Wolf Prayer – Spell Of The Crimson Eye

Wolf Prayer – Spell Of The Crimson Eye

Note du SoilChroniqueur (Le Marquis Arthur) : 7,5/10

 

Imaginez, vous rentrez tard du boulot le soir et vous voulez vous vider la tête sur de la bonne musique ? Eh bien j’ai exactement ce qu’il vous faut avec Wolf Prayer ! En effet, ce groupe allemand de Stoner propose une production sonore très appréciable. A mon avis, une grosse influence du rock des années 70/80, travaillée avec de long riffs quasi atmosphériques, ça captive tout en douceur.
J’y trouve également un côté sonore du monde de la science-fiction, faisant penser à une cité steampunk ou post apo peut-être, je ne serais pas étonné de voir une des chansons de cet album utilisée pour ça. On y retrouve, bien sûr, de longues mélodies étalées typiques du Stoner, mais il y a aussi un côté psychédélique dans les jeux de guitare et presque funky je dirais, et très franchement j’aime beaucoup le rendu ! Certains pourraient même y trouver un aspect ressemblant à Pink Floyd et je ne contredirai pas, je trouve aussi.

Même si, à mon humble avis, les mélodies auraient pu être encore plus travaillées, le résultat de cet album est déjà très bien : une seule écoute à suffit à me convaincre. Pour ce qui est de la thématique, on est sur un regard de l’Homme moderne, un regard de réflexion sur des habitudes routinières, des penchants variés de l’amour et l’aisance coupable de sa corruption, je dirais : dans la chanson ‘Cards of Evil’ le titre est équivoque, c’est le mal qui tire les cartes du jeu de la vie.  Bien que tout ceci n’est pas forcément flatteur, ce n’est pas vraiment accusateur non plus, c’est à l’image de leur musique : lent et contemplatif. J’en déduis donc que l’œil flamboyant que l’on voit sur la pochette symbolise ce regard. Petite exception, la chanson ‘Luna’ est quand même plus soutenue en puissance que les autres. J’ai vu que dans la tournée qu’ils vont faire pour promouvoir ce deuxième album, ils vont faire deux dates en France, ça peut être intéressant d’aller les voir en live, j’y réfléchis personnellement !

 

Tracklist :

1 Interludium Nebulae (04:33)
2 Desire (04:24)
3 Oblivion (05:37)
4 Doctrine (05:41)
5 Cards of Evil (04:25)
6 Luna (03:56)
7 The Devil Told Me So (08:47)

 

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Stöner – Boogie To Baja

Stöner – Boogie To Baja

Note du Soilchroniqueur (Mitch) : 6/10

« Bon, les gars, on fait le point. Qu’est-ce qu’on a, au final ? Une auto-reprise de nous-mêmes… Ben si, tu n’avais pas remarqué ??? « Stöner Theme (Baja Version) », c’est juste une adaptation du morceau qu’on avait mis sur l’album précédent en mai 2022, boulet !
Ensuite… Une petite reprise, mais pas de nous-mêmes, « City Kids », des Pink Fairies. Quoi ? Mötörhead l’a déjà reprise sur « On Parole » ? Mince… Bon, on n’aura qu’à demander à Greg Hetson des Circle Jerks et Bad Religion de venir mettre un peu de gratte dessus, ça devrait suffire.
Après, on bosse un peu, sinon ça va se voir qu’on est des grosses feignasses ! « Night Tripper vs No Brainer », ça va faire plaisir à nos fans, on a 2-3 bons riffs et de nouvelles pédales de fuzz ; on se concentre 7 bonnes minutes, on devrait y arriver… Ok, Nick, on va se partager le chant tous les deux, si tu insistes ! Et pour te récompenser, tu auras droit à ton petit titre punk de 2 minutes juste derrière, comme ça tu brailles un bon coup et tu nous fous la paix !

C’est bon, on a un album ? Ce n’est pas assez ? Attends, j’ai trouvé un accord sympa… On va le faire tourner pendant 10 minutes, et puis on jamme dessus, tu sais, comme quand on était dans Kyuss…ça nous fera la caution « desert rock » un peu psychédélique. Comment on l’appelle ? je ne sais pas, on a mis « Baja » un peu partout, on n’a qu’à mettre « Boogie To Baja », ça bouclera la boucle.

