Avatarium – Between You, God, the Devil and the Dead

Avatarium – Between You, God, the Devil and the Dead

Note du SoilChroniqueur (Olivier No Limit) : 8/10

 

L’ombre côtoie la lumière.
C’est par ces mots que j’avais envie de commencer ma chronique sur le dernier album du groupe Avatarium qui a pour nom « Between You, God, the Devil and the Dead ».
Fondé en 2013 par Leif Edling (Candlemass), ce dernier ayant quitté la place pour raison de santé, c’est la paire Jennie-Ann Smith (chant) et Marcus Jidell (guitare, clavier), présents depuis le début du groupe, qui continuent le combat.

Cette nouvelle galette, se démarque pas mal de leur dernier méfait « Death, Where Is Your Sting » sorti en 2022. Il était plus éclectique avec ses effluves progressifs, ses instants « planants », ses relents classic rock. Ici, les musiciens recentrent les rangs, car on assiste à un pur retour au doom et les influences citées plus haut, même si elles sont encore présentes, pigmentent leur inspiration sous forme de petites touches, laissant la part belle au doom. Pour ma part, je trouve que c’est tant mieux.

Ça commence avec le long titre « Long Black Wave » qui vous immerge dans un doom pur souche dans la tradition d’un Candlemass, profond et majestueux.
J’adore ces instants instrumentaux, les envolées de guitare et la belle voix de Jennie-Ann qui apporte un plus à leur musique.
D’habitude les vocaux dans ce genre musical sont soit linéaires (à dessin), soit growlés, alors qu’ici, le chant féminin est limpide et émotionnel.

S’ensuit « I See You Better in the Dark » typé classic rock des 70’s, assez enjoué.
Arrive ensuite “My Hair Is on Fire (But I’ll Take Your Hand)”. Une intro au piano, une belle mélodie mélancolique avec un aspect théâtral presque néo-classique, avant de partir dans quelque chose de plus heavy pas loin d’un Black Sabbath, nanti de belles envolées de guitare. Sur « Lovers Give a Kingdom to Each Other » on y entend une guitare acoustique ce qui donne un titre assez ambiancé et léger.

Gros riff à la Sabbath et riffing harmonieux sur « Being with the Dead”. Cette composition est toute en contraste avec son solo de claviers à la Deep Purple, son instant instrumental sur fond de percussion et sa guitare qui « rugit ». Tempo lent, une fois de plus, pour “Until Forever and Again”.
Quant à “Notes from Underground”, c’est un instrumental soigné et envoûtant dont se dégage des accents orientaux.
Et tout cela se termine avec « Between You, God, the Devil and the Dead”, un joli titre dépouillé et nostalgique avec ce côté mise en scène venu tout droit, une fois de plus, des 70’s.

Du coup, je trouve que c’est un « chouette » album où le côté d’habitude anxiogène du style se transforme en mélancolie avec un tas d’instants harmonieux, tout en restant limpide et puissant.
Beaucoup aimé.

 

Tracklist :

Long Black Waves (6:09)
I See You Better in the Dark (3:42)
My Hair Is on Fire (but I’ll Take Your Hand) (5:29)
Lovers Give a Kingdom to Each Other (5:02)
Being with the Dead (6:01)
Until Forever and Again (6:59)
Notes from Underground (Instrumental) (3:34)
Between You, God, the Devil and the Dead (5:39)
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Thundermother – Dirty & Divine

Thundermother – Dirty & Divine

Note du SoilChroniqueur (Ti-Rickou) : 4 pics/5.

!!! Chronique également lisible >> ici << !!!

C’est le retour des Suédoises de Thundermother et de sa guitariste leader, Filippa Nassil. Je précise son nom car dans le groupe, c’est Filippa la chef. Ceux qui suivent le groupe ont vu tous les changements de personnel autour d’elle et, alors qu’une partie des Thundermother est partie pour former un nouveau groupe (The Gems), Filippa continue avec de nouvelles musiciennes.

On en vient à ce « Dirty & Divine ». Déjà, je trouve la pochette très belle. Pour moi, ça veut peut-être dire que le contenu sera plus léché qu’avant car ce n’est quand même pas trop un artwork qui donne le ton « Hard Rock Boogie à baffes ». Allez go and play ! Alors, il y a toujours un petit côté « Airbourne est mon papa », mais c’est plus léché, plus poli que les premiers albums. C’est sûr qu’il y en a qui vont préférer cette mouture et d’autres qui vont regretter leur hargne d’avant. Ce n’est pas grave car il y a The Gems qui est plus brut.

Moi, j’aime beaucoup les 2 périodes et j’aime bien ce « Dirty & Divine ». Les morceaux ont bien la pêche et font quand même headbanguer les kangourous ! Je ne peux décemment pas mettre moins de 4 pics à cet album. En plus, j’ai franchement hâte d’entendre ces titres en live !

