by Metalfreak | Jan 8, 2023 | Chroniques
Note du Soilchroniqueur (Celtikwar) : 8/10
Un retour en arrière.
SteelWings est une formation des années 80, mais qui malheureusement n’a pas connu le succès qui lui était dû. Un premier album est publié sur cette période mais on n’entend plus parler des Suédois depuis 1989… Jusqu’en 2019 avec la sortie du deuxième album Back.
Il faut dire que le Hard Heavy a le vent en poupe en ce moment, les musiciens n’ont sans nul doute plus besoin de faire leurs preuves car s’ils ne font plus de musiques depuis, ils ne manquent sûrement pas d’entraînement alors autant se faire plaisir.
Et cela s’entend sur ce Still Rising sorti en Novembre chez Pure Steel Records.
Un album d’une légèreté sans prétention qui nous envoie juste l’essentiel du style.
Vous ne connaissez pas SteelWings, on ne peut pas vous en vouloir, mais si vous aimez Saxon vous aimerez sûrement cet opus. En effet, le chant ressemble beaucoup à celui de Biff Byford – à la différence du registre, ce dernier pratiquant un Heavy Pur et dur alors que SteelWings officie dans un style spécifique aux groupes des années quatre-vingt, à la limite entre le Heavy Metal et le Hard Rock. Cette époque bénie où ce qui était vraiment important était le contenu et non ce qui était écrit sur le contenant ! Il faut dire qu’on aime bien, maintenant, regarder les étiquettes et savoir exactement ce que c’est avant de se faire sa propre idée.
SteelWings ne cherche pas à pencher d’un bord ou de l’autre. Le groupe veut juste sans prétention mais avec beaucoup de plaisir faire de la musique. Ce Still Rising est un régal de fraîcheur et de légèreté à écouter. Simple mais merveilleusement bien fait.
Dix titres de Hard Heavy rudement bien joués et qui s’enchaînent directement l’un après l’autre sans que l’on ait envie d’y mettre une pause.
On apprécie de se laisser bercer.
Tracklist:
1. Hell Or High Water
2. Stand Up And Fight
3. Break Of Day
4. Hey Hey
5. Like A Shadow In The Night
6. Rocket
7. My Rock’n Roll
8. Rock On
9. Easy To Go
10. Heat Of The Night
Deezer
Site officiel
Facebook
ReverbNation
Spotify
SoundCloud
Twitter
by Metalfreak | Oct 13, 2022 | Chroniques
Note du SoilChroniqueur (M.L.A.M.) : 7/10
Le style de groupe donc beaucoup de gens ignoraient l’existence, totalement inconnu en France mais qui nous balance au final ici son quatrième album.
Nous en sommes en présence d’un combo US qui se rapproche bientôt des 40 ans de carrière car Les début du groupe remonte aux années 80 quand le quintet a débuté sa carrière sous le nom de Heathen, puis changement de nom (tout le monde le sait, c’est la période a laquelle est apparu le premier album du groupe thrash Californien du même nom) pour Caustic Visage(1987-1990) puis Anarchy Divine (1991-1994) et enfin le nom se stabilisera pour celui de Resistance et dont le premier album remonte a 2002.
Resistance fait donc du power metal a la Metal Church, Halford, Judas Priest, Cage ou encore Deathdealer mais bon la voix de Robert Hett se rapproche plus du regretté Mike Howe (RIP) que de Ripper Owens ou Sean Peck car le monsieur nous fait beaucoup moins de screams interminables et chiants. Essayez d’écouter le premier album de Death Dealer en boucle, c’est mission impossible car déjà à la moitié, on a mal la tête après avoir ingurgité tant de screams à la minute .
Cet album nous propose donc huit titres et une intro pour 40 minutes de réjouissances sonores typiquement heavy metal. Par contre, le coté thrash, je ne l’ai pas trouvé à part peut-être la basse sur le premier titre qui pourrais nous faire penser a DD Verni d’Overkill.
Certes, les morceaux comme le titre d’ouverture « Valhalla has locked its doors », « On dragon wings “, “Earthshaker” voire “Metallium” (rien a voir avec le groupe Allemand) sont plutôt bons, s’écoutent avec plaisir, mais on a déjà entendu ça à de nombreuses reprises.
Pour résumer : un album qui passe comme une lettre à la poste, bien produit avec une jolie pochette mais qui concernera surtout le fan qui veut tout collectionner dans ce style musical. J’avoue que lorsque je pense a « Resistance », le truc qui me vient a l’esprit, c’est plus le quatrième et excellentissime album des basques de Killers que la discographie de ce groupe proprement ici.
