Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

Formé il y a 35 ans, une première vie à sortir des demos et des splits à la pelle entre 1991 et 1992, un arrêt entre 1995 et 2013, c’est à partir de 2014 que les Chtimis de Putrid Offal ont vraiment (re)pris le taureau par les cornes et commencé à sortir EPs (“Suffering” et “Anatomy”) et albums (“Mature necropsy”, “Sicknesses obsessions” et maintenant “Obliterated life”), non sans oublier une compilation (“Premature necropsy”) et un live enregistré au Hellfest 2017.

Putrid Offal fait partie de ces pointures du death / grind en France qui jurent par la brutalité et la vitesse d’exécution
On nage une fois de plus entre les débuts des chirurgicaux Carcass, Napalm Death ou Pungent Stench des années 90 avec une production des plus brutes.

Dualité de chant, riffs rapides et brutaux, section rythmique ultra rapide et d’une précision diabolique, Putrid Offal s’y entend pour nous déverser son fiel sans discontinuer pendant 34 minutes et la bagatelle de 14 titres vénéneux au possible.
Au mieux, ils arrivent à casser la dynamique par des passages plus ambiant à haute teneur effrayante.

Je vous le confirme, la musique de Putrid Offal offre un sommet de brutalité, à l’instar des Benighted, Mortuary ou autres poètes du même tonneau.
Ca défouraille tout sur son passage, chaque titre est une pure décharge d’ultra violence et même lorsqu’ils ralentissent un rien le tempo (le quasi doom “The black veil” empli d’une colère froide), ils arrivent à se montrer implacables.

Du grand art !

Tracklist :

The Sweet Fragrance (1:44)
Boning Hall (1:55)
Life Consumed (2:07)
Meat Stall (2:24)
Entrails Emancipation (1:06)
Privilege of Pain (4:53)
Darkness Awaits (4:25)
Sanguis in oris (1:59)
Mass Murder (2:40)
Agony Prevails (0:29)
Messy Flesh (2:45)
Ribcage Blues (0:48)
The Black Veil (3:13)
Theatrum anatomicum (4:20)

 
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Chronique “Anatomy”
Chronique “Sicknesses obsessions”