Mindlag Project – Exophronicon

Le 25 juin 2025 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


  • Manu Martinez – Chant, Guitares, Claviers
  • Romain Dallier – Guitares, Violoncelle
  • Matthieu Mélero – Chant
  • Florent Marschal – Basse
  • Julien Martinez – Batterie

Style:

Metalcore

Date de sortie:

09 mai 2025

Label:

Batcat Records

Note du SoilChroniqueur (Alain The Red) : 9/10

 

Plongée abyssale dans l’univers de Mindlag Project – « Exophronicon« . Dès la première écoute, c’est clair : on n’est pas là pour beurrer les tartines. L’album frappe, surprend, bouscule. Aucune trace d’ennui dans ce chaos organisé. Je découvre Mindlag Project sans a priori, vierge de tout préjugé, et autant dire que la claque est belle. Jon de Grimpcelat (le cerveau derrière cette messe noire) et sa confrérie obscure ne sont pas venus pour distribuer des fleurs : ils balancent un opus ciselé, intelligent, et furieusement habité. L’entrée en matière est soignée : « Exophronicon », titre éponyme, débute sur des notes de piano presque trompeuses, une douce illusion avant la tempête.

Puis « Shrapnel » débarque, plus tranchant qu’un lancer de hachoirs dans un pogo : hurlements possédés, refrains aériens, l’alternance des voix te fait l’effet d’un ascenseur émotionnel qui descend directement en enfer.

« Alea Jacta Est » ne perd pas de temps : les riffs t’écrasent, la batterie galope comme un cheval de guerre, et malgré cette brutalité, les refrains t’embarquent dans une envolée presque lyrique. Ici, rien n’est linéaire. Chaque morceau est taillé au scalpel, comme une œuvre de joaillerie démoniaque. Puis vient « Cast a Shadow », respiration mélancolique au cœur de la tempête, qui n’est pas sans rappeler un Nirvana en pleine descente aux enfers.

Mais le calme est bref. « Eros Thanatos » surgit, sombre et cinématographique, parfait pour une bande-son de film où tout le monde finit mal. On adore. « Crève », avec un nom pareil, ne fait pas dans la dentelle : tempo lourd, batterie qui martèle comme un cœur en crise, voix torturées et claires qui dansent un slow macabre. « Érébos », douceur du piano en intro pour t’emmener sur des chemins tortueux, Chœurs mélodiques et ces hurlements de Fabien venus d’un autre monde donne un mélange sucré-salé qui exalte les papilles. « Triumvirat », violoncelle et voix chuchotées qui te prennent par la main pour te jeter dans une mélancolie majestueuse.

« Dédale », suivi de « 10H57 », t’entraînent dans un labyrinthe sonore où les murs suintent l’angoisse : changements de rythme, voix déchirées, refrains clairs mais toujours sombres — une valse schizophrène et hypnotique. Et pour finir en beauté, ou en chaos total, « Mekhrath », entièrement porté par le violoncelle, vient clore l’album comme un générique de fin dans un film post-apocalyptique. Ce disque, c’est un rituel, un voyage initiatique à travers les ténèbres. Il ne se livre pas d’un coup. Il s’écoute, se réécoute, se redécouvre. Chaque passage cache un détail, un frisson, une étincelle noire, à l’image du cover de l’album. Sur ce, je pars explorer les anciennes incarnations de Mindlag Project. J’ai visiblement quelques offrandes à rattraper avant la prochaine messe noire.

 

Tracklist :

  1. Exophronicon (5:27)
  2. Shrapnel (3:35)
  3. Alea Jacta Est (2:22)
  4. Cast a Shadow (4:23)
  5. Eros & Thanatos (2:48)
  6. Crève (3:17)
  7. Erebos (3:07)
  8. Triumvirat (3:53)
  9. Dedale (0:35)
  10. 10h57 (5:12)
  11. Mekhrath (4:53)

 

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