Pour la prod’ ? Ben, les versions démo ne sont pas si mal… Ouais, je sais, on les a enregistrées dans nos chambres avec les amplis réglés pas trop fort, à la cool… mais au moins c’est spontané. Il y a juste la batterie, Ryan ne pouvait vraiment pas taper trop fort avec ses gosses à côté, mais bon, on ne va quand même pas se faire ch… à aller tout refaire avec un gros son, c’est bon, c’est juste un EP avec les chutes de « Totally… », après tout.

Et pour le prix, on met quoi ? Le prix d’un album normal ? Ça fait cher, pour un EP de 27 minutes, non ? Attends, on a quand même 6 versions vinyles de couleurs différentes, ça va nous coûter un peu de sous. Et puis, remarque, en collant une petite étiquette « avec Brant Bjork de Kyuss et Fu-Manchu, et Nick Oliveri de Kyuss et Queens Of The Stone Age », ça peut passer… Les gens nous ont vus sous la Valley, au Hellfest, l’an dernier, ils savent déjà qu’on est un peu dilettantes et qu’on ne veut pas déranger en mettant trop de bordel dans l’organisation.

Allez, on part comme ça ! Après tout, ils sont plutôt sympa, nos 5 morceaux, non ? Le stoner et le desert rock, on les a quasiment inventés, donc on a bien le droit de faire ce qu’on veut dans le style ! »

Tracklist :
1. Stöner Theme (Baja Version) (2:42)
2. City Kids (3:40)
3. Night Tripper vs No Brainer (7:31)
4. It Ain’t Free (2:32)
5. Boogie To Baja (10:07)

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Stöner – Totally…

Stöner – Totally…

Note du SoilChroniqueur (Quantum) : 9 /10

« Confronte toi à ta peur la plus profonde ; après cela, la peur n’a plus de pouvoir, et la peur de la liberté s’éloigne et disparaît. Tu es libre. » Jim Morrisson

On a beau dire, avec toute la bouillasse qui passe à la radio de nos jours, les rockeurs ont sacrément influencé notre façon de voir les choses. Cette citation de Jim Morrisson, si je n’ai jamais réussi à la pratiquer pleinement, je la trouve fondatrice. Il y a quelque chose de particulièrement profond chez les artistes rock, surtout ceux de cette génération ultime qui a également tracé sa légende avec les fameux décès à 27 ans. Je peux me tromper tant les excès étaient légion à l’époque, mais je considère cette génération de musiciens comme l’une des plus influenceuses de l’histoire de la musique. Où l’insouciance dominait le monde, où les états d’âme étaient noyés dans des mélanges détonants de substances illicites et enivrantes, où l’on n’était pas encore régis par tout un tas de règles débiles ou de recommandations d’évolution de société qui ne laissent aucune place à rien, si ce ne sont les différentes bonnes pratiques imposées par les uns et autres. Que restera-t-il de ces hommes et femmes qui ont écrit les contes d’un style musical désormais réservé aux nostalgiques ou aux envieux de ces époques reculées ? Je me demande souvent ce qu’il adviendra du rock dans les années à venir. Loin de critiquer le choix de musique des jeunes actuels, car il peut y avoir du bon, je ne m’y retrouve pas du tout, et je ne comprends pas par quel caprice l’engouement autour de la musique actuelle, entre la pop et le r’n’b, puisse être aussi puissant. Le rock amenait une sorte de beauté dévastatrice dans sa musique, dans ses textes. On était dans des époques où le monde géopolitique n’allait déjà pas bien, et pourtant ! La musique semblait pouvoir déplacer des montagnes pour réduire à néant les turpitudes disparates de nos gouvernants. Où en sommes-nous aujourd’hui ? Où la musique se trouve, pendant qu’un pays en Europe se fait laminer par un des géants de l’Histoire ? Moi je me retrouve complètement dépassé, pris par tout cela, et quand je fais des chroniques, au moins je m’évade un peu, l’espace d’un instant. Surtout quand la musique fleure bon l’ancien temps, le rock dans toute sa splendeur et sa décadence.
En tout cas, en termes de splendeur décadente, si le rock était Lucifer, Stöner devrait être Astaroth. Et l’album de ce jour, Totally… ne risque pas de me faire changer d’avis, bien au contraire !

