by Bloodybarbie | Août 31, 2016 | Chroniques
Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8.5/10
Certains arrivent sans crier gare, certains partent sans un merci et d’autres, Without Mercy, reviennent avec un EP de 4 titres, ré-enregistrement de leur EP Reborn de 2014 avec leur nouveau growleur, intitulé Mouichido (« mu ichido » = « Une fois de plus » en japonais, cf. le sous-titre en kanji).
Ces canadiens ont du bouffer un caribou indigeste, vu comme ils ne sont pas contents, voire furieux… ou alors il s’agit d’une truie qu’ils ont mal égorgée à l’instar de la voix d’Alex Friis. S’ils sont peu connus chez nous, ils le sont suffisamment dans leur coin pour convier du guest, en la personne de Mark Hunter (seul membre permanent [lol] de Chimaira) sur « In Waves », le tout sur une autoproduction au son nickel.
Difficile de définir avec exactitude le style de Without Mercy, tant leur Death Metal va piocher dans pas mal d’autres genres, du Technical au Hardcore, de Death à Biohazard en passant par Fear Factory et – évidemment – Chimaira, chaque morceau ayant son identité propre sans que le groupe n’arrive à en dégager une qui le distinguerait des autres dans sa branche. Deathcore sans être catégorisable Deathcore. La zenitude affichée du bonze en posture de lotus de médiation sur la jaquette tranchera de toute façon avec le contenu : l’habit ne fait pas le moine (bouddhiste, en l’occurrence).
https://youtu.be/E35YCft9OxY
Un pas-joyeux bordel très organisé et maitrisé, mi groove rebondissant, mi syncopes, avec le feeling de chacun des intervenants : le gros son et le rebond funky du bassiste Ryan Loewen, la fluidité et le vibrato death de DJ Temple, la nervosité du jeu et la quasi parfaite carritude du batteur Matt Helie – je vais mettre cette « quasi » perfection sur le compte d’une volonté d’un groove dans le ralenti).
J’imagine que l’intérêt de ré-enregistrer un EP, ne connaissant pas l’original qui était déjà leur dernier EP en date, est autre que simplement présenter le nouveau line-up, sinon je pense que toutes ces pistes auraient pu atterrir en bonus tracks sur un album à venir… Dans le cas contraire, il n’apportera pas grand-chose de neuf à ceux qui connaissent déjà les morceaux. Ne pas arrêter de renaitre, c’est bien, mais le syndrome de Lazare a ses limites…
« Plus c’est long, plus c’est bon », certes, mais même si j’avoue que j’aimerais en entendre davantage sur un LP, entendre s’ils tiennent la distance sur la longueur, cet EP est tout à fait honorable et fera craquer pas mal de cervicales.
A écouter en découpant un cerf à la hache.
Tracklist:
1. Worthless (3:48)
2. In Waves (4:06)
3. Burn (4:27)
4. Morphine (5:56)
Facebook: https://www.facebook.com/withoutmercyband
Site officiel: http://www.withoutmercyband.com/
Bandcamp: https://withoutmercy.bandcamp.com/album/mouichido
Youtube: https://www.youtube.com/user/withoutmercyband
by Bloodybarbie | Août 3, 2016 | Chroniques
Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8.5/10
La période d’été est la période des plus grands complexes face aux plus petites choses… Je ne parle pas que de celles dans un caleçon, ou une tentative de slip moule-burnes des plages, on va invoquer les bourrelets disgracieux, le persil qui dépasse du cabas, les cannes cagneuses de Cannes ou autre futilités inhérentes au mal-être créé par la crainte du regard des autres. Avec No Peace, Infrared quant au eux n’ont à souffrir d’aucun complexe et risque de taper comme le soleil : en vous en mettant un grand coup !
En voila un groupe que le Big 4, Anthrax et Megadeth en tête de liste, augmenté d’Annihilator, ne renierait pas. Il est évident que je parle de ces groupes dans leur âge d’or, à savoir la seconde partie des 80’s. Si les UV sont nocifs, Infrared a eu le sien de « old school Thrash » avec mention et le fait bien savoir.
