by Metalfreak | Nov 4, 2023 | Chroniques
Note du Soil Chroniqueur (Fast Freddy) : 8/10
Bien que sorti tout droit des entrailles de la terre en 2011, Temple of Katharsis, combo de black metal hellénique, nous livre cette année son premier album intitulé simplement « Macabre Ritual », qui succède à plusieurs splits et une démo qui constituaient jusqu’alors la discographie des Grecs ! D’un seul coup d’un seul, voilà donc une cinquantaine de minutes de musique extrême qui s’articule autour de huit morceaux, si l’on comprend l’introduction de l’album que constitue « Abysssal Cold Voïd » avec ses guère plus de deux minutes en guise de préparation des disciples au rituel.
La première remarque que l’on se fait à l’écoute de cet opus, c’est que le son est résolument old school pour le style, ce qui ne va pas sans nous déplaire ! Fidèle à ses sujets de prédilection, Temple of Katharsis n’est pas venu ici pour conter fleurette mais pour dire tout le bien qu’il pense des religions et de la mort, le tout servi avec une ambiance malsaine que les pousseurs de cris d’orfraie qualifieront de satanique ! Bichette !
L’album contient quelques pépites comme « The Burning Flood of Antichrist » qui accroche le disciple et l’emmène dans les méandres d’un black sombre et torturé dans lequel la voix d’Hellmaster 666 fait merveille et y est parfaitement en phase. Il n’y a pas de temps mort, ni le temps de se refaire au milieu de cette déferlante de riffs répétés à l’envie, de cette voix d’outre-tombe ou encore de ces blasts beat qui résonnent dans la tête à en devenir fou !
Quelques passages sont plus lents ou en mid tempo comme sur le très bon « In the Dungeons with the Rats », mais tu restes clairement sous l’emprise de cette musique sombre et oppressante qui ne relâche jamais son étreinte tout au long de cette cérémonie macabre en huit actes !
On se laisse progressivement emporter et malmener, passant du donjon infesté par les rats à la crypte médiévale et au royaume d’Hadès, où les éviscérations qui sont légion n’épargneront que ceux choisis pour participer au rituel macabre final !
Nul doute que l’âme de Gorgoroth plane quelque part dans les gouffres de l’enfer dépeint par Temple of Katharsis et que le sang de Watain coule ici comme ce fut le cas du ventre de Cronos à la libération d’Hadès !
A la fois, simple et efficace, parfois épique au gré des mélodies captivantes, brutal au juste niveau et toujours malsain, le black metal hellénique de nos trois comparses fait mouche !
Amateur de BM authentique qui fleure bon les nineties, « Macabre Ritual » est fait pour toi !
Tracklist :
01. Abyssal Cold Void (Intro) (02:19)
02. The Burning Flood of Antichrist (05:03)
03. Erasure of Religious Existance (06:02)
04. In the Dungeons with the Rats (06:21)
05. Ο αρχιερεύς των λύκων (The Archpriest of the Wolves) (07:37)
06. Inside the Medieval Crypt (07:14)
07. The Kingdom of Hades (06:56)
08. Macabre Ritual (07:05)
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by Metalfreak | Oct 6, 2023 | Chrocorico Soil, Chroniques
Note du Soilchroniqueur (Seblack) : 10/10
Un peu plus de quatre années après que l’album « Hic Regnant Borbonii Manes » soit sorti, déjà chez Debemur Morti, Sühnopfer est de retour avec ce nouvel opus intitulé « Nous sommes d’hier ».
Et quel retour ! A l’image de ce souverain capétien surgissant de sa crypte, et qui orne l’artwork, le one man band signe avec ce quatrième album un come-back fracassant au sein de la scène black metal.
