Sanctuary – Resilience

Le 28 novembre 2020 posté par Bloodybarbie

Line-up sur cet Album


  • Julien Dumortier - Batterie
  • François Vesin - Chant, Guitares
  • Sonny Bellonie - Basse
  • Guest : Axel Hurard - Claviers.

Style:

Black metal symphonique

Date de sortie:

27 novembre 2020

Label:

Autoproduction

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10

La resilience !
Vaste sujet…
En psychologie, c’est le phénomène par lequel un individu va réussir à surmonter psychiquement un trauma et se reconstruire.
Le psychanalyste / psychiatre Boris Cyrulnik l’affirme : “Le malheur n’est jamais pur, pas plus que le bonheur. Un mot permet d’organiser une autre manière de comprendre le mystère de ceux qui s’en sont sortis : la résilience, qui désigne la capacité à réussir, à vivre, à se développer en dépit d’adversité”.

La lecture de la bio est en adéquation avec les propos du docteur Cyrulnik : “Ici (dans cet album), nous le verrons comme le processus par lequel l’individu parvient à refaire émerger un moi sain, après avoir combattu ses démons intérieurs, responsables d’une vision déformée et dégradée de sa personne. “Resilience” raconte les pérégrinations mentales d’un être en lute contre lui-même, ses victoires et ses rechutes. Un cheminement qui oscille constamment entre désespoir et rage de vivre”.

Et les titres sont parlants : j’avoue, la photo à un niveau anglophonie qui m’est trop limité, ne pas trop m’être penché sur les textes de l’album. Je le ferai, à grands renforts de Google Traductions ou de toute autre façon d’y arrive, ne serait-ce que pour comparer avec ma propre existence par rapport à des souffrance endures qui me sont désormais très lointaines.

La résilience, c’est l’art de naviguer dans les torrents”, c’est toujours Boris Cyrulnik à l’origine de cette citation : Sanctuary, pour ce deuxième album après Le Choix du Mal (2018), navigue dans ceux d’un black / death metal symphonique du plus bel effet ! Les ombres combinées de BehemothDimmu Borgir , Carach Angren ou les compatriotes d’ Anorexia Nervosa sont plus que palpables.
Mais avec une personnalité qui est propre aux Parisiens de Sanctuary !

En sept titres pour un petit peu plus de 42 minutes, Sanctuary nous livre une copie parfaite : une dominante black metal niveau musique, un chant plus growl que criard, un clavier omniprésent : Resilience est une parfaite interprétation de tout ce que le metal extrême dans sa forme la plus symphonique peut apporter !
J’ignore à quel point l’écriture de cet album est autobiographique – si tant est qu’elle l’est – mais la musique de Sanctuary arrive à elle toute seule à nous repousser dans nos derniers retranchements : de la première minute de “At the Gates of Dementia” à la dernière seconde de “When the Man Shines”, on nage dans le grandiose, on sent en outre qu’un soin particulier a été mis pour les effets et les atmosphères afin d’arriver à nous faire entrer dans les émotions dans lesquelles le groupe veut nous emmener !
Du grand art !

Et sur la version CD, après trente seconds de blanc, le groupe nous gratifie d’une excellente reprise de “Inner Sanctum” des indéboulonnables Behemoth, histoire de finir en beauté un album en tous points réussi !

Et je conclurai ces quelques lignes à nouveau par une citation de Boris Cyrulnik : “Si la souffrance contraint à la créativité, cela ne signifie pas qu’il faille être contraint à la souffrance pour devenir créatif”.

Tracklist :

1. At the Gates of Dementia (5:20)
2. Mental Battlefield (5:24)
3. Ghosts (6:53)
4. Rise of the Unpossessed Self (5:01)
5. From the Depths (6:32)
6. I, the Resilient (6:53)
7. Where the Man Shines (6:31)
8. (-) (0:30)
9. Inner sanctum (reprise Behemoth – hidden track) (5:09)
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