Note du SoilChroniqueur (Ascirias) : 8.5/10

Si la production de l’album précédent Beyond The Fallacy n’était pas en adéquation avec la musique du quatuor parisien, maintenant ce n’est plus le cas avec Auakistla;
Seide possède enfin un son à la hauteur de la qualité musicale du groupe, qui possède sur cet album une identité sonore plus organique permettant ainsi de rendre hommage à sa musique.

Même si le groupe distille une musique violente correspondant à merveille au dégoût de l’humanité qu’ils assument au travers de ses titres, l’intro acoustique de la « Danse des Pendus » viendra adoucir cette déferlante de haine.
Les blasts sont bel et bien présents sans devenir assommant, les changements de rythmes dans les morceaux offriront quelques bouffées d’oxygène pour l’auditoire, ainsi vous profiterez de cette atmosphère pesante sans que celle-ci ne devienne insupportable.

Vous ressentirez un certain malaise vous étreindre à l’écoute de ces 8 titres, un malaise agréable tant et si bien que l’on parcourt Auakistla avec beaucoup de plaisir.
Vous n’aurez aucun mal à y revenir bien au contraire.
Quelques surprises vous attendront au détour de cette écoute « Feu De Joie » en est un parfait exemple, je pourrais aussi citer « Exécrable Créature » qui s’achève en apothéose.
Un mélange de sentiments vont s’entrechoquer tantôt haineux, tantôt torturés.
La voix de Count D contribuant énormément à ce ressenti, qui, au fil de ses interprétations va enrichir l’expérience Seide.

Dans cet opus, pas de démonstrations techniques incroyables, cependant chaque titre présente une richesse qui lui est propre et tout l’intérêt du combo réside en cela.

Une atmosphère complexe de par ses changements de rythmes et de mélodies mais parfaitement maitrisée, une belle surprise à écouter avec beaucoup d’intérêt.

Tracklist :

1. Les Repus d’Avant l’Apocalypse (6:38)
2. Exécrable Créature (4:49)
3. La Bête Humaine (4:28)
4. La Danse des Pendus (4:41)
5. Feu De Joie (1:19)
6. Noche Triste (3:44)
7. Insectes (4:50)
8. Sécheresse (6:32)

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