Preuve en est donnée dès le morceau d’ouverture, « D.S.F.R », qui donne résolument le ton de ce nouveau chapitre imprégné d’histoire, de religiosité, de légendes et de cette terre du Bourbonnais, fief de la famille royale des Bourbons. « D.S.F.R », disais-je donc, entame de la plus belle des manières les hostilités. S’ouvrant sur quelques lignes de cordes acoustiques, très vite on assiste à un véritable déchaînement musical. Le riffing acéré et rapide se mêle étroitement aux lignes mélodiques, le chant est agressif et la batterie n’en parlons même pas. Mieux encore « D.S.F.R » qui est l’acronyme de « Domine Salvum Fac Regen » (Seigneur sauve le roi) voit se glisser subtilement les notes de ces motets retravaillés par Marc Antoine Charpentier à la fin du XVIIe et qui constituaient de fait l’hymne de la royauté française. Outre la qualité de cette réinterprétation, dans laquelle se glissent des chœurs très travaillés, ce qui force le respect c’est la manière dont Ardraos est parvenu à l’intégrer de manière habile au morceau sans que cela sonne de manière ampoulée ou que cela arrive comme un chien dans un jeu de quilles. Voilà une entame réellement captivante, avec une musique frénétique et aiguisée comme la plus redoutable des lames.
https://youtu.be/pu1311kFJZs
Après une telle entame, on serait en droit de se demander si la suite va être du même niveau. Eh bien elle l’est, l’album « Nous sommes d’hier » ne souffre d’aucun temps mort et d’aucune faiblesse, que ce soit musicalement ou thématiquement. Il y a, disons le, un travail d’orfèvre sur l’instrumentation, la composition et la manière dont sonne le tout. N’ayant pas encore eu accès aux lyrics je me cantonnerai à quelques impressions et aux informations glanées à droite ou à gauche ; mais là aussi il y a un vrai travail de recherche, de réflexion, de création qui contribue à donner tout son sens à « Nous sommes d’hier ».
Historiquement, on se situe principalement entre le XVII et le XIXe siècle avec beaucoup de références à l’Auvergne et au Bourbonnais. « Le sermon sur le trépassement » est inspiré du Sermon pour la mort du pêcheur de Jean Baptiste Massillon (évêque de Clermont au début du XVIIIe siècle et prédicateur apprécié de Louis XIV lui même) . « Derniers sacrements » évoque, dans un mélange de rage et de chœurs tragiques, les derniers jours du fils de Louis XVI, mort dans la prison du Temple en 1795. « Céron » nous parle quant à elle, d’une des dernières sorcières du Bourbonnais au XIXe siècle et « Pays d’Allen » est une référence explicite à la devise des Bourbons.
Musicalement « Nous sommes d’hier » montre une inclinaison certaine pour la deuxième vague black metal. De part la puissance mélodique, on ne peut s’empêcher de penser à Dissection ou aux premiers Satyricon pour le coté un peu médiéval. Mais plus encore, peut-être, Sühnopfer se veut l’héritier d’une geste black metal à la française avec ce côté très travaillé, très littéraire, baroque et un peu élitiste. Il y a bien sûr le chant en français également, cette manière de réinvestir le patrimoine historique mais aussi musical. Cela dépasse d’ailleurs le simple cadre du black metal, le groupe puisant de belles inspirations dans la musique sacrée, le baroque mais aussi la variété française…Car comment ne pas évoquer la reprise du titre de Michel Polnareff « Le bal des Laze » à la toute fin de l’album. Nous rapportant les pensées d’un roturier condamné à mort pour avoir tué le fiancé de la jeune femme noble qu’il aimait, cette chanson à fois pleine de tristesse, d’amour et de haine est superbement retranscrite avec une superposition de chants clair et saturé. Là encore le travail sur l’instrumentation est remarquable avec des lignes mélodiques de guitares magnifiques qui se glissent en lieu et place des sonorités d’orgue utilisées par Michel Polnareff. Un choix de titre pertinent d’une part et une transposition magistrale d’autre part.
https://youtu.be/sZWmbR1wfLw
Très inspiré, soucieux du moindre détail et probablement très exigeant avec lui-même Sünhopfer offre avec « Nous sommes d’hier » un album qui dépasse de très loin les standards du black metal épique et mélodique. Cette œuvre, pour ne pas dire ce chef d’œuvre, dégage une impression de faste et d’opulence qui lui confère une aura à la fois majestueuse et féroce. Du grand, du très grand black metal à la française, au sens le plus noble du terme.
