Photos + report : Metalfreak

Ce soir, c’est brutal !
L’association Psycho Circle a décidé de nous pousser dans nos derniers retranchements en nous collant trois groupes parmi les plus costauds de la scène hexagonale ! Entre Destinity, Acod et Catalyst, il y avait de quoi effrayer plus d’une âme sensible. On passera vite fait sur les irritants de la soirée, à savoir l’incapacité habituelle de l’Ampérage de nous mettre des lights dignes de ce nom, ainsi que l’accueil déplorable de la part de deux personnes du staff contrastant avec le reste de l’équipe pourtant adorable, mais ce n’est vraiment pas ce qui empêche de passer une excellente soirée au milieu de groupes dont la sympathie n’a d’égale que le talent, et cela ne remet pas en question l’amitié envers ceux qui sont là depuis toujours.

Photos + report : Metalfreak

Ce soir-là, 14 mars dernier, c’était Darkwave !
Les Italiens de The Elephant Man sont venus de notre côté des Alpes pour nous distiller leur hybride rock seventies / synthwave et electro. Et là, le quatuor composé du chanteur / claviériste Maximilian, du guitariste TMY, du bassiste Ivan et du batteur Hälle ont su nous abreuver de ce curieux mélange parfois très sombre ou tantôt dancefloor avec une facilité déconcertante.

Photos + report : Metalfreak

Un groupe qui mêle garage rock et heavy psych au Brin de Zinc ? Jusque là rien d’exceptionnel quand on sait que Thomas, patron bien aimé des lieux, est friand du genre et nous a clairement fait comprendre qu’il s’agissait d’un coup de cœur. Et ça fait bien longtemps qu’on a appris à lui faire confiance sur ses choix de programmation tant il a l’art de nous dégotter de sacrées pépites. Si bien que ce 12 mars dernier, bien qu’étant un mardi, il fallait bien aller se rendre sur place pour constater si le groupe proposé était aussi bien qu’on nous le disait.
Les Anglais de The Black Delta Movement, qui nous viennent tout droit de Kingston-upon-Hull, ont su prouver les dires de Thomas.

Note du SoilChroniqueur (Alain Rebours) : 8/10

Belle surprise pour un fan de la première heure.
Le tigre a gardé ses griffes bien affutées.

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

Je me suis toujours demandé, lorsque j’ai acheté le deuxième album d’Assassin, “Interstellar experience”, comment je l’aurais accueilli si je n’avais pas écouté et adoré “The upcoming terror” avant.
Il faut dire que les deux albums sont sortis à quelques mois d’intervalle : même pas encore remis de la claque prise par le premier album des Teutons, ce deuxième méfait qui présente un nouveau guitariste et un nouveau batteur, plus court, plus compact mais aussi plus varié, montrait le groupe sous un aspect different de l’attitude plus punk de son prédécesseur.

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 10/10

On ne va pas tourner autour du pot 107 ans : lorsque je sentirai mes derniers jours arriver et qu’on me demandera quels albums de thrash metal finiront dans le top10 de ceux que je voudrai emmener avec moi de l’autre côté, il est clair que le premier album du groupe natif de Düsseldorf Assassin en fera partie tant “The upcoming terror” appartient à ceux qui ont marqué mon adolescence et ma vie d’adulte.
C’est bien simple, cet album sorti en 1987, je suis encore capable, 37 ans plus tard, de le chanter par cœur.

Note du SoilChroniqueur (Fast Freddy) : 8/10

En affichant quasiment quarante années au compteur, les chiliens de Pentagram, qui, ne l’oublions pas ont débuté alors qu’Augusto Pinochet était encore au pouvoir, font office de vieux briscards de la scène death-thrash. Malgré un parcours qui ne fut pas celui d’un long fleuve tranquille, avec plusieurs mises en sommeil au fil du temps, Pentagram est toujours présent.

Note du SoilChroniqueur (Fast Freddy) : 8/10

Artiste polyvalente, chanteuse et multi-instrumentiste, auteure et compositrice, Wohosheni est tout cela à la fois, et bien davantage encore, si l’on mentionne également ingénieure du son ou artiste visuelle. C’est aussi le nom de son projet solo dont « One Shard at a Time », album sortant en cette mi-avril, en est la concrétisation.

Note du SoilChroniqueur (Quantum) : 8/10

« Bientôt maître elfe, vous allez pouvoir apprécier l’hospitalier légendaire des nains ; un bon feu, une bière brassée, une belle pièce de viande. Car ceci mon ami est la demeure de mon cousin Balin. Et ils appellent ça une mine. Une mine! » Gimli, le Seigneur des Anneaux

Vous le savez sûrement, si vous connaissez bien le monde metal, que l’impact de l’œuvre colossale de J. R. R. Tolkien est monstrueuse sur la scène. Encore aujourd’hui, et depuis ce que je connais du commencement de l’existence du metal extrême, les ouvrages bien connus comme Le Seigneur des Anneaux et Le Hobbit offrent une véritable opportunité de création. Je suis moi-même un fervent admirateur, et le mot est faible, de l’imagination de ce type, monumentale et intemporelle, qui a crée non pas une fiction, mais un vrai ouvrage philologique avec tout un folklore largement plébiscité encore de nos jours.

Note de la SoilChroniqueuse (HellFé) : 7,5/10

On qualifie de Supergroupe une formation de musiciens ayant déjà acquis une certaine notoriété au sein d’autres groupes.
Whom Gods Destroy ne déroge pas à la règle, le tout nouveau groupe américain se compose de Dino Jelusick (Whitesnake, ex-Trans-Siberian Orchestra) au chant, Ron « Bumblefoot » Thal (ex-Guns ‘n’ Roses, ex-Sons Of Apollo) aux guitares, Derek Sherinian (ex-Dream Theater, ex-Sons Of Apollo, Black Country Communion) aux claviers, Yas Nomura à la basse et Bruno Valverde (Angra) à la batterie.