Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9,5/10

La vache ! Ca c’est de la surprise !
Et j’avoue, je ne l’ai pas vue venir…
Il y a eu par le passé un bon nombre d’albums, dans le heavy metal, qui m’ont fait un effet bœuf dès la première écoute, et ce “Dreamruler”, troisième offrande des Grecs de Steel Arctus après les déjà excellents “Fire and blood” (2020) et “Master of war” (2022), je peux déjà le ranger précieusement aux côtés de quelques “The warning” (Queensrÿche), “Transcendence” (Crimson Glory), “Something wicked this way comes” (Iced Earth), “Kings of metal” (Manowar) ou “Defenders of the faith” (Judas Priest).

En effet, Steel Arctus propose en onze titres tout ce que j’aime dans le heavy metal épique !
Des morceaux de bravoure en veux-tu en voilà, du couplet / refrain imparable, du choeurs bien viril, quelques nappes de claviers aussi impalpables qu’indispensables, un soin particuliers aux effets, du rythme variable, un chant divin, des solos de tueurs… et ne parlons même pas de la pochette.
Bref, toute la panoplie du parfait “”true” metal est parfaitement intégrée dans la musique du quatuor de Thessalonique.

Et c’est que le groupe a eu vite fait de se mettre au diapason : formé en 2020 par le guitariste Thanasis « Nash » Gousis, Steel Arctus s’est mis en tête de suite d’incarner l’esprit du metal héroïque : un premier album,“Fire and blood”, a vu le jour la même année et a de suite mis en valeur le concept du groupe, centré autour d’un guerrier et qui puise son inspiration dans la mythologie Grecque, les sagas de J.R.R. Tolkien, H.P. Lovecraft ou le grand ami de ce dernier Clark Ashton Smith.

Et on ne va pas se mentir : ce troisième album et bourré d’hymnes épiques, de riffs dévastateurs de tueurs, le tout magnifié par le chant de Tasos Lazaris que ne renierait pas un certain John Patrick McDonald Jr., plus connu sous le pseudo de Midnight, qui a fait les beaux jours de Crimson Glory et trop tôt décédé en 2009, à seulement 47 ans d’un anévrisme de l’aorte abdominale.

Une chose est sure, si Steel Arctus ne révolutionne pas le genre et cherche à perpétuer les valeurs d’un heavy metal tout ce qu’il y a de puissant et d’authentique, ce “Dreamruler” s’annonce d’ores et déjà comme une référence dans le genre : inutile de préciser que si cet album était sorti à la fin des eighties, il serait depuis longtemps classé au milieu des albums cités en introduction tant il recèle de tout ce que le plus difficile des metalleux est en droit d’attendre.

Et surtout, il n’y a absolument rien à jeter de la première à la dernière seconde de ce “Dreamruler” qu’il convient de s’écouter plusieurs fois d’affilée pour s’imprégner de toutes les subtilités qui pululent dans cet album plus riche qu’il n’y parait…

Bref, à se délecter sans la moindre moderation !

Tracklist :

Cry for Revenge (4:10)
Defender of Steel (3:59)
Fate of the Beast (3:53)
Dreamruler (4:34)
Wicked Lies (4:51)
Fires of Death (4:34)
Riding Through the Night (4:21)
Glory of the Hero (4:39)
Will to Power (3:50)
Legend of the Warrior (6:34)
Onar (όναρ) (2:07)

 
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