Tracklist :
1. D.S.F.R. (08:05)
2. Nous sommes d’hier (07:07)
3. Sermon sur le trépassement (09:47)
4. Pays d’Allen (09:57)
5. Céron (06:38)
6. Derniers sacrements (08:52)
7. Le bal des Laze (Michel Polnareff cover) (04:52)
https://suhnopfer.bandcamp.com/album/nous-sommes-dhier
https://www.facebook.com/SuhnopferOfficial
https://www.deezer.com/en/artist/7182976
https://open.spotify.com/intl-fr/artist/6XHbuOX6w1yNAjIm8Bc3JY
by SoilAdmin | Août 10, 2023 | Interviews

Interviewer : Ymir
Interviewés : Vincent Urbain (Chant, Bouzouki, Compositeur principal)
Lorsque le retour de Sangdragon à été annoncé, nous ne pouvions pas faire autrement que de partir les interviewés, ces grands anciens du Black Metal Symphonique depuis les années 90, constituent un jolie patrimoine du black Français. Leur retour ne pouvait qu’être salué par une interview comme il se doit. Vincent à répondu à l’appel de Soil Chronicles et c’est ainsi que vous saurez presque tout sur ce nouvel opus nommé « Hierophant« .
Sangdragon l’interview :
N’oubliez pas la précommande qui sera lancée aujourd’hui à 17 heures sur www.sangdragon.org au prix de 39.90 euros.
Sangdragon, les liens :
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by Metalfreak | Juil 8, 2023 | Chrocorico Soil, Chroniques
Note de la Soilchroniqueuse (Migou) : 9,25/10
« Oh… Garry*… Qu’allons-nous devenir ?
(*en Vrai, il s’appelle Jean-Louis, mais ça fait moins film glam US )
-Fanny, répondit-il, les yeux plongés dans les siens, les ennemis sont à nos portes. Il nous faut fuir ou faire face.
-Garry, je veux rester avec toi, lâcha-t-elle sur un ton enamouré. S’il nous faut mourir, ce sera la tête haute, dans tes bras, mon corps collé au tien. »
Noooon ! Mais noooooon ! Voilà le cri qui nous arrive comme une déferlante après une intro très cinématographique de Amer nous propulsant dans les crachotis d’un phonogramme. Jean-Louis/Garry, Fanny, reprenez vous, bordel ! Vous n’allez tout de même pas rester là à attendre la mort. L’issue, on la connaît tous. Vous avez moins de 10% de chances de vous en sortir. Foutez le camp de là !
Mais Garry et Fanny n’en feront qu’à leur tête… ou plutôt qu’à leur amour et leur cœur. Ils seront raflés, emmenés dans les wagons de la mort. C’est un cri de désespoir qui se joue dès les premières notes du premier morceau d’ Amer, de Moonreich. Un cri qui ventile, à l’instar d’une écoutille ouverte en plein vol, un hublot dans un sous-marin (ça fonctionnera aussi pour le 3ème titre « Where We Sink »). Ce chant, ce cri, vous arrive, vous submerge, vous noie de son trop-plein d’émotions. Pour autant, il y a des lueurs d’espoir. Ainsi Garry apercevra Fanny et lui offrira une petit bouffée d’air représentée par ce break groovy, vers 4:30. Groovy, mais toujours menaçant. D’ailleurs le chant déchirant (ouaiiiis j’aime les assonances et autres allitérations) revient de plus belle nous scotcher sur place. L’amour ne déplace-t-il pas des montagnes ? Fanny retrouve son Garry et nous offre un break empli de grâce, de légèreté (6:20).