Le style de groupe qui tourne principalement en Allemagne ou encore qu’on retrouvera a l’affiche des festival bien orienté 80’s comme par exemple Up the hammer en Grèce ou le Keep It True en Allemagne.
Je vous conseille fortement d’écouter l’album sur Bandcamp ou Spotify pour vous faire une idée sur ce que le combo vient de vous proposer ici.
Tracklist :
1. Call to arms (instrumental) (0:52)
2. Valhalle has locked its doors (4:05)
3. On dragon wings (4:48)
4. Earthshaker (5:06)
5. Nordic Witch (5:31)
6. Empires fall (4:38)
7. Templar’s creed (4:24)
8. Awaken the necromancer (5:50)
9. Metallium (4:51)
Bandcamp
Facebook
Site officiel
ReverbNation
Spotify
Twitter
YouTube
by Metalfreak | Sep 27, 2022 | Chroniques
Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10
Elle est belle comme tout, cette nouveauté !
Seax, ça avait un coup de cœur en 2018, lorsque le label Iron Shield Records a eu la bonne idée de nous ressortir les deuxième (To the Grave) et troisième (Speed Metal Mania) albums de ces américains !
Depuis ? Un nouvel album en 2019 (Fallout Rituals) qu’on n’avait pas reçu de la part de Shadow Kingdom Records et cette nouvelle petite pépite bien nommée Speed inferno pour cet automne, cette fois-ci chez Pure Steel Records.
N’ayant pas de recul par rapport à Fallout rituals, on remarque que Seax n’a pas beaucoup varié sa formule par rapport à Speed Metal Mania : autant dire que ceux qui ont adoré cet album de déjà 2016, ils vont s’y retrouver à l’écoute de celui-ci.
D’un autre côté, le speed metal, dans sa forme la plus old school, n’offre que peu d’espace à une quelconque révolution du genre mais le groupe de Worcester (Massachusetts) a tout compris en matière de heavy metal qui va (très) vite.
Pourtant, avec les changements de bassiste en 2019 (Cristiano Lobo – Black Mass – remplaçant Mike “Razzle” – Ancient Power, High Command ) et de guitariste en 2020 (Fife Samson – Reckless Force – prenant la place d’Eli Firicano – Iron Will, Ravage – ), on aurait pu croire que le quintette allait changer sa recette…
Que nenni !
On retrouve ces riffs rapides, cette rythmique endiablée qui ne connaît pas les mid tempos, ce chant aigu proche de John Cyriis (Agent Steel) à la limite de l’hystérie, ces soli ravageurs avec des duels de grande classe.
On se retrouve avec un bon compromis entre Agent Steel (forcément), Savage Grace, Exciter, Abattoir ou Razor : ça taquine sévère et donne envie de secouer la crinière (pour ceux qui en ont, n’est-ce pas Antirouille ?) pendant les 37 minutes que durent le cumul de ces neuf petites bombes.
Rapide et accrocheuse, la musique de Seax perpétue ce bon vieux speed metal que le groupe peaufine album après album, pour n’en ressasser que l’essence pure du genre !
Et pour les adorateurs de vinyles, Diabolic Might Records promet une sortie pour le 14 octobre prochain, l’est pas belle, la vie ?
Un must pour tout fan de bon vieux speed metal !
Tracklist :
1. Speed Inferno (3:22)
2. Radiation Overload (4:23)
3. New World Crucifixion (5:16)
4. Barbarians Of Doom (2:34)
5. Keepers Of The Blade (3:52)
6. Return To The Steel (5:31)
7. Shock Combat (4:01)
8. Rising Evil (3:34)
9. Heading For A Road (4:47)
Bandcamp
Facebook
Instagram
Spotify
Twitter
YouTube
Chronique “Speed metal mania / To the grave”
by Metalfreak | Juil 25, 2022 | Chroniques
Note de la SoilChroniqueuse (Eireen Dole) : 8/10
Black Rose, originaire d’Angleterre, s’est formé en 1980 et faisait partie de la scène heavy metal appelée NWOBHM (New Wave of British Heavy Metal).
Le groupe a fait des tournées dans tout le Royaume-Uni et en Europe et a sorti deux albums vinyles : « Boys will be Boys » en 1984 sur Bullet Records et « Walk it How You Talk it » en 1987 sur Neat Records.
Après s’être séparé en 1989, Black Rose s’est reformé en 2010 pour jouer au Cradle of Rock Festival en 2011, le premier concert après 22 ans. Le line up comprend maintenant trois membres originaux du groupe : Steve Bardsley (chant principal et guitare), Kenny Nicholson (guitare principale) et Paul Fowler (batterie), plus le nouveau bassiste Kiko Rivers.
