chanteur dévastateur Sean Peck que vous retrouvez dans Cage, The Three Tremors, etc., Mike Lepond qui a fait claquer ses cordes dans Symphony X, Stu Marshall de Night Legion et Dungeon et le cogneur de futs Steve Bolognese que vous retrouvez dans l’excellent Ross The Boss ou encore Into Eternity.
Il faut avouer que cela envoie du rêve non?
Mais autre gros avantage de Death Dealer, c’est que les musiciens ne sont pas juste là pour faire plaisir à un label en se réunissant, et « hop le nom fera vendre donc pas besoin de se casser la bite à faire de la bonne musique »… Death Dealer est un vrai groupe avec sa propre identité et cela se sent.
Le son est énorme et puissant. On retrouve la ligne de conduite qui était celle de « War Master » (premier opus du groupe en 2013), puissante, et la voix de Sean est bien mise en valeur. Il faut dire qu’il ne reste plus beaucoup de chanteurs capables d’une telle intensité sonore, des montées dans les aigus ultra fortes.
Au niveau des compositions, on ne peut qu’adorer. En même temps, on a le guitariste qui a créé le vrai heavy metal, celui qui vous prend aux tripes, alors évidement Ross The Boss ne peut que vous ravir en allant chercher ici d’avantage de puissance et nous montrer ce qu’est le power metal. On ne fausse pas la qualité par un son compressé et des fioritures sabatonesques la puissance vient de l’essence même de l’envie des musiciens.
Même en acoustique on aurait cette sensation de force.
C’est court quand même quatre titres. En effet, c’est tellement bien fait qu’on est pris dedans du début à la fin. On a bien envie d’aller plus loin et on attend de pied ferme l’album complet qui, à n’en pas douter, sera la plus grande sortie heavy de l’année.
Death Dealer est sans doute actuellement la meilleure formation de power metal.
Tracklist:
1. The Dead Never Listen
2. Fuel Injected Suicide Machine
3. Freedom Is Not A Crime
4. Blood For Gasoline
5. Invasion
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