Line-up sur cet Album
Steve Tucker – Basse, Chant / John Longstreth – Batterie / Gene Palubicki – Guitares.
Style:
Death metalDate de sortie:
28 novembre 2025Label:
Agonia RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
Alors celui-là, il était espéré.
D’autant plus que leur premier EP éponyme de 2022 avait déjà commence à mettre tout le monde d’accord ! Bon sang, les titres étaient déjà époustouflants, sans parler de cette reprise de « Nuclear winter » (Sodom)…
“The conquering darkness”, premier full length du trio Floridien Malefic Throne, confirme ce qu’on a pu penser de leur enregistrement d’il y a trois ans : c’est que ça sait taquiner du manche, de la baguette et du chant en crypté, dans ce groupe.
Tu penses vouloir leur donner une quelconque leçon de death metal ? Tu vas voir avec quelle force ils vont te coller un coup de Trafalgar dans la lunette arrière, les trois vilains garçons.
Tu penses, quand tu as le batteur John Longstreth (Dim Mak, Hate Eternal, Krokmitën, Neurectomy, Origin, ex-Malicious Intent, ex-Possession, ex-Crator, ex-Gorguts, ex-Skinless, ex-The Red Chord, ex-Unmerciful, ex-Angelcorpse), le guitariste Gene Palubicki (Demonized, Hexorcist, Perdition Temple, ex-Angelcorpse, ex-Apocalypse Command, ex-Blasphemic Cruelty, ex-Impiety, ex-Anal Blast) et pas moins que monsieur Steve Tucker (Arise from Worms, Morbid Angel, ex-Merciless Onslaught, ex-Warfather, ex-Ceremony, ex-Nader Sadek, ex-UnderCurrent) à la basse et au chant, tu peux de suite imaginer que ce que tu vas entendre va être un sommet de technique et de brutalité.
Et on ne s’y trompe pas : pendant huit titres et trois quarts d’heure, c’est une veritable déflagration sonore que tu te prends entre les deux oreilles ! Ah ça, ils te paraissent loin, les “Altars of madness”, “Exterminate”, “Legion”, “Retribution” ou autres sommets du death metal US de la grande époque !
“The conquering darkness”, c’est tout le chaos d’une musique glauque, technique et menée sur des tempos qui défient les lois de la vitesse, avec une capacité à te coller de l’ambiance morbide au simple moyen d’une décélération oppressante et d’un chant des plus caverneux.
Oui, d’entrée, la bande à Tucker a décidé de nous coller leur propre “Altars of madness” avec une virulence dévastatrice : chaque titre passe à vitesse grand V sans que quiconque ne soit en capacité de pousser un bâillement d’ennui.
J’t’en foutrais oui, ça défile tellement vite que tu arrives à la fin de l’album au bout de 45 minutes sans que tu ne vois le temps passer, tout en sentant que tu te prends pleine face un pur moment de brutalité exceptionnel (bon sang, « Born of plague », un truc de dingues…) qui ne peut t’empêcher de pousser un soupir de satisfaction à la fin de l’album !
Et difficile de sortir un titre par rapport aux autres.
D’aucun reprocheront un côté trop homogène à l’ensemble ? Qu’ils le réécoutent : cet album fourmille d’une multitude de petits détails qui nécessitent plusieurs écoutes pour en extraire le nectar !
Et le pire, c’est que dans ce magma de violence maitrisée, on ne peut s’empêcher de penser qu’on tient là certainement un des albums de death metal les plus aboutis et ambitieux depuis belle lurette !
Autant en profiter un maximum…
Tracklist :
Blasphémait Desecration (06:17)
The Voice of My Ghost (06:21)
Athirst for Dissonance (5:13)
Born of Plague (4:52)
Divine Tragedy (4:21)
Carnage of the Forgotten (5:15)
When Our Shadows Align (5:22)
Forged of Stone (8:16)















Laissez un commentaire