by Metalfreak | Août 10, 2023 | Chroniques
Note du Soil Chroniqueur (Fast Freddy) : 7,5/10
Premier album pour Fireborn, combo allemand qui était connu (ou pas) sous le nom de Dislike Silence jusqu’à présent. A la faveur de changement de line up, le groupe poursuit donc sa route sous le nom de Fireborn en proposant un mélange de Hard Rock moderne et parfois plus classique.
Après s’être fait remarquer lors qu’un tremplin TV en Allemagne, Fireborn a travaillé d’arrache-pied et s’est attelé à sortir un tout premier album Reflections, dont il me semble qu’il est taillé pour rencontrer une certaine audience, pour ne pas dire un succès certain !
Pas moins de quatorze titres composent ce premier opus, ceux-ci tournant autour de trois minutes trente environ. Ils s’avèrent entrainants, construits autour de riffs efficaces, habillés par des soli dynamiques et sublimés par des refrains accrocheurs incitant à accompagner Jenny dans sa performance vocale, parce que c’en est une ! Une voix à la fois percutante et mélodieuse, avec un timbre qui retient immanquablement notre attention. Il y a du Doro et du Lzzy Hale là-dedans et ce n’est pour nous déplaire, bien au contraire.
Les deux premiers morceaux sont tout ce qu’il y a de plus catchy et lancent parfaitement l’album avec une belle dose d’énergie positive !
« Angel In Need » est une balade à te fendre le cœur, coquin de sort, mais de façon différente de celle célèbre de Marius dans la partie de cartes, bien évidemment ! Il y a une atmosphère très « Crying » d’Aerosmith sur ce morceau. Une voix à faire fondre la banquise, une mélodie qui a la douceur d’un caramel fondant dans la bouche, un refrain à faire pleurer dans les chaumières, un solo limite langoureux, bref, tout ce qu’il faut pour que ton petit cœur tout mou de rocker-métalleux dur à cuire succombe, tel l’ado ayant pour la première fois le cœur qui bat la chamade !
Du reste, la ballade a un goût de reviens-y avec « Guide You Home » qui tentera, de manière plus calme de t’amener les larmes au bord des yeux !
« The Eye of The Hurricane,» pourrait sans aucun problème servir pour les moments à l’eau de rose dans une série US pour teenagers en mal d’amour ou en crise dépressive de pré adolescence… Tout comme « Deep Blue Water », du reste !
Heureusement, « Pack Of Wolves » et « Malicious Rose », même si ce dernier est joué sur un tempo plus lent, redonnent de l’intensité qui faisait défaut depuis les quelques morceaux passe-partout qui précédaient, là où « Ferryman » et « You Seem So Far » reprennent toutes les clés qui font des titres de Fireborn de potentiels moments incontournables dans les bars Dart de Germanie et parmi les initiés de l’Opel Manta Fan Club, mes quelques années à arpenter ces lieux et cercles Outre-Rhin me faisant tenir ces propos !
On reste sur le même registre pour les deux derniers morceaux de cet album, la voix envoûtante de Jenny et l’harmonie des arrangements produisant leur effet !
La production est soignée, l’ensemble est harmonieux, aucun instrument ne prenant le pas sur les autres, mais étant parfaitement mis en valeur tout comme la voix. En sachant que cet LP a été produit par Schmier qui, entre autres, officie également pour Destruction et Burning Witches, il n’y a donc pas de grande surprise quant au niveau qualitatif du résultat !
Un petit mot sur la pochette, qui nous rappelle l’Allemagne à travers les couleurs qui reprennent celles du drapeau national, même si le jaune est plus orangé, tout comme le Phoenix, l’aigle de ses armoiries.
L’Allemagne regorge de groupes talentueux sur la scène Metal, tout registres confondus, anciens ou plus récents ! Fireborn s’inscrit dans cette lignée et met déjà la barre haut avec ce premier album qui, à n’en pas douter, fera parler de lui bien au-delà des seules frontières du Bade-Wurtemberg, Land dont ils sont issus ! La voix de Jenny est d’une très grande qualité, les arrangements ne le sont pas moins, les riffs et les refrains sont percutants et entraînants, tout ce qu’il faut pour te donner des good vibes pendant la cinquantaine de minutes proposée dans l’excellent Reflections !
