Nitrogods – 10 Years of Crap

Le 28 juin 2022 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


  • Claus "Oimel" Larcher - Chant, Basse
  • Henny Wolter - Guitares, Chant
  • Klaus Sperling – Batterie

Style:

Hard Rock

Date de sortie:

27 mai 2022

Label:

Massacre Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

« Le rock est la foutue meilleure drogue du monde », disait Bon Scott…
Il avait putain de raison !
Et quand on nous balance un double album live d’une telle qualité, on n’en a pas fini avec cette addiction. Mais on s’en fout, aucun risque d’overdose, c’est bon, c’est du plaisir brut disséminé par paquets de décibels entiers grâce à un trio capable de nous ouvrir les portes du rêve avec une clé de sol…

Le trio de Teutons flingueurs a décidé de nous faire passer un putain de moment de rock ‘n’ roll et on est gâté : 77 minutes, bordel, avec 19 titres (dont un court solo de batterie) percutants à souhait qui font passer le temps de l’écoute à vitesse grand V, avec un son qui met bien en valeur l’énergie déployée sur scène.
Les indécrottables de “No Sleep’til Hammersmith” vont mettre ce live mythique de côté le temps de s’ingurgiter ce “10 Years of Crap” et se rendre compte que ce double album risque fort d’avoir sa place au milieu d’autres live tout aussi mythiques.
Non mais franchement, ils ne sont que trois pour foutre ce bordel !
Alors oui, ça surfe à fond les ballons sur le bon vieux rock overspeedé à la Motörhead qu’ils ont fait partouzer jusqu’à plus soif avec les Rose Tattoo, AC/DC, Thin Lizzy, Led Zeppelin ou Status Quo !
Tu parles d’un melting pot : en tous cas, ils ont réussi à concentrer tout ce que le (hard) rock a enfanté de bon pour en proposer un rendu des plus efficaces.
C’est donc à du gros hard rock qu’on a affaire, celui qui flirte avec le punk (un peu), le blues (parfois), le heavy metal (beaucoup), mais surtout celui qui pue bon le mélange d’effluves entre sueur, huile de moteur, clope et relents de whisky !

Ne tombez malgré tout pas dans le piège des trop grosses comparaisons avec la bande au regretté Lemmy : même si les influences sont palpables, Nitrogods diversifie beaucoup sa musique pour en ressortir l’essence même du bon vieil hard rock, avec toute la bonne humeur, l’énergie communicative et les excès inhérents au genre.
Ce live est l’archétype de l’enregistrement qui passera les époques et ne prendra pas une ride au point d’en devenir intemporel.
Le groupe le dit lui-même : “We may still look young but believe it or not: We’re old. It’s rock ‘n’ roll that kept us young. So DO that rock ‘n’ roll !… and enjoy this great album !
On va s’géner, tiens !

Et puis, ce n’est pas pour faire encore des comparaisons avec Motörhead mais, les trois rockers, là, ben ils partent en tournée avec Phil Campbell and the Bastard Sons
Hep hep, pensez à la France les mecs, y a une belle fanbase ici aussi !

Tracklist :

CD 1 :
1. Black Car Driving Man (3:29)
2. Gasoline (2:57)
3. At Least I’m Drunk (4:46)
4. Breaking Loose (3:51)
5. Boogeyman (4:09)
6. A Los Muertos (3:22)
7. Back Home (4:21)
8. Rifle Down (6:29)
9. Lipsynch Stars (6:40)

CD 2 :
1. Nothing But Trouble (3:13)
2. Damn Right (3:51)
3. Rancid Rock (2:48)
4. Drum Solo (1:27)
5. Wheelin’ (3:43)
6. Rats & Rumours (3:24)
7. Take It to the Highway (5:33)
8. Whiskey Wonderland (5:28)
9. Wasted in Berlin (3:52)
10. We’ll Bring the House Down (3:46)

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Chronique “Rats and rumours”
Chronique “Rebel dayz”

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