Ce n’est pas le groupe Stöner en lui-même qui serait la référence en la matière, mais ses créateurs. Brant Bjork, ancien de Kyuss, groupe mythique malgré ses cinq petites années d’existence, ancien de Mondo Generator ; Nick Oliveri, actuel musicien de Mondo Generator, ancien bassiste d’Eagles of Death Metal, de Kyuss, et de Queens of the Stone Age entre autres ; et Ryan Güt, seul « inconnu » qui n’a à son actif qu’un album en 2006 dans le groupe Hammerface à la batterie. Mais les deux premiers noms ne sont pas des inconnus, du tout. Véritables références en la matière, gravitant dans l’univers stoner comme vous pouviez vous en douter au vu du nom quasiment éponyme, ils ont décidé en 2020 de lancer cette sorte de supergroupe, il faut bien appeler un chat un chat.
Stöner, qui est donc américain j’ai oublié de le préciser, a sorti depuis 2020 deux albums, un par an. Soit Stoner Rules en 2021 et donc ce fameux Totally… en l’an de grâce 2022 chez un label pour lequel cette sortie sonne un peu comme un aboutissement, je pense, Heavy Psych Sounds. Pour le reste, comme le groupe me semblait légendaire, je me suis amusé avant d’écrire ma chronique à lire les avis, et à ma grande, très grande surprise, très peu sont positives ! J’ai même vu des notations assez aberrantes selon moi, comme un 10/20 pour le premier album, un 6/10 pour le second. Je n’ai pas lu en détail les chroniques mais j’ai été désagréablement surpris de l’accueil qui a été fait par la presse rock en général. Alors, est-ce que ce Totally… est réellement moyen ? Nous allons voir. En tout cas, de ce que je constate, c’est que l’album a sans doute, tout comme son aîné, été mal compris.

Bon, il y a au moins un point sur lequel je rejoins la presse en général, et mon avis était déjà assez peu flatteur avant les lectures, c’est sur la pochette. Franchement, j’ai beau adorer les pizzas, surtout avec du chorizo, je ne vois nullement l’intérêt de coller une pizza entière dans un artwork. Surtout qu’à ma connaissance, les pizzas américaines sont loin d’être bonnes… Alors, comme je suis un peu sérieux et surtout très suicidaire, je me suis lancé dans une analyse de l’artwork. Si si ! J’ai réellement cherché la symbolique potentielle du chorizo, de la pizza, du cheddar ! Pour le chorizo, j’ai trouvé qu’il était sujet au procédé chimique de la dessiccation, autrement dit on le vide intégralement et rapidement de son eau. On pourrait donc y voir un hommage à la consommation d’alcool et au rejet de l’eau ! Ou même d’un principe écologique qui consiste à manger déshydraté, et donc conserver l’eau ! Non je déconne. En vérité j’ai abandonné quand j’ai découvert que la seule référence digne de ce nom pour le cheddar était Wallace et Gromit, je n’allais tout de même pas me fourvoyer à ce point. En gros, je ne vois aucun intérêt du tout à cet artwork. Et je trouve cela même dommage, voire se rapprochant du foutage de gueule, de passer de la pochette précédente qui était très belle avec la chouette effraie, à… Cette chose inutile et insipide. Mais ! Vous allez finalement comprendre pourquoi ce choix idiot.