Grüss Gott !
Tracklist :
1. Young Heart Dies (03:52)
2. As Long As I Love You (03:36)
3. Angel In Need (05:16)
4. The Eye Of A Hurricane (03:26)
5. Deep Blue Water (05:14)
6. Proud And Ashamed (03:46)
7. Guide You Home (03:44)
8. Pack Of Wolves (03:50)
9. You Seem So Far (03:40)
10. Ferryman (03:31)
11. Punchline (03:27)
12. Malicious Rose (03:31)
13. Done With You (04:15)
14. Set Off (03:36)
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by Bloodybarbie | Jan 17, 2022 | Chroniques
Note du SoilChroniqueur (Olivier No Limit) : 6,5/10
D’un côté, des rythmiques heavy, de l’autre, des refrains pop/rock : une formule usée jusqu’à la corde par Volbeat qui, avec son précédent méfait, « Rewind, Replay, Rebound », avait déséquilibré la balance en tombant dans une pop…trop pop !
Avec ce « Servant of the Mind », ils ont remis les pendules à l’heure en accouchant, en ce qui concerne les rythmiques, d’un album très heavy. Après les fans d’extrême n’aimeront certainement pas ce genre de musique mais, pour les autres, comme dit mon voisin toujours optimiste, ça devrait le faire.
« Becoming » tape dur et franchement, hormis la voix, on pourrait carrément penser à du death : c’est puissant et sombre. Ayant eu la version bonus, « Return to None », reprise d’un groupe nommé Wolfbrigade, est enlevée et massive. « Shotgun Blues » est lui aussi, un excellent titre avec sa rythmique à la Rammstein.
« Lasse’s Birgitta », morceau long, vous plombe le cervelet, car il est heavy et plein de variations dans le tempo. « Say No More », quant à lui, s’annonce rapide et thrashy.
On y trouve aussi du rock n’roll, comme cette repise de Roy Orbison jouée à la façon The Cramps ou bien ce « Wait a Minute My Girl » sur lequel un saxophone se pose.
Punk rock sur « The Passenger », d’autres titres sont beaucoup plus gentillets tel ce « Dagen Før » en duo avec Stine Bramsen, le genre de titre fait pour plaire au plus grand nombre.
En fait, comme dit plus haut, la plupart des refrains sont mélodieux, positifs, assez pop. Lumineux comme dirait l’autre.
Vous voilà prévenus.
Personnellement, la voix du guitariste/compositeur Michael Poulsen me plaît bien, elle possède un grain particulier. En résumé, J’ai beaucoup kiffé sur les rythmiques et moins sur les refrains que je trouve parfois un peu convenus, mais c’est juste une histoire de goût.
Par contre les fans de ce genre de metal à double face devraient aimer.
Tracklist :
1. Temple of Ekur (4:19)
2. Wait a Minute My Girl (2:20)
3. The Sacred Stones (6:14)
4. Shotgun Blues (4:27)
5. The Devil Rages On (5:10)
6. Say No More (4:40)
7. Heaven’s Descent (4:10)
8. Dagen før (4:09)
9. The Passenger (3:37)
10. Step into Light (4:56)
11. Becoming (4:13)
12. Mindlock (4:48)
13. Lasse’s Birgitta (7:56)
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by Bloodybarbie | Nov 16, 2020 | Chroniques
Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
Tous ceux qui auraient parié que le décès d’un Lemmy, occasionnant par là-même la fin de Motörhead et laissant des millions de hard rockers orphelins, allait mettre Phil Campbell et Mickey Dee à la retraite en sont pour leurs frais.
Le batteur frappadingue est allé se faire une deuxième vie chez Scorpions là où le guitariste se fait une nouvelle jeunesse avec ses rejetons aux instruments et un Neil Starr au chant !
