by Metalfreak | Sep 5, 2025 | Chroniques
Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
Depuis quelques années, au fur et à mesure de mes chroniques, on aura fini par comprendre à quel point je suis attaché à toute cette vague de groupes de power, heavy et speed metal typiquement US comme Helstar, Jag Panzer, Riot V ou Vicious Rumors pour ne citer que ceux-là !
Ils perpétuent une certaine vision du power metal estampillé US pour lequel je ne cesse de rester en admiration tant ils allient une certaine conception de l’agressivité limite thrash à la puissance, tout en sachant nous coller des refrains à tomber par terre, le tout maîtrisé par des musiciens et des chanteurs à qui on ne risque pas de s’aventurer à tenter d’essayer de donner une quelconque leçon de metal !
En clair : quand on sait qu’un groupe comme Vicious Rumors sort un nouvel album, on sait d’avance qu’on va prendre une petite claque bien sentie entre les deux oreilles.
Et ça ne loupe pas !
Avec ses onze titres pour trois gros quarts d’heure de metal bien furieux, Vicious Rumors nous balance un quatorzième album qui n’a pas à rougir à côté de ce qu’ils ont sorti de mieux par le passé : clairement, ce “The devil’s asylum” peut allègrement regarder des “Soldiers of the night” (1985), “Digital dictator” (1988) ou “Warball” (2006) fièrement droit dans les yeux qualitativement parlant !
Il faut dire que ce n’est pas devant une formation qui totalise plus de 45 années d’une carrière plus que respectable qu’on va se la raconter : les deux membres historiques Geoff Thorpe (guitares) et Larry Howe (batterie) sont toujours là pour se poser en véritables encyclopédie du riff et de la rythmique qui tuent, pour le bien de tous. Et les apports des derniers arrivants comme le bassiste Suédois Robin Utbult (Död, Sacred, ex-Air Raid), le guitariste Denver Cooper (Midnight Spell, NZM) et le chanteur Brian “Chalice” Betterton (Enchanter, Image Beyond, ex-Kill Ritual) se sont clairement mis au diapason pour obtenir cette petite poutrerie qui ravira jusqu’au plus difficile des adorateurs de bon vieux heavy / power metal !
Le timbre de Chalice s’adapte parfaitement à la musique de Vicious Rumors et se montre digne de celui du regretté Carl Albert, chanteur inoubliable du groupe de 1986 à 1995 (de “Digital dictator” à “Word of mouth”) et trop tôt décédé dans un accident de voiture à seulement 32 ans en 1995.
On ne va pas se mentir, ce nouvel album est un catalogue de compositions percutantes, aux mid tempos souvent assassins avec quelques passages rapides qui montrent une certaine nervosité bienveillante : un tel album, malgré tout relativement homogène (tous les titres en moyenne de quatre minutes) avec des compositions taillées pour la scène !
Tout y est !
Entre ce Vicious Rumors fin août et le nouveau Helstar mi septembre, on sent qu’on va passer un putain de bel automne !
Tracklist :
Bloodbath (4:05)
Dogs of War (4:04)
Crack the Sky in Half (4:49)
High Hell Hammer (4:04)
Butchers Block (4:25)
Abusement Park (4:18)
Wrong Side of Love (4:11)
Boring Day in Hell (5:44)
In Blood We Trust (3:13)
Better Than Me (3:47)
The Devil’s Asylum (4:34)
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by Metalfreak | Juin 28, 2025 | Chroniques
Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
Avec 18 albums dont certains excellents (“Tapping the vein”, “Better off dead”, “Decision day”, “Genesis XIX”) voire référentiels (“Obsessed by cruelty”, “Persecution mania”, “Agent orange”), des EP à la pelle parfois cultissimes (“In the sign of evil”, “Expurse of sodomy”), des lives incontournables (“Mortal way of live” en tête, “One night in Bangkok”), difficile de donner une autre description des Allemands de Sodom que celle de groupe incontournable de la scène thrash metal mondiale. En plus, la bande à Tom Angelripper reste d’une régularité redoutable, tant dans la chronologie de ses sorties (singles fréquents, EP quasiment annuel, album tous les deux-trois ans) que dans leur qualité. Oui, Sodom fait partie, avec Destruction ou le plus rare Kreator, des légendes de l’agressivité musicale teutonne !