Le groupe a sorti un troisième album en 2012 sur Metalizer Records intitulé « Cure for your Disease« .
« WTF » sera donc son quatrième album studio, et probablement le plus lourd qu’il ait fait.
Un nouveau line up a été mis en place et les musiciens ont joué leur premier concert en 25 ans au festival Cradle Will Rock à Shildon, dans le comté de Durham.
En 2012, ils ont été invités à jouer au Hammerfest lV ainsi qu’au festival Headbangers Open Air en Allemagne.
Depuis, trois nouveaux albums sont sortis sur des labels allemands.
La formation a récemment annoncé un contrat de deux albums avec Pure Steel Records ainsi que l’arrivée d’un nouveau chanteur principal, Ash Robertson, du groupe de rock basé à Newcastle Wild Thorn.
Ash rejoindra le groupe lors des prochaines dates live et des futurs enregistrements. Quant à Steve, il continuera avec le groupe mais se concentrera sur la guitare et les chœurs.
Du bon heavy à écouter, “WTF” étant mon morceau préféré.
Tracklist :
1. Crazy Mental Bad (4:43)
2. Devils Candy (5:50)
3. WTF (4:54)
4. Pain (5:50)
5. Innocence (3:22)
6. Detonator (4:51)
7. Under My Skin (4:46)
8. Twist the Knife (2:56)
9. Tattoos & Lipstick (4:03)
10. Never Take Me Alive (4:30)
11. Broken (5:48)
12. Armageddon (4:16)
Facebook Instagram Myspace Youtube
by Metalfreak | Mar 18, 2022 | Chroniques
Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
Il y a trois ans, les Allemands de Powergame avaient été un de mes coups de cœur avec “Masquerade”.
Je commençais d’ailleurs, sans détour, la chronique de cet album en ces termes : “ “Heavy metal brut en l’honneur des jours glorieux de la NWOBHM”, qu’ils disent, sur leur Facebook ! Ça, le groupe allemand, il en a écouté, du Judas Priest, de l’Iron Maiden, du Tank, du Raven, de l’Angel Witch voire du Running Wild…” et, à l’écoute de “Slaying Gods”, le constat ne va pas varier beaucoup !
De coup de cœur en 2019, le groupe passe au statut de confirmation de tout le bien que j’en ai pensé.
Encore une fois, le groupe nous sort un album qui mérite qu’on s’y attarde, pour peu que le côté très old school de la musique proposée ne rebute pas les adorateurs de sonorités modernes.
Parce que les nostalgiques, eux, ils risquent fort de sauter dessus : Powergame nous fait la totale dans le genre : entre bon vieux speed metal typisch Deutsche Qualität, un soupçon de power metal US, pas mal de NWOBHM, on a l’impression qu’Iron Maiden – et ce n’est pas le jeu des guitaristes qui va contredire ces propos – vient taper le bœuf avec Helloween et qu’ils n’hésitent pas à inviter Helstar dans leur délire.
Et c’est que ça tient la route, c’t’histoire : pour être franc, cet album, fût-il sorti dans la deuxième moitié des eighties, aurait sans aucun doute eu sa place dans les classiques du genre tellement il est gorgé de titres efficaces, aux refrains addictifs (“Chasing the lion”, je ne m’en lasse pas) et de duels de guitares dignes de grands moments de la paire Murray / Smith.
Powergame nous sert un album soigné, débordant tant d’énergie positive que de melodies avec des parties instrumentales impeccables
Et c’est sans parler du chanteur au timbre aigu qui me fait penser régulièrement à Peter Müller (réécoutez “Living in the dark” des ultra cultes Atlain et vous m’en direz des nouvelles) et qui n’a pas son pareil pour nous faire remémorer de bons vieux souvenirs nostalgiques.
Le quatuor de Bielefeld nous sert sept premiers titres qui font taper du pied en secouant la tête et, après un instrumental acoustique introductive, passe à un pur bijou de plus de onze minutes sur lequel il nous étale toute sa classe.
“The chalice” est une pure merveille de titre épique dans lequel le groupe concentre tout le meilleur des titres précédents avec un soin particulier à l’atmosphère majestueuse de l’ensemble.
Bref, du grand art, on se tait, et on écoute !
Tracklist :
1. Slaying Gods (5:58)
2. Twisted Minds (4:20)
3. Sacrifice (4:10)
4. Chasing The Lion (4:11)
5. Fire In The Sky (4:48)
6. The End Of The World (5:22)
7. Midnite Steel (5:24)
8. Prelude To Suffering (0:53)
9. The Chalice (11:48)
Bandcamp
Facebook
YouTube
Chronique “Masquerade”