Bon, on ne va pas se mentir, ils n’ont pas inventé le fil à couper l’eau tiède avec cet album, mais on retrouve ce charme vintage avec un son plus propre qu’à l’époque, des idées sympa parmi l’accompagnement fourni en powerchords ayant pour but de laisser la place à la voix, hargneuse et gruntée, une basse qui claque les fesses de sa maman du plat de la main, sonnant comme un mix de celle de Cliff Burton et Dave Ellefson… « Cliché » est le titre qui résume le mieux l’album : la photo n’est pas bonne mais l’on peut y voir le Thrash en personne et la douceur d’un soir… Ils aimaient la musique surtout… Bref, je m’égare, et pas que du Nord. Sur ce polaroid, on trouve aussi quelques traces de Testament – vite, du luminol et appelez Grissom ! – même si je doute qu’Infrared connaisse l’ancien Testament, bibliquement parlant… Quoique… Vu que le groupe a été formé dans les 80’s, puis « déformé », puis reformé en 2014…
Si le premier morceau « Inframental », totalement instrumental, se termine sur un très mauvais ternaire, cliché justement – pas de malentendu, j’aime beaucoup le ternaire, j’ai d’ailleurs un très bon ami ternaire… – « T.O.C. » relève la donne avec un morceau bien catchy. « No Peace » qui s’y enchaine, comme un militant Greenpeace à un arbre, donne furieusement l’envie d’y entendre le brame de Dave Mustaine, tellement c’est inspiré de « Peace sells… but who’s buying ? » On l’entendrait presque rajeunir, tiens – pas de malentendu, j’aime beaucoup les rouquins chanteurs de Thrash, j’ai d’ailleurs un très bon ami rouquin chanteur de Thrash… D’ailleurs, la pochette est au moins aussi moche que ledit album, avec un logo et un titre super mal intégrés. Mais c’est assez logique pour un debute album…
…
Et là, vous vous dites « mais y avait pas que des herbes de Provence dans sa salade : il nous a dit plus haut que le groupe existait depuis les débuts 80’s ?! » Ah oui, je vous avais pas dit : normal que ça sonne old school, vu qu’en fait C’EST old school, il s’agit d’une version réenregistrée de le leur premier album – haaaaaan bah oui, tout s’espique ! C’est pour ça qu’on a l’impression de déjà entendu et que ça colle parfaitement aux canons sonores – pléonasme – du genre, à la limite des clichés du jour d’aujourd’hui – pléonasme également… Et là, on commence à se demander qui a sucé qui dans la petite famille du Thrash, avec ce nouvel éclairage… Beuargl…
Tiens, pour rester dans les clichés, j’étais presque déçu de ne pas entendre une balade thrash, mais le final, « In Search of », symphonisé et pianisé, serait un équivalent et vaut son pesant de cacahuètes sur le comptoir, à coté du pastaga.
En bref, le quatuor de la capitale canadienne – le premier qui dit « Vancouver » a perdu ! – nous fait revivre des amours de jeunesse, voire des amours d’été, des amours mortes qui n’en finissent pas de mourir.
A écouter allongé dans sa tente canadienne – et pas sa tante, parce que là, même pour un amour de vacances, c’est sale ! –, les doigts de pieds en éventail… Rilax…
Tracklist:
1. Inframental (5:44)
2. T.O.C. (5:01)
3. No Peace (4:31)
4. My good Will (4:25)
5. Social Science (5:00)
6. Cliché (2:51)
7. Some Kind of Disease (3:25)
8. Down below (4:14)
9. Untimely Storm (6:35)
10. Thoughts caught (in between) (6:01)
11. In Search of… (2:15)
Facebook: https://www.facebook.com/infraredmetal
Site officiel: http://infraredmetal.ca/
Deezer: http://www.deezer.com/album/12665420
Youtube: https://www.youtube.com/channel/UCu_seD … P2qiM-cKLg
by Bloodybarbie | Juin 15, 2016 | Chroniques
Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8.5/10
Depuis Superbus, la France n’avait plus eu un groupe de rock à chanteuse digne de ce nom, et de qualité. Bon, je m’emballe pas trop, je suis pas non plus un fan du genre (et encore moins de Superbus)… mais quand c’est de qualité, il se faut de le notifier.