On les avait laissé en 2023 avec l’EP “1982” en guise de suite à l’excellent album de réenregistrements d’anciens titres “40 years at war – The greatest Hell of Sodom” sorti un an plus tôt et, force est de constater que pour le premier album de nouveaux titres depuis cinq ans et le très bon “Genesis XIX”, on retrouve le quatuor en pleine forme. Chose quand même relativement rare chez Sodom, ils reviennent avec un line up inchangé. Ce line up est toujours articulé autour de l’indéboulonnable chanteur / bassiste Thomas “Tom Angelripper” Such, du guitariste originel – et revenant en 2018 après presque 30 ans d’absence – Frank “Blackfire” Gosdzik, de l’autre guitariste Yorck Segatz. Le dernier arrivé en la personne est le batteur Toni Merkel. C’est à travers ces gaillards que Sodom déverse son fiel musical ultra thrash avec “The arsonist”. On a pas moins de treize titres qui nous replongent dans la période entre “Get what you deserve” (1994) et “Code red” (1999), lorsqu’Angelripper chantait de façon plus agressive et aiguë sur des compositions ne dépassant jamais la barre des 5 minutes, avec en prime un vibrant hommage à Christian Johannes « Chris Witchhunter » Dudek, batteur jusqu’à « Tapping the vein » et membre fondateur de Sodom, trop tôt disparu en 2008 d’une insuffisance hépatique, à seulement 42 ans.
Et ici, c’est de nouveau le cas ! Les douze titres (on exclura l’intro éponyme pour ce propos) sont autant de petites bombes à fragmentations à haut potentiel destructeur et de destruction massive. Sodom ne réinvente pas son thrash metal mais il faut reconnaitre que ces titres, courts, qui privilégient l’efficacité, ont un impact encore plus intense lorsqu’ils sont joués avec deux guitaristes, contrairement aux albums précités de la période nineties du groupe. Et bon, pour être tout à fait honnête, Sodom nous fait ce qu’il fait de mieux : du Sodom. C’est immédiatement identifiable que ce soit par le timbre du chanteur ou par l’attaque des compositions, malgré les changements de musiciens.
En clair, pendant 48 minutes, le quatuor de Gelsenkirchen, continue de nous balancer son thrash metal vénéneux en pleine face avec toujours cette capacité à se montrer suffisamment varié et intense pour qu’on ne décroche jamais.
Et ce, 43 ans après ses débuts.
Chapeau bas !
Tracklist :
- The Arsonist (Intro) (1:02)
- Battle of Harvest Moon (4:12)
- Trigger Discipline (3:52)
- The Spirits That I Called (2:57)
- Witchhunter (3:13)
- Scavenger (4:01)
- Gun Without Groom (4:43)
- Taphephobia (3:42)
- Sane Insanity (4:03)
- A.W.T.F. (3:57)
- Twilight Void (4:44)
- Obliteration of the Aeons (3:53)
- Return to God in Parts (4:28)
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by Metalfreak | Jan 23, 2025 | Chroniques
Note du SoilChroniqueur (Ti-Rickou) : 4 pics/5
!!! Chronique également lisible >> ici << !!!
Pour les fans du groupe, voilà du nouveau ! Bon, c’est un live, faut pas rêver non plus. Et, comme vous le savez, les lives, ce n’est pas ce que j’aime le plus chroniquer. Je dis bien « chroniquer » car pour ce qui est de les écouter, c’est vraiment mon truc. D’ailleurs, j’ai grandi avec les meilleurs double lives de l’histoire du hard rock. Si, si ! J’aime entendre le public, l’ambiance. Mais, pour une chronique, à part dire si le son est bon, si le live n’est pas trop mixé, si la setlist est top, si le rendu est bon, c’est assez compliqué, surtout quand c’est un groupe que j’aime beaucoup comme Magnum.