Tracklist :

  1. So Close (3:46)
  2. Can’t Put Out the Fire (3:16)
  3. Speaking of the Devil (3:44)
  4. Feeling Alright (2:49)
  5. Take the Power (2:58)
  6. I Left My License in the Future (3:32)
  7. Dead or Alive (3:43)
  8. Can You Feel It (3:13)
  9. Bright Eyes (3:31)
  10. American Adrenaline (3:08)

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D-A-D – Speed of Darkness

D-A-D – Speed of Darkness

Note du SoilChroniqueur (Olivier No Limit) : 7,5/10

Salut les enragés ! Au menu de ce jour, le groupe danois D-A-D et son nouvel album « Speed of Darkness » qui fait suite à « A Prayer for the Loud » paru en 2019. Comme à chaque fois que je découvre un de leurs méfaits, je me suis dit « chouette les revoilà », car depuis que je les ai découvert avec « No Fuel Left for the Pilgrims » en 1989, c’est le genre de combo qui ne m’a jamais déçu. Leur hard rock plein de pêche, d’une énergie mélodieuse alliée à de petites trouvailles auditives, parfois surprenantes, a toujours eu une place de choix dans le cœur de pas mal de « hardos ». Même, on pourrait dire, que leur carrière aurait pu les amener encore plus haut dans le « top 50 » de la musique qui fait du bruit.

Bref, alors que penser de cette nouvelle galette ? Et bien du « pour » et du « déconcertant ». Effectivement, cette fois-ci, on y découvre certains titres qui se démarquent de leur route habituelle. Ils glissent, au milieu d’excellents titres, forgés dans leur hard rock habituel, quelques morceaux assez rock, voire plus édulcorés.

Prenez par exemple « Head Over Heel », on dirait un titre avec certains passages qui rappellent un peu Red Hot Chili Peppers. « Crazy Wings » est lui aussi étonnant, car sa texture fait penser à un rock US assez lissé, un peu trop FM à mon goût. Il y a aussi « The Ghost » et sa guitare un peu éthérée qui rappelle…U2 ! À côté de cela, pas mal de ballades telles que « Speed of Darkness », le genre de titre qu’aurait pu écrire Aerosmith. D’ailleurs, et cela, n’engage que moi, je trouve que leur musique se teinte pas mal de cette influence tout au long de cet opus.

Et puis il y a du plus musclé. « God Prays to Man », coincé entre AC/DC et Aerosmith, vous « décalamine » le pois chiche ; « 1st, 2nd & 3rd » vous explose au visage ; “Keep That Mother Down” est accrocheur et mélodique. Quant à « In My Hands”, son riff bluesy est vraiment bien trouvé et il y a une montée en puissance sur le refrain qui fait du bien. Et puis, le très heavy et ensorcelant « Strange Terrain » vous chope les tripes.

Au final, un bon album, plutôt inspiré, mais que, personnellement, j’airai voulu parfois plus direct « soniquement » parlant.

Tracklist :

  1. God Prays to Man (4:27)
  2. 1st, 2nd & 3rd (2:59)
  3. The Ghost (4:04)
  4. Speed of Darkness (4:09)
  5. Head Over Heels (3:43)
  6. Live by Fire (4:00)
  7. Crazy Wings (4:13)
  8. Keep That Mother Down (3:37)
  9. Strange Terrain (3:27)
  10. In My Hands (3:43)
  11. Everything Is Gone Now (3:07)
  12. Automatic Survival (5:13)
  13. Waiting Is the Way (2:57)
  14. I’m Still Here (4:13)

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Voodoo Circle – Hail to the King

Voodoo Circle – Hail to the King

Note du SoilChroniqueur (Mike Edward Teach) : 8/10

FOR THOSE ABOUT TO ROCK, ARE YOU READY ?!!!! Prêts, il faudra l’être pour recevoir cette énorme baffe de la part de ce groupe Allemand et de leur septième album. Après trois ans d’absence, ils reviennent et on peut dire que ce n’est pas pour faire de la figuration. De l’énergie il y en a à revendre avec la voix puissante et accrocheuse de David Readman et les riffs de guitare et de basse épiques de Mat Sinner et d’Alex Beyrodt qui te feront forcément lever de ton siège et bouger la tête. Cet album te fera croire que tu es un invisible mauvais garçon que tout le monde regarde, craint et respecte. Il va falloir prendre son temps au regard de certains morceaux au vu de leur longueur. En témoigne par exemple le titre « Black country » qui fait en tout pas moins de 7 min 12. Mais cette longueur n’est pas un problème au contraire au vu de la qualité musicale et des sensations qu’ils provoquent. On va pouvoir profiter à fond, et en redemander. On retrouve aussi un hymne à la fraternité qui surmonte tous les problèmes et toutes les adversités, un peu comme dans une armée ou un club de bikers que rien ne pourra arrêter. Fraternité évoquée dans le titre « all for one »

Êtes-vous prêts à intégrer la grande famille des aigles de la route (si vous avez chopé la référence à un certain film post apocalyptique avec des grosses voitures ^^) ? Si c’est le cas vous aller adorer le titre « Sound Of Eagles », idéale pour une longe balade en voiture ou à moto ou une entrée de boxeur vers le ring . On se croirait sur une longue route désertique des état unis solitaire et inarrêtable et de ce point de vus là tous les morveux se valent. On se sent roi à la vie à la mort, et cela, même sur la pochette qui en jette un max et je sais que les amateurs de tatouages de mauvais garçons comme moi y ont pensé. Pas la peine de mentir.