Tout simplement parce que la musique de Stöner n’a vraisemblablement aucune autre espèce d’ambition que de se faire plaisir entre musiciens connus. C’est tout ! Et voilà selon moi ce qui explique la simplicité offensante pour le commun des chroniqueurs de la pochette. Les musiciens se foutent complètement de la notoriété, pourvu qu’ils puissent partager une bonne pizza entre eux ! C’est le principe même de leur musique. Enfin, je crois ! Toujours est-il que le desert rock, aux frontières infimes du stoner rock, sonne comme une musique tranquille. Point d’élévation rythmique, ni de tempo agressif. La musique est tout de même spécialement virile, avec un son rebondi et sableux qui réchauffe le cœur plus qu’il ne l’anime, et on sent tout de suite le côté « américain » de la musique. On s’imagine très facilement les ambiances western, avec le sable qui vole dans le vent brûlant, les villes et saloons où coulent le sang, la bière et la sueur, et que le tout se déroule, entre deux fusillades et bagarres, dans la convivialité et la bonhommie. C’était l’esprit typiquement américain que retranscrit Stöner.
En général, quand on veut attirer l’oreille de l’auditeur et qu’on officie dans le stoner, desert ou stoner rock d’ailleurs, on essaye d’aller sur un truc plus agressif, plus costaud. Enrobé même ! Ici, la sérénité et le plaisir sont de rigueur. Du coup, on a effectivement le sentiment plausible de s’ennuyer, quand on attend d’une musique stoner d’avoir son versant babass.
Mais en fin de compte, cela confirme simplement ce que je pensais depuis le début. Totally… est mal compris, totalement, si j’ose dire, mal compris ! Parce que finalement, c’est un album pour se faire plaisir entre potes et grands artistes et c’est tout. Pas plus d’ambition que cela ! C’est pour cette raison que la musique est plus posée que jamais ! Le but est de partager l’espace d’un album un savoir, une festivité et la nostalgie de s’être manifestement croisés plusieurs fois en concert. Je crois qu’en plus les groupes ne sont pas sortis souvent de leur immense pays. Voilà !
Donc oui ! Les critiques avaient en partie raison, Totally… est un album où on n’a ni accroc, ni violence. Mais est-ce que le stoner se résume à cela ? Franchement ! On ne pourrait pas avoir un desert rock tranquille, avec néanmoins cette sonorité masculine et musclée, avec des riffs rock plutôt habituellement posés ? Moi, je pense avoir cerné le problème, ce qui ne veut pas dire que j’aie raison. Mais au vu de cette première écoute, Stöner propose un album extrêmement agréable, sympathique et quand-même un peu viril.
Un très bon album qui résume plein de choses, que je m’apprête à résumer plus bas.

La production avait au moins mis d’accord tout le monde, moi y compris. Typique du genre, avec ce son rebondi qui laisse la part belle à une instrumentation pourtant très simple, soit une guitare, une basse et une batterie, offrant ainsi un rôle prépondérant à la basse comme c’est d’usage dans le style stoner en général. J’aime beaucoup le son de la batterie, qui tranche un peu avec l’épaisseur ambiante et qui semble être le seul instrument à ce stade qui offre un côté agressif, sinon incisif. Cela permet donc de bien marquer le rythme et ainsi ne pas se faire endormir (justement) sur la rondeur des deux cordes. C’est ce qui m’a toujours épaté dans le registre stoner, d’avoir un son aussi propre et épais avec aussi peu d’instruments. J’imagine qu’il y a beaucoup de retouches en studio, mais en tout cas la production de Totally… ne souffre d’aucune contestation. En même temps, avec des pointures pareilles, qui pouvait en douter ? Déjà que le doute demeurait sur la composition, alors si en plus la presse se mettait à lourdement critiquer la production de Stöner, alors je démissionne. Enfin… Pas sûr.

En tout cas, je le dis et martèle : Stöner est un supergroupe qui a pour objectif, selon mes interprétations, de se faire plaisir à la croisée des chemins, et non d’avoir des ambitions démesurées. Alors, en ce cas, pourquoi les défoncer comme cela ?
… Est-ce trop difficile à comprendre qu’un groupe composé de membres ultra (re)connus dans le genre stoner puisse n’avoir d’autres ambitions que celle de la camaraderie gratuite ? Sincèrement je ne comprends pas, mais qu’importe au final ! Ce que je retiens de Totally…, c’est que l’album est excellent. Faits par des gens reconnus, on ne pouvait évidemment s’attendre à rien de plus beau, mais quand on ressent le degré de maturité des compositeurs, la maitrise instrumentale sans faille et surtout, cette fluidité qui n’a pour liant que leurs expériences individuelles ou communes, vous avez tout saisi des subtilités de cet album. Le desert rock, certainement à la limite limite du stoner rock est ici l’un des meilleurs que j’ai entendus depuis que je me suis « spécialisé » dans le style. Tout concorde pour que vous passiez un agréable moment. Les riffs sont extrêmement bien travaillés, oscillant entre des ambiances sympas et d’autres plus tristes. Les morceaux ne varient guère mais quand même assez, ce qui est un bon point quand on connaît la difficulté que rencontre le genre stoner pour se recréer. Et tout ce petit monde coïncide sur un album, deuxième dans la hiérarchie, qui rappelle avec ferveur la beauté de l’Amérique dans sa phase la plus sauvage, la plus chaude et sèche. Cet album est sublime, rien à rajouter pour moi !