Holispark, jeune groupe (un peu plus d’un an d’existence, en fait), nous propose donc son EP The Harvest, autoproduit. C’est bien foutu, c’est kawaii tout plein (cf. le cerisier de l’artwork, artwork trompeur car on s’attendrait davantage à du psyche rock), le trio lillois envoie un rock dans l’esprit mi-Garbage, mi-Avril Lavigne (et un peu de Paramore) qui fleure donc bon pas que le cerisier, mais aussi les fin 90’s, tant dans la musique que les paroles.
https://youtu.be/jqpJhUxfQ-w
Six titres rock alternatif, bien menés, qui se laissent écouter directement, se laissent fredonner immédiatement, sans se prendre la tête, sans complexité d’écriture, mais tout concorde au timbre de la voix prenante de Manon Hollander – probablement rien à voir avec l’actrice au même patronyme, rousse également – qui donne dans les variations d’énergie aussi bien dans la puissance à deux doigts du cri sur « Light » que dans la tendresse de la ballade « Slippery Slope » qui nous emmène directement dans Dawson’s Creek(Vous vous souvenez ? La série d’ado des 90’s qui a révélé Katie Holmes, ex-madame Cruise et Jason Van der Beek).
Un EP prometteur qui nous laisse souhaiter une bonne continuation à ce groupe, une suite de plus longue durée (tant en version album qu’en carrière), ainsi que de ne plus avoir besoin de musiciens additionnels en se créant un line up fixe.
A écouter en ressortant ses jeans déchirés… Ah bah non, chuis con : c’est revenu à la mode…
Tracklist:
1. Win or learn (3:04)
2. Tonight (3:11)
3. Light (2:46)
4. Disposable Friend (3:33)
5. Further (4:14)
6. Slippery Slope (4:07)
Facebook: https://www.facebook.com/holisparkband/
Site officiel: http://www.holispark.com
Deezer: http://www.deezer.com/artist/9703086
Youtube: https://www.youtube.com/channel/UCcI3hk … hV0ruIZxOw
by Bloodybarbie | Avr 7, 2016 | Chrocorico Soil, Chroniques
Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10
L’équation du jour, c’est de prendre les quatre membres de Worn-Out, d’échanger les instruments du bassiste et du guitariste, de virer les éléments rock ‘n’ roll et industriels de leur musique pour la transformer en un (death) thrash metal fortement teinté hardcore, et vous obtiendrez Khasm !
Bref, les deux acolytes Christophe et Matt, qui avaient fait leurs premières armes avec Force Fed, continuent de s’acoquiner et de partager leur amour du thrash et du hardcore, old school de préférence avec déjà leur troisième formation !
Exit Worn-Out ?
Toujours est-il que les quatre titres de leur EP « Fenris » sous le nom de Khasm ne sont ni plus ni moins que ce que le groupe a proposé de meilleur, que ce soit sous Force Fed ou sous Worn-Out !
Et quelque part, en soi, c’est déjà une petite performance : que ce soit le hardcore de Force Fed ou le … metal harcore industriel deWorn-Out, la qualité était au rendez-vous !
Là, aucune fioriture, aucun remplissage inutile : c’est du direct, du in-your-face, de l’invitation au pogo ou autre circle pit tout azimut !
Enregistré, produit, mixé et masterisé par Jocke Skog de Feared et ex-Clawfinger, responsable du son entre autres de Crucified Barbara, Die Krupps, Entombed, The Haunted ou autre Scar Symmetry, l’EP jouit d’un son pour le moins énorme qui met en valeur chaque instrument !
Non, ça ne plaisante pas et Khasm arrive à reléguer Force Fed au rang de chansonnette de par la brutalité, la violence et l’aspect urgent des quatre titres !