L’histoire de Garry et Fanny se terminera-t-elle sur un happy end ? Rien de moins certain…
Bon… On se doute bien qu’avec un titre tel que « Of Swine and Ecstasy », ce morceau d’ouverture, qui dure pas moins de 8:13, ne nous raconte pas franchement une histoire d’amour. On friserait plutôt le genre d’« Apocalypse Now ». Dès lors, les breaks ultra groovy prennent une toute autre tournure. On perçoit ces moments où se côtoient les horreurs de la guerre et ceux complètement déjantés de soldats complètement hallucinés sous hallucinogènes (ouaiiiiis j’aime aussi les répétitions assumées). Tout reste menaçant, une forme d’épée de Damoclès constamment au-dessus des notes et des silences. Ce ne sont pas les légères dissonances et samples d’un temps ancien (le gramophone) qui diront le contraire.
« Amer », poursuit le premier morceau. Les titres sont hyper raccords avec la musique. L’amertume se goûte par les mélodies. Car oui, tout l’album est empli de cette dualité. D’un côté un Black Metal vénère, hargneux, avec ses codes, tremolo pickings et autres blast beats. De l’autre, des riffs aux mélodies catchy, qui vous prennent aux tripes et vous les remuent (si le chant ne l’avait pas déjà fait auparavant), et vous restent en tête, à tourner encore et encore.(à 3:40, 4:20, 5:55, etc. sur « Amer » par exemple). Riff sur riff… Il y a comme un côté entêtant suggérant l’aliénation de la guerre.
Les changements de tempo sont de mise, le duo basse-batterie nous offre une lourdeur extrême, quand la guitare vient nous chatouiller les nerfs pour faire se dresser notre pilosité. Mais avant toute chose, ce sont des changements de direction, d’atmosphère, qui sont les plus remarquables tout au long de l’album Amer.
Sur leur Bandcamp, les parisiens de Moonreich préviennent que cet album est la suite directe du dernier LP, Fugue, qui nous offrait pas mal d’éléments expérimentaux. Je retrouve moins ce côté avant-gardiste sur Amer. Plutôt des instants de pur Black Metal mélodique et d’autres qui flirtent avec divers courants, nous emmenant sur les pentes d’un Post Black racé.
« Where We Sink » est le titre le plus court. On peut y entendre un chant doublé, entre le chant Black et la voix claire, procédé qu’on retrouve également sur « Just Another Body » de Cattle Decapitation. Dans un cas comme dans l’autre, ça me fout les poils !
Et puisque j’en suis à faire des rapprochements, le dernier titre, « The Cave of Superstition », qui clôturera l’album en feu d’artifice, m’offre parfois à imaginer entendre Masha, la chanteuse d’Arkona, sur leur album tout récent. Et quand on connaît mon amour et respect pour Arkona comme pour Cattle, on a tout compris de mes sentiments envers Moonreich !
« Astral Jaws », sera peut-être le titre qui m’aura le moins séduit, car il reste sur un seul chemin. En cela, il ravira les fans de BM tendance old school. Néanmoins, il n’en demeure pas moins tout aussi velu que les quatre autres.
« The Cave of Superstition », quant à lui , sera le plus long. Et quel titre ! Dans un break, on pourra y entendre du chant grégorien… mêlé à des percussions aux rythmes africains. Les riffs tournent, sont étirés, modifiés légèrement pour revenir à la source ensuite et nous offrir une fin sans fade out, coupant court et nous laissant un goût d’AMERtume qui partira lorsqu’on remettra l’album depuis le début. Addictif !
Au final, Amer est un album de Post/Black Metal, ultra mélodique et très fort émotionnellement. Moonreich nous offre un travail aux multiples couches, que vous apprécierez de façons différentes selon les moments où vous l’écouterez. N’ayez pas peur de le passer en boucle, on ne s’en lasse pas. Bien au contraire, on découvre à chaque fois de petites pépites.