Enfin, si ! Il reste le chant, une fois n’est pas coutume. Toujours typique du style, le chant qui se mélange entre des phases en chant clair puissant et viril, et d’autres un peu plus saturé mais sans être extrême pour autant, fonctionne très bien. Je trouve, en tout cas, que l’utilisation des différentes techniques vocales est adéquate avec les parties accouplées, et c’est encore une fois la force et la maturité de Stöner qui est en contrôle total de son ouvrage. Sincèrement, l’évidence était telle que je ne retrouve, là encore, rien à reprocher au groupe. Totally… est un album maitrisé de bout en bout, le chant suit la même ligne logique, et se montre en plus redoutablement efficace dans son placement. Que dire d’autre?

En fait, pour conclure cette chronique, je suis totalement en désaccord avec ce qui s’apparente au reste du monde. Ce qui ne veut pas dire que j’aie raison pour autant, mais je ne comprends absolument pas les critiques qui sont faites sur le dernier album de Stöner qui se nomme Totally…
Deuxième album dans la lignée de ce rassemblement de musiciens actifs et légendaires de la scène stoner américaine, la meilleure certainement, l’album sent bon le désert et la chaleur humaine et sauvage. Véritable bijou de desert rock, à la limite d’un stoner rock somme toute plus incisif par courts instants, je trouve que cet album est une totale valeur sûre pour les raisons évidentes qui font les meilleurs ingrédients pour un album, tous styles confondus : maturité, expérience, maîtrise et émotions. Alors, oui. Stöner est un supergroupe, et surtout un super groupe ! Et l’album, le plus incompris de l’année probablement, est un bonheur auditif à l’état pur. Excellent, c’est tout.

Tracklist :

1. Party March
2. A Million Beers
3. Strawberry Creek (Dirty Feet)
4. Spacedude & The Burn
5. Stöner Theme
6. Turn It Around Now
7. Driving Miss Lazy
8. Great American Sage

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Stöner – Stoners Rule

Stöner – Stoners Rule

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 5/10

Bien… J’adore Kyuss. Vraiment. « Welcome to Skyl Valley » (1994) est encore l’un des albums que j’écoute le plus le soir au casque, surtout l’été (bizarrement), pour m’endormir. Du coup je me dis que lorsque la paire Bjork – Oliveri se reforme, bah ça doit tellement poutrer que j’en ai déjà le sillon humide, c’est obligé, ça ne peut que suinter le son mastoc, la chaleur infernale, bref le très gros stoner de haute voltige.

« Stoners Rule » me fait donc l’effet d’une douche froide, d’un pétard mouillé, d’un bon coup potentiel qui finit en planche à repasser, d’un steak trop cuit, de frittes molles, de légumes à l’eau, de beignets rances… Une putain de déception ? Oh que oui.

Y a le son pourtant, sableux, mais c’est un sable mouvant dans lequel tu t’enlises et tu t’y laisses crever sans lever lever le petit doigt. Aucun titre ne décolle jamais, peut-être la faute à une production bien trop étouffée, à des lignes vocales ennuyeuses et des envolées guitaristiques paresseuses.
J’ai beau savoir que Brant Bjork casse la baraque en solo, va falloir que j’en écoute parce que si c’est du niveau de Stöner, je vais me poser quelques questions quand à la raison de l’engouement.

Je ne doute pas que le disque fera triquer les inconditionnels de ces musiciens. Me concernant, j’imagine Stöner faisant sa tournée sur un scooter électrique pour obèse tant les riffs sont gorgés d’huile et de mauvaise graisse.

Flop.

Tracklist :

1. Rad Stays Rad
2. The Older Kids
3. Own Yer Blues
4. Nothin’
5. Evel Never Dies
6. Stand Down
7. Tribe / Fly Girl

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Vidéos du lundi – première salve !

Vidéos du lundi – première salve !

(Metalfreak)

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Ok, c’est chiant de retourner au taf le lundi après un weekend sympa.
Surtout lorsque les beaux jours sont de retour !
Alors viens te consoler avec quelques vidéos : avec Bent By Sorrow, Apotheus, Catharsis, Crypt Crawler, Slaughter To Prevail, Bleeding Malice, Cult Of Scarecrow, Twisted Mist, Stöner, Perseide, We Are Legion, Friisk, Morgarten, Ophidian I, Halo’s Eve (coup de cœur, donc deux fois, s’il vous plait !), Savage Hands, Erdve, Crypta et Downright Malice.