Au niveau des thèmes abordés, l’album parle principalement du groupe en lui-même en évoquant bien sur leurs influences venues de groupes mythiques comme Whitesnake, Deep Purple, Rainbow et Led Zeppelin en y apportant tout de même une touche de modernité. On y retrouve un style de hard rock intemporel que les vieux de la veille on connut et adoré, et que les jeunes loups comme moi prendrons plaisir à écouter encore pendant des années.

Tout ce que je peux vous conseiller, c’est simple : Take your time relax and enjoy.
Stay Bad boys for life, out laws for ever Bea****

Tracklist :

  1. Lay Down Your Lovin’ (3:43)
  2. Let It Rock (4:47)
  3. On the Edge (6:10)
  4. Sweet Little Sister (5:40)
  5. Castles Made of Glas (5:38)
  6. Stand Your Ground (6:57)
  7. Black Country (7:12)
  8. Billy’s Song (5:57)
  9. Strangers in the Night (5:03)
  10. All for One (5:23)
  11. The Sound of the Eagles (5:36)
  12. Hail to the King (5:28)

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Flotsam And Jetsam – I am the weapon

Flotsam And Jetsam – I am the weapon

Note du SoilChroniqueur (Yaiba) : 9.5/10

 

Quel plaisir de retrouver Flotsam And Jetsam avec leur nouvel album, « I Am the Weapon« . Trois ans après « Blood in the Water« , le groupe revient avec un ensemble solide de 11 titres qui sauront séduire les amateurs de heavy, thrash et power metal.

L’album démarre fort avec « A New Kind of Hero », un morceau énergique porté par un riff incisif et un refrain accrocheur. La phrase « Superman is gone » reste en tête après la première écoute, témoignant de la capacité du groupe à créer des mélodies mémorables. « Primal » suit cette même dynamique, rappelant l’influence d’Iron Maiden avec des solos de guitare qui apportent une belle richesse sonore. Ces premiers morceaux sont une invitation à s’immerger dans l’univers de Flotsam And Jetsam, qui combine avec soin puissance et mélodie.

Le morceau éponyme « I Am the Weapon » renforce l’aspect agressif de l’album, avec des riffs percutants et un chant plus brut. Le groupe parvient à maintenir un équilibre entre la force du thrash et des touches mélodiques subtiles, notamment grâce à des solos toujours bien placés.

La deuxième partie de l’album ne faiblit pas, notamment avec « Burned My Bridge », un titre rythmé et accrocheur. Le soin apporté à la composition et aux harmonies de guitare fait plaisir à entendre. Flotsam And Jetsam continue de démontrer son savoir-faire avec des morceaux comme « The Head of The Snake », plus sombre, où des solos en tapping et un peu de sweeping renforcent la mélodie et harmonies, malgré un refrain qui peut diviser.

« Beneath the Shadows » propose un retour à des sonorités heavy metal plus classiques, apportant une touche différente au milieu de l’album. Ce morceau, bien que surprenant, montre la diversité du groupe, tandis que « Gates of Hell » renoue avec un rythme plus soutenu et un solo de guitare qui ne manquera pas de marquer les esprits.

Vers la fin, des titres comme « Cold Steel Lights » et « Kings of the Underworld » se démarquent par leur dynamisme et des structures variées, mêlant passages mélodiques et moments plus thrash. Les deux derniers morceaux, « Running Through the Fire » et « Black Wings », concluent l’album avec énergie, apportant une touche finale intense mais maîtrisée.

En somme, « I Am the Weapon » est un album bien réalisé, avec une production et un mixage de qualité. Flotsam And Jetsam montre qu’il a encore beaucoup à offrir, sans révolutionner le genre, mais en livrant un album cohérent et efficace qui ravira les fans du groupe et du Metal en général.

 

Tracklist :

  1. A New Kind of Hero (4:50)
  2. Primal (3:53)
  3. I Am the Weapon (3:17)
  4. Burned My Bridges (4:14)
  5. The Head of the Snake (4:41)
  6. Beneath the Shadows (4:15)
  7. Gates of Hell (3:58 )
  8. Cold Steel Lights (3:55)
  9. Kings of the Underworld (4:01)
  10. Running Through the Fire (4:53)
  11. Black Wings (5:19)

 

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