D’entrée, avec « Fenris », le ton est donné : l’intro à la basse donne de suite la sensation que le quatuor n’est pas venu pour nous conter fleurette mais bien pour en découdre !
Le chant est à nouveau partagé entre Matt et Christophe, comme au bon vieux temps et le titre nous donne la sensation d’un Force Fed sous amphétamines.
Et ce n’est pas avec « No more justice » que les choses vont se calmer, bien au contraire : là on est carrément dans le passage à tabac pur et simple !
Le titre démarre tambour battant sur un gros riff thrash bien speed avant qu’un mid tempo assassin prenne le relais. Avec cette alternance de blasts violents et de riffs d’une lourdeur abyssale, on attend déjà d’entendre ce que ça va donner en live mais ça sera prétexte à un gros bordel dans la fosse !
“Nightwash”, sur lequel le guitariste Per Nilsson (Scar Symmetry) vient poser un solo, propose une rythmique entêtante sur laquelle le secouage de cervicales se fait de façon naturelle.
Quant au final et plus court « Turmoil », on a droit à nouveau à un catalogue de riffs thrash mid tempo assassins avec un chant toujours bien haineux !
Pour un premier jet sous ce nom, Khasm frappe fort d’entrée et nous balance quatre uppercuts assénés avec une violence bien salvatrice et mettra d’accord bien du monde quant au potentiel de cette formation composée de quatre membres déjà bien aguerris.
On attend de voir ce que ça donnera sur un album complet : une chose est sûre, les douze minutes proposées sont déjà bien convaincantes.
A suivre !
Tracklist :
1/ Fenris (3’20)
2/ No more justice (3’00)
3/ Nightwatch (3’28)
4/ Turmoil (2’37)
Facebook : https://www.facebook.com/khasmofficial
BandCamp : https://khasm.bandcamp.com/
by Bloodybarbie | Avr 2, 2016 | Chroniques
Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8.9/10
« La luxure, c’est décidément mon péché préféré »… On dirait Al Pacino dans L’associé du Diable, hein ? Non, lui, c’est « la vanité », mais c’est intéressant de voir qu’encore actuellement, et même si c’est le péché abordé de la manière la plus trash – et pas thrash – dans Seven, tout ce qui touche au cul – et touchez pas au mien – reste encore bien tabou. Parmi les 7 péchés capitaux, ça reste le moins évoqué publiquement : on est tous des radins, gourmands, paresseux, orgueilleux, colériques, envieux en puissance… Mais la luxure…
Parlons de MollLust maintenant et de leur album In deep Waters.
Il y a plusieurs formes de luxure et la leur est celle d’un Metal symphonique bien barré, limite sorti d’un asile psychiatrique, tant la schizophrénie latente y est présente. On est loin des canons usuels de ce genre de Metal. Quand le clip [m’]évoque un passage du film bien malsain Theatre of Bizarre, la musique n’en est pas si éloignée, avec son ambiance gothique. Rien d’anormal si d’après les classifications et les étiquettes, le Metal sympho – surtout celui « à chanteuse » – en serait le descendant de première lignée.
« The heart is classic, metal is the pulse. » Leur credo résume assez bien l’esprit de la musique qu’on peut entendre sur ce long album : 74 minutes de ce qu’on qualifierait à tort de « Metal symphonique », vu que la part metal est secondaire dans leur conception de la composition, et que qualifier de « symphonique » un instrumentarium acoustique réduit au quatuor à cordes – et encore, une version originale du quatuor sans alto mais avec contrebasse – et piano, avec un enchevêtrement de voix lyriques serait également réducteur. Ce serait davantage, comme le groupe le signifie, de l’« opera metal » – appellation littéralement erronée également – mais un opéra d’un genre particulier.