Si Amer n’est pas ma claque de l’année, il sera certainement un de mes AOTY, un de ceux qui auront le plus tourné sur mon lecteur.
Tracklist :
1. Of Swine and Ecstasy (8:13)
2. Amer (8:16)
3. Where We Sink (5:14)
4. Astral Jaws (7:55)
5. The Cave of Superstition (13:20)
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by Metalfreak | Juil 4, 2023 | Chrocorico Soil, Chroniques
Note du SoilChroniqueur (Seblack) : 9/10
Un an après un premier EP porteur de bien belles promesses, le trio français Miasmes nous revient avec son premier album sous le bras. Celui-ci est intitulé Répugnance et, comme le précédent enregistrement, il sort chez Les Acteurs de l’Ombre Productions.
A peu de choses près, le menu reste le même : un Black féroce, sans concession, chanté en français et porté par une énergie punk ravageant tout sur son passage.
Pour l’enregistrement de son brûlot, Miasmes n’a d’ailleurs pas changé son fusil d’épaule, privilégiant un son live permettant ainsi de mieux ressentir la dynamique malfaisante de la musique. Le son est donc assez brut, plutôt raw tout en restant qualitatif. Il est en tout cas parfaitement adapté au style de musique proposé. Le chant, les guitares, la basse et la batterie trouvent leur place dans un mix équilibré qui ne laisse personne sur le coté de la route.
Pour ce qui est de l’inspiration, sans nul doute, on peut affirmer que la musique de Miasmes carbure à la haine et à l’amertume. Lire le track-listing de l’album devrait suffire à vous en persuader. La nature morte réalisée par Céline Chemain pour l’artwork donne également une parfaite idée de la tonalité d’un album qui fleure bon la grosse baston sur fond de cannettes vides.
Sans surprise, pas de tour de chauffe ou d’intro atmosphérico je ne sais quoi, “Délivrance” t’attrape direct à la gorge ou par les cheveux, et Miasmes va te trimballer ainsi quarante minutes durant, quand prendront fin les dernières notes de “Pestilence”. A l’image d’un Reign in Blood, d’un Panzer Division Marduk ou de tout autre opus de cet acabit, Répugnance est un exercice de style fondé sur une énergie brute et sombre : à aucun moment, le groupe ne desserre véritablement son étreinte. On est sur du tempo rapide, du riffing acéré alternant avec quelques mélodies au vitriol. La basse pilonne et amène des breaks bien dosés. La batterie est en mode mitrailleuse tout en n’envahissant pas le mix. Au micro G crache son fiel dans un français puisant abondamment dans les champs lexicaux de la négativité, de la haine et du dégout. Cette utilisation de la langue française dans le Black a ses afficionados comme ses détracteurs. On ne tranchera pas ici ce débat, mais disons que Miasmes trouve un équilibre qui devrait satisfaire le plus grand nombre, avec des passages où l’usage du français est à peine perceptible, et d’autres où G module et appuie sur quelques mots pour mieux faire ressortir le sens de son propos.
Face à cet opus ô combien nerveux et efficace, il se trouvera surement quelques pisse-froid pour trouver ce déferlement de violence trop linéaire. Tant pis pour eux, ils n’auront pas compris que ce premier opus de Miasmes n’est pas le genre d’album qu’on se passe à bas ou moyen volume pour un moment d’évasion introspective. Bien au contraire c’est potards à fond et en mode défouloir qu’il s’apprécie le mieux.
Un album jubilatoire qui laisse entrevoir de bons déboitages de cervicales lors des prochains concerts du groupe.
Tracklist :
1. Délivrance (04:21)
2. Prophétie (05:18)
3. Calvaire (04:59)
4. Peste (03:32)
5. Répulsion (05:15)
6. Malemort (03:53)
7. Aversion (04:28)
8. Destructeurs (03:51)
9. Pestilence (06:34)
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