C’est sûr, avoir été le gratteux de Motörhead pendant 32 ans laisse des traces : le père Campbell reste définitivement un amoureux du bon vieil hard rock et le fait savoir aux rares qui restent à ne pas être au courant qu’il a bien l’intention d’abreuver les fans du genre des ses riffs caractéristiques !
Et même s’il va fêter ses 60 balais en mai prochain, le patriarche du clan Campbell a toujours autant la patate pour assurer des parties de guitares d’un pur rock ‘n’ roll souvent bien musclées.
Et le gaillard n’a pas choisi de partir en pré-retraite malgré une carrière pour le moins intense avec ses compagnons d’armes dans la tête de moteur !
Non, depuis le premier EP éponyme de 2016, c’est régulièrement que le bonhomme nous gratifie d’une sortie avec ses gamins ou avec des amis de longue date (“Old Lions Still Roar”), sans parler des tournées, et notamment une prestation remarquée au Hellfest 2017 sur la Mainstage.
Et pourtant, malgré cette (relative) omniprésence, ce We’re the Bastard (décidément un mot clé dans la carrière de Campbell vu que l’insulte “Bastard” était à Lemmy ce que “Enfoiré” était à Coluche) n’est “que” le deuxième full length de cette formation après un unanime The Age of Absurdity sorti en janvier 2018 !
Et encore une fois, le groupe nous prouve qu’en matière de (hard) rock ‘n’ roll, on n’a rien à leur apprendre.
Quelle énergie !
Bien sûr, l’ombre de Motörhead plane tout au long de l’album, surtout lors des titres les plus énervés (“We’re the Bastards”,“Son of a Gun”, “Animals”, “Keep your Jacket on”, “Hate Machine”, “Destroyed”), mais le groupe semble aimer varier les plaisirs comme ce petit blues un rien desert rock “Desert Song” avec son tempo lent et son harmonica, la ballade qui clôt l’album “Waves”, le plus heavy “Lie to Me”, ou du bon vieux rock ‘n’ roll bien sautillant (“Promises are Poison”, “Born to Roam”, “Hate my Tongue”, “Riding Straight to Hell”) avec toujours cette capacité à nous composer des titres imparables du couplet au refrain, du riff au solo !
Et rien que pour ça, on sait qu’on va passer un pur moment de rock ‘n’ roll… Merci Messieurs !
Tracklist :
1. We’re the Bastards (3:40)
2. Son of a Gun (3:01)
3. Promises are Poison (3:39)
4. Born to Roam (4:59)
5. Animals (4:03)
6. Bite my Tongue (3:07)
7. Desert Song (5:42)
8. Keep your jacket On (3:46)
9. Lie to Me (3:48)
10. Riding straight to Hell (3:18)
11. Hate Machine (5:26)
12. Destroyed (2:18)
13. Waves (6:39)
Bonus :
14. Big Mouth (Live) (3:02)
15. Freak Show (Live) (3:41)
16. Dark Days (Live) (4:40)
17. Rock ‘n’ Roll (Live) (3:28)
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by Bloodybarbie | Août 5, 2020 | Chroniques
Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
Il y a cinq ans, le précédent album avait mis en émoi notre ex-chroniqueur Wilhelm von Graffenberg au point d’en avoir fait fondre ses éternelles lunettes noires. Non que les demoiselles leur ont fait faire des nuits blanches – aux lunettes noires – mais ces musiciennes hardies sont des artistes suffisamment confirmées pour qu’on se prenne une volée de baff(i)es avec leurs sciences du riffs qui leur permettent de nous sniperiser par leurs guitares précises !
Avec ce nouvel album, tout le monde en parle : devenu quatuor, le groupe des demoiselles nous colle une nouvelle fois treize compositions qui vont claquer tels des coups de fouet sur un dos nu !
Et bim, ce croisement entre un AC/DC non pas en tenue d’écolier mais en jupons, Crucified Barbara, Rock Goddess ou les increvables Girlschool nous met à mal treize fois d’affilée avec des titres oscillant autour des trois minutes pour autant de hits potentiels !