Je vais essayer d’être objectif (j’ai bien dit : « essayer »). Le son est très bon, l’interprétation aussi, la setlist me convient même s’il n’y a pas mes morceaux préférés et le public participe bien. Leur hard rock classieux passe mega bien la barre du live.
Si vous ne connaissez pas le groupe, ce « Live at KK’S Steel Mill » est une bonne occasion de les découvrir et si vous êtes déjà un afficionado du groupe, vous n’allez pas être déçu. Quant à moi, je me le remets très fort, surtout « Kingdom of Madness », mon morceau préféré avec ici une superbe interprétation. Voilà, ça vaut bien 4 pics.
Tracklist :
CD 1 :
- Days Of No Trust
- Lost On The Road To Eternity
- The Monster Roars
- The Archway Of Tears
- Dance Of The Black Tattoo
- Where Are You Eden?
- The Flood
- The Day After The Night Before
CD 2 :
- Wild Swan
- Les Morts Dansant
- Rocking Chair
- All England’s Eyes
- Vigilante
- Kingdom Of Madness
- On A Storyteller’s Night
- Sacred Hour
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by Metalfreak | Oct 23, 2024 | Chroniques
Note du SoilChroniqueur (Olivier No Limit) : 8,5/10
Salut les gens !
Il y a parfois des albums qui tombent sous vos oreilles et qui, très rapidement, s’insinuent en vous comme un état de grâce dispensé par le dieu de la musique qui fait du bruit. C’est ce qui m’est arrivé en découvrant le projet solo de Phil Mogg et qui a pour nom « Moggs Motel ».
Est-ce parce que le chanteur d’U.F.O. fut touché par une crise cardiaque, en pleine tournée d’adieu de ce groupe célébrissime, je ne sais pas, mais ce qui est sûr, c’est que cet album possède une âme.
Il a été écrit en collaboration avec le bassiste et producteur Tony Newton du groupe Voodoo Six et, derrière les instruments, on y trouve le batteur Joe Lazarus et le guitariste Tommy Gentry, ainsi que Neil Carter (guitare, claviers, chant). À savoir qu’il a été enregistré au studio Steve Harris d’Iron Maiden dans l’Essex (Royaume-Uni).
Allez, sans plus attendre, plongeons nous dans quelques titres pour agrémenter mon propos.
« Apple Pie » est un hard rock puissant, qui, je trouve et cela n’engage que moi, possède sur certains passages un léger souffle AC/DC.
« Sunny Side Of Heaven » est plus balancé porté par un souffle rock n’roll, avec en sus une voix féminine qui lui donne un léger aspect sudiste. En parlant sudiste, l’intro de « Face Of Angel » à l’acoustique, est bien vue avec d’un seul coup une sacrée montée en puissance, via un hard rock assez bluesy au tempo lent et au refrain accrocheur.
Arrive un de mes titres préféré avec « I thought I Knew You », un hard rock au riff simple et marquant réhaussé par son refrain mélodique et mélancolique. Bonus pour « Princess Bride » au groove bluesy, en mode mid tempo avec, une fois de plus, cette voix de femme qui accompagne Phil et qui apporte un plus. Après, on calme le jeu sur le magnifique « Others People’s Live », au rythme lent, aux riffs accrocheurs, avec son côté un peu sombre et son orchestration « classique » qui lui donne une vraie profondeur. Un autre de mes titres préférés.
Bref, c’est un album attachant de par l’état d’esprit qui se dégage tout au long de cet album. Ah si, j’allais oublier : il y a des interludes un peu surprenants comme ce « Harry’s Place » où l’on entend de la flûte traversière dans une musique qui me rappelle les bandes son de certains films des années 70.
