Line-up sur cet Album
Bruno Laguide – Batterie / Thierry Huylebroeck – Guitares / Rodolphe "Rudy" Bousquet – Guitares / Jean-Michel Berger – Basse / Stéphane Graziani – Chant.
Style:
Heavy metalDate de sortie:
06 octobre 2025Label:
Musiko EyeNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Personnellement, je n’y croyais plus !
Les Parisiens de KOB n’avaient pourtant pas donné signe de vie depuis leur reformation en 2016, du moins discographiquement parlant jusqu’à aujourd’hui.
Actifs entre 1976 et 1979, puis de 1982 à 1987 sous le nom de Wotan avec deux démos à leur actif, reviennent en 1997 pour une période de 15 ans d’activité avec trois albums à la clé, les excellents “Mekanism of time” (2002), “Strafe the underdogs” (2004) et “Close to dawn” (2009) avant de se séparer en 2012.
En 2016, les opiniâtres Bruno Laguide (batterie) ainsi que les guitaristes Thierry Huylebroeck et Rodolphe « Rudy » Bousquet décident de remettre le couvert avec le bassiste Jean-Michel Berger (ex-Skeleton Crew) et le chanteur Stéphane Graziani (ex-Nightreaper).
Il aura fallu attendre neuf longues années pour entendre un successeur à “Close to dawn”, sept nouveaux titres accompagnés de deux titres live : “Last dawn” (issu de “Strafe of the underdog”) et “Heroes die young” (tiré de “Mekanism of time”).
KOB, avec ses trois premiers albums, nous prouvait dans la première décennie des années 2000 son amour tant du Judas Priest que (et surtout) de l’Iron Maiden des années 80, et également à toute cette tripotée de groupes précurseurs du heavy metal en général et de la NWOBHM en particulier.
Maintenant, on ne va pas se mentir, quand un groupe garde les mêmes guitaristes depuis ses débuts, il n’y a que rarement une grande révolution dans sa musique. Et là, pour le coup, ces amoureux du bon vieil heavy metal ne vont pas se trahir, loin de là !
Le quintet nous distille toujours ce nectar de pur heavy metal, toujours très bien composé et interprété, avec une facilité qui frôle l’insolence.
Clairement, les sept nouveaux titres prouvent qu’ils ont très bien appris “le petit Iron Maiden illustré” des grandes heures, celui entre “The number of the Beast” et “Fear of the dark”.
Mieux encore, avec Stéphane Graziani, ils se sont dégotté un chanteur au timbre très proche du Bruce Dickinson de cette même époque, et pour couronner le tout, les deux guitaristes continuent de nous coller des duels de guitares impeccables, avec des riffing en mode twin guitars. Que demander de plus ?
Du pur heavy metal qui s’acoquine quelque peu avec le speed metal ? Y en a : “The scourge of God” ou “When the axes fall” – dont le riff introductif fait de suite penser à celui de “Evil” des excellents Danois Evil sur l’EP “Evil’s message” de 1984 – se la joue particulièrement nerveux !
Du heavy metal un rien plus épique ? Y en a aussi ! “Mother Ge”, “Before the end” ou “Kill me instead” nous offrent de bons moments de puissance avec, surtout pour ce dernier, des montées dans les aigus du chanteur dignes de Rob Halford.
Bref, on l’aura compris, KOB revient en force pour nous proposer un pur album de heavy metal, à la production parfaite, qui ravira les pur metalheads, surtout les plus nostalgiques.
Tracklist :
Heavy Lies (5:02)
Before the End (5:50)
The Scourge of God (5:35)
Criminal Negligence (4:21)
Kill Me Instead (4:36)
When the Axes Fall (4:09)
Mother Ge (5:43)
Last Dawn (live) (4:28)
Heroes Die Young (live) (4:16)
















2 commentaires sur “KOB – When the axes fall”
Posté: 7th Nov 2025 vers 7 h 19 min
C’est Bruno LAGUIDE à la batterie et non Bruno Leguide ……….cordialement
Posté: 11th Nov 2025 vers 3 h 08 min
Merci de nous l’avoir signalé, petite erreur corrigée. Bien à toi (Chris « Metalfreak »)
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