Line-up sur cet Album


  • Phil Campbell - Guitares
  • Todd Campbell - Guitares
  • Dane Campbell - Batterie
  • Tyla Campbell - Basse
  • Neil Starr - Chant

Style:

Hard Rock

Date de sortie:

26 Janvier 2018

Label:

Nuclear Blast Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10

ENFIN !!!!! Celui là, je l’aurai attendu, espéré, fantasmé !

En novembre 2016, je finissais la chro de leur premier EP éponyme par un sincère “Titres facilement mémorisables, refrains à chanter sous la douche, énergie communicative, le tout est particulièrement accessible et on regrette de n’avoir que cinq morceaux à se mettre sous la dent : Phil Campbell and the Bastard Sons nous offre un apéritif addictif qui nous fait d’avance trépigner pour connaître la suite au plus vite. Parce que là, ça promet !” (lien en bas de chronique)
A l’été 2017, leur EP live me faisait conclure par un espoir juste après avoir assisté à leur prestation au Hellfest de la même année : “Inutile de rédiger des pages pour cette chronique, cet EP est un parfait apéritif pour découvrir l’univers d’une famille qui n’a besoin d’aucune leçon de rock n’ roll, capable d’être rock au possible, heavy à souhait, voire punk rock. Maintenant, on attend l’album !” (lien en bas de chronique).

Et bien l’album : le voilà ! The Age of Absurdity, qu’il s’appelle ! Et bim, d’entrée, on a droit à un “Ringleader” qui nous rappelle pourquoi on aimait tant leur premier EP : riff Motörheadien dès la première seconde pour quatre minutes de bon hard rock n’ roll bien speedé, avec ce petit côté punk qui fait du bien là où il passe.

Et les choses ne se calment pas avec “Freak Show” : sur fond de hard rock vitaminé, le quintet nous balance un titre à croiser entre Ramones, Foo Fighters et Thin Lizzy sur lequel le patriarche nous balance ses soli reconnaissables entre mille.
“Skin and Bones” s’ensuit et les riffs se font plus lourds, plus Sabbathiens, pour laisser entrevoir une sorte de rage contenue avec une section rythmique qui ne demande qu’à exploser.
Le refrain en est juste délicieux et on se surprend à taper du pied en secouant la tête de façon inopinée…
Le court “Gypsy Kiss” revient à un bon vieux rock n’ roll speedé à la Motörhead qui n’aurait pas fait tâche sur 1916 notamment ! On imagine déjà les pogos qui vont se déclencher dans les fosses lors de leurs prestations live.
Puis arrive un hit en puissance : “Welcome to Hell” rappellera brièvement un certain “It’s so easy” des Guns n’ Roses lors du couplet avant que les choses ne s‘emballent lors d’un refrain qui ne vous lâchera pas de la journée, à reprendre à tue-tête sous la douche ou dans la voiture ! Trois minutes de pur bonheur…

Plus long, “Dark Days” se la joue plus intimiste avec son blues lent accompagné à l’harmonica et prouve à ceux qui en doutaient encore que Neil Starr est un putain de chanteur capable de faire passer les émotions qu’il veut.
C’est après ce calme relatif que la tempête reprend : pour ceux qui l’auraient vaguement oublié, Phil Campbell a été le guitariste de Motörhead pendant quelques décennies et ce court “Dropping the Needle” qui n’est pas sans rappeler un certain “R.A.M.O.N.E.S.” déménage tout sur son passage. A l’instar de “Gypsy Kiss”, ça risque de secouer sévère en concert lorsque ce titre sera joué.
Là où “Step into the Fire” nous remet une couche de bon rock n’ roll bien burné, le suivant “Get on your Knees” nous envoie un titre aux riffs puissants et racés qui nous font de suite souffrir les cervicales par un headbanging irrépressible.
“High Rule”, plus mystérieux, plus lourd aussi, nous écrase sous des riffs plombés à nouveau proches d’un Black Sabbath qui aurait partouzé avec Foo Fighters et les Ramones, avant que le final “Into the Dark” ne finisse en douceur cet album en tous points réussi !

Pour ma part, je ne peux terminer cette chronique sans un petit reproche à Nuclear Blast Records qui aurait pu nous envoyer, dans le *.rar, le titre bonus “Silver Machine”, reprise d’Hawkwind avec non moins que Monsieur Dave Brock en guest : vu que leurs envois se font généreusement en mp3, ça ne leur aurait pas coûté plus cher…

Bref, The Age of Absurdity en valait l’attente : Phil Campbell and the Bastard Sons nous offre un putain d’album de bon rock n’ roll à se délecter pour les mois à venir.
D’ores et déjà un de mes albums de chevet !

Tracklist :

1. Ringleader (4’04)
2. Freak Show (3’41)
3. Skin and Bones (3’49)
4. Gypsy Kiss (2’22)
5. Welcome to Hell (3’06)
6. Dark Days (4’45)
7. Dropping the Needle (1’50)
8. Step into the Fire (3’32)
9. Get on your Knees (3’28)
10. High Rule (3’55)
11. Into the Dark (6’37)
Bonus
12. Silver Machine (reprise Hawkind feat. Dave Brock)

Site officiel : http://www.philcampbell.net/
Facebook : http://www.facebook.com/PhilCampbellATBS/
Twitter : http://twitter.com/MotorheadPhil
Instagram : https://www.instagram.com/phil_campbell_and_the_bs/
Youtube : https://www.youtube.com/channel/UC04_GpoOqu4SI_jv2ewFddg
Chronique EP : http://www.soilchronicles.fr/chroniques/philcampbellandthebastardsons-ep2016
Chronique Live at Solothurn : http://www.soilchronicles.fr/chroniques/philcampbellandthebastardsons-liveatsolothurn

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