J’ai lu aussi que certains titres étaient taillés dans le même bois que la période avec Vinnie Moore et celle du début des 80. Honnêtement, je ne saurais vous dire, ayant arrêté d’écouter U.F.O. après le départ de Schenker ; aux fans « au long cours » de juger.
Par contre, ce que je peux vous affirmer, c’est qu’il est inspiré, plein d’atmosphères qui tirent la corde sensible.
De plus, et j’ai failli oublier de le mentionner, on a le droit à tout un chapelet de solos de guitare qui font vraiment plaisir à entendre, tout dégoulinant de feeling et de puissance.
Que du plaisir !
Tracklist :
Apple Pie
Sunny Side Of Heaven
Face Of An Angel
I Thought I Knew You
The Princess Bride
Other People’s Lives
Tinker Tailor
Weather
Harry’s Place
The Wrong House
Shane
Storyville
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by Metalfreak | Mai 24, 2024 | Chroniques
Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10
“Yeah. Très bien bande d’abrutis. Écoutez ça… Et regardez. Ceci est un… Une baguette magique ! Remington à canon double. Calibre 12. La meilleure affaire de chez Prixbas et c’est au rayon armurerie que vous la trouverez. C’est un pur produit du Michigan en Amérique et si c’est américain, c’est bien ! Et on vous la laisse à un prix ridicule de 180 dollars ! Sa crosse est en noyer, son canon est en acier bleu trempé et elle a une détente très sensible ! Chez Prixbas les prix sont bas ! C’EST CLAIR ?! Maintenant je vous jure… Que le prochain primate qui me cherche de loin ou de près… JE LE DÉSOSSE !!”
(Ash, “Evil Dead 3”, 1994)
Ce n’est pas pour me la raconter, mais niveau arme de pure destruction, il y a mieux que ce Remington : il y a la musique d’Evildead !
Pur produit de Los Angeles, les thrashers reviennent avec ce “Toxic Grace”, quatrième album en 37 ans de carrière, le deuxième après le très bon “United $tate$ of Anarchy” et surtout depuis leur reformation en 2016.
Même logo, même personage douteux et zombiesque sur l’artwork et, évidemment, même passion pour le bon vieux thrash metal avec lequel ils se sont fait leurs plus belles lettres de noblesse en 1989 et 1991 avec les albums “Annihilation of Civilization” et “The underworld”.
Et tout ça, avec le même line up que celui du deuxième album.
Autant dire que ça aide en cohésion.
https://youtu.be/YGDGAgS0JDY
Et au final, ces neuf nouveaux titres, s’ils ne sont pas des sommets d’innovations, sont de sérieux concurrents à tout ce que le quintet a sorti de mieux lors des trois précédents albums.
Evildead possède depuis quelques décennies un capital sympathie assez énorme au sein du milieu thrash metal (fans inclus) et ce n’est pas avec ce “Toxic Grace” que ça va changer.
Neuf titres pour autant de petites armes de destruction massive et il est clair que chacune de ces petites merveilles vont mettre à mal toutes les armées des ténèbres et désossera n’importe quel squelette de par la rage toujours présente affichée par le groupe.
Avec des guitares aussi dévastatrices qu’une tronçonneuse et une section rythmique explosive en guise de fusil à canon scié, Evildead se la jouera façon Ash et inutile de préciser que ça va clairement décimer pendant les concert.
Et chacun sait que décimer, c’est gagner !!!
Tracklist :
1. F.A.F.O. (3:30)
2. Reverie (4:15)
3. Raising Fresh Hell (3:28)
4. Stupid on Parade (4:19)
5. Subjugated Souls (4:26)
6. Bathe in Fire (5:24)
7. Poetic Omen (4:48)
8. World ov Rats (1:56)
9. Fear Porn (3:29)
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