Je vais vous épargner la liste trèèèès exhaustive des références à la musique SAVANTE : encore un terme mal attribué que de parler de musique classique, approche compositionnelle qui ne représente qu’une période de l’Histoire de la Musique, au final assez peu exploitée par MollLust – à part peut-être un ou deux finale dignes des cadences de Haydn. Ici, tout n’est que désordre mais beauté, luxure, vacarme et volupté. La sonate pour piano de Bela Bartok vient copuler avec le Lied schubertien, en threesome avec le quatuor à cordes de Beethoven faisant au passage une grosse caresse à Nicolo Paganini, Antonio Vivaldi et Claude Debussy – oui, je sais, ça parait antithétique, stylistiquement et historiquement, mais ça rimait bien – vautrés sur un lit préparé par les disharmonies et dissonances atonales d’Anton Webern ; un concept digne de John Cage.
De cette schizophrénie et luxure, on retire également que la tenue de rigueur se situerait davantage dans le cuir-latex moulant et fetish que celui du queue-de-pie et robe de soirée.
Exubérance et extravagance sont le duo opéresque bivalent de l’opus qui, tel celui des Fleurs de Thaïs, nous emmène dans un univers complètement baroque (je ne par le pas de la période, mais du coté déroutant et étrange) plus proche d’un gothique Romantisme noir que de la violence du Metal, chose assez inédite pour le coup dans notre monde musical et qui vous la colle demi-moll. Au passage, le « moll » de « MollLust » fait évidemment référence au « bémol » qui sert d’indication de tonalité dans les catalogues d’œuvres des compositeurs savants. Bon, vous l’aurez compris, c’est assez élitiste, et même les plus fins métronomes que vous êtes se demanderont pourquoi le tempo fluctue assez fréquemment : simple, l’omniprésence des rubato (variation volontaire de tempo) très typée période Romantique.
Au-delà de ça, les références textuelles ainsi que celles des intitulés font la part évidente à la musique savante, en français (la Mélodie Française), allemand (le Lied entre autres), italien (tout le coté diva et bel canto des cantors et cantatrices, ainsi que les premiers virtuoses) et anglais (le théâtral de Haendel et Purcell par exemple). Mais on note aussi de nettes évidences littéraires à Milton (le « Paradis perdu » qui sert de titre à un morceau… mais de trame également à Seven… incroyable coïncidence, dites donc !) et Goethe ( les « filles du Roi des Aunes », référence au Erlkönig mis en musique par Schubert).
Dans le même ordre d’idée, ne vous attendez pas à trouver de la structure couplet-refrain… ça, c’est bon pour la musique populaire (même si les techniques et sonorités slaves au violon sont davantage liées à la musique traditionnelle populaire, elle).
Ce troisième opus du groupe de Leipzig – la patrie de Bach, Wagner, Mendelssohn et Schumann, y a pas de hasard – est donc musicalement totalement décadent et chamarré ; le bémol évident est sa difficile accessibilité, tout album luxuriant soit-il pour les amateurs du genre, ce In deep Waters nous enfonçant toujours plus en eaux troubles dans un esprit de démence latente insidieux, de son « Ouvertuere » dramatique jusqu’au « monde des rêves » (« TraumWelt ») lugubre dans lequel il nous fait sombrer. Si vous aimez ce genre d’ambiance intrigante, je vous recommande également, dans un tout autre domaine, d’écouter l’OST du jeu The Rule of Rose (sur PS2) dans la même veine d’écriture « classique » – hum – à la fois mélancolique et sinistre.
A écouter en rédigeant un cadavre exquis devant une danse macabre.
Tracklist:
1. Ouvertuere Nr.2 (3:09)
2. Unschuld (4:01)
3. Evenfall (4:47)
4. Paradis perdu (6:25)
5. Voices of the Dead (6:05)
6. Paradise on Earth (5:28)
7. Spring (4:37)
8. Lampedusa (3:37)
9. König der Welt (5:55)
10. Number in a Cage (4:48)
11. Papa (5:03)
12. Passage nostalgique (1:27)
13. Sabrina (7:48)
14. Erlkönigs Töchter (5:27)
15. TraumWelt (5:42)
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Site officiel: http://www.molllust.com/en/
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