C’est qu’elles s’y connaissent, les demoiselles, en matière de riffs qui tuent et de refrains imparables : un album avec 100% des titres qui feront mouche en live. Que ce soit le genre pratiqué ou le format des titres, chaque chanson est taillée pour la scène ; Thundermother, à coup sur, s’adressera tant à tous les connaisseurs de bon vieil Hard Rock qu’à tous les Mythoman qui ne seront là que pour reluquer de la charmante demoiselle maniant à la perfection le manche (mais pas le leur) et pouvoir dire à qui veut l’entendre “J’y étais !”.
Entre nervosité, dextérité et parfois émotion (le vibrant “Sleep”, “Purple Sky”), Thundermother ne nous épargne rien pour nous faire plaisir : c’est ainsi qu’on se mange des barres d’énergie incroyables (“Loud and alive”, “Driving in Style”, “Into the Mud”, “Somebody love me”), des parties de feeling prenantes (“Dog from Hell”, “Heat Wave”) ou des quasi hymnes hard rock qui feront date au moins dans le cœur des hard rockers de tout poil (“Back in ‘76”, “Free ourselves”, “Mexico”, “Ghosts”, le final en beauté “Bad Habits”).
Un tel album ne peut pas passer inaperçu : si vous ne trouvez pas que cet “Heat Wave” regorge de titres tous plus accrocheurs les uns que les autres, c’est inutile de revenir parler musiques avec moi !
Tracklist :
1. Loud and alive (3:56)
2. Dog from Hell (3:38)
3. Back in ‘76 (3:34)
4. Into the Mud (3:15)
5. Heat Wave (3:56)
6. Slave (3:57)
7. Driving in Style (3:44)
8. Free ourselves (3:52)
9. Mexico (3:39)
10. Purple Sky (4:48)
11. Ghosts (3:45)
12. Somebody love me (3:44)
13. Bad Habits (3:36)
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Chronique « Road Fever »
by Bloodybarbie | Avr 2, 2020 | Chroniques
Note du Soilchroniqueur (Celtikwar) : 6/10
On ne vous présentera plus Jorn Lande, l’homme à la voix presque parfaite et qui aime à s’en servir. Il ne doit pas se passer plus de deux années sans que ne sorte un album de ce chanteur talentueux. Il faut dire que nombreux sont ceux qui l’invitent pour des participations et, ce, avec raison. Et quand Jorn Lande ne compose pas pour son groupe, il reste à proximité des studios pour enregistrer des reprises.
C’est donc ainsi que nait ce nouveau « Heavy Rock Radio II« . Fort du succès du premier volet, il aurait été bien dommage de ne pas continuer. Autre avantage de Jorn, c’est qu’il ne s’agit pas simplement de mettre sa voix sur une bande pré enregistrée, il s’approprie chacun des titres et les « Jornifie » pour en faire une version nouvelle.
Inutile de s’étaler des heures sur l’album, si vous aimez Jorn et son timbre de voix chaud, vous ne pourrez qu’aimer cet album. Après, adeptes de la nouveauté, passez votre chemin car il n’y a aucune surprise pour des titres que l’on connaissait déjà, chantés par un homme qui ne change pas.
Après, il faut quand même le reconnaître, c’est très bien fait et Jorn chante toujours de façon aussi parfaite. Encore une réussite pour cet immense chanteur.
Tracklist:
1. Lonely Nights (Bryan Adams cover)
2. Winning (Russ Ballard cover)
3. New York Minute (Don Henley cover)
4. Needles and Pins (The Searchers cover)
5. Love (Santana cover)
6. I do believe in you (Pages cover)
7. Nightlife (Foreigner cover)
8. Bad Attitude (Deep Purple cover)
9. Quinn the Eskimo (Manfred Mann’s Earth Band cover)
10. Mystery (Dio cover)
11. The Rhythm of the Heat (Peter Gabriel cover)
12. Hotel California (Eagles cover)
13. The final Frontier (Iron Maiden cover)
14. Die young (Black Sabbath cover)
15. Naked City (Kiss cover)
16. Ride like the Wind (Christopher Cross cover)
https://www.facebook.com/jornlande/
http://www.jornlande.com/