Faithless Messiah – Ghosts

Le 20 décembre 2011 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Stan Aron : Guitares & chant
Rony Popera : Basse
Lucas Joly : batterie & chant

Style:

Metal /Death

Date de sortie:

12 Septembre 2011

Label:

M & O Music

Note du Soilchroniqueur (MetalPsychoKiller) : 6,5 / 10

Groupe parisien ayant sorti cette auto production en 2009, -écrit par le compositeur chanteur Stan Aron-, Faithless Messiah voit sa première offrande retravaillée sortir et être diffusée par le label hexagonal M & O Music. Une production sonore plus couillue et surtout plus saine qui mettra cette fois ci en exergue un Metal/Death très technique, puissant et sombre avec des atmosphères à la limite du Dark par instants. Un messie sans foi ou l’existentialisme lié à l’historique religieux, une noirceur et une ombre mystique planante, quatre, enfin trois musiciens en quête d’un Graal sur une planète Metal toujours en fusion°… Le groupe a un coté obscur à la Dark Vador, indéniablement ! La force est elle en eux, discutons en !

Un instrumental en intro ou quelques chuchotements mystiques s’estompent de suite pour lâcher une purée épaisse dans laquelle le bucheron derrière ses futs martèle allégrement, avant que les riffs gras et saturés vous situent la sombre frénésie rageuse de la musicalité du combo qui s’apaisera cependant parcimonieusement de manière évanescente. Les dés sont jetés d’emblée, et le masque tombe de suite. Le « Within » suivant et réel entame de l’opus avec ses petites descentes de manche acérées (une constante sur cet album) et bien contemporaines du Metal actuel d’une part, et de l’autre sa mélodicité et son refrain accrocheur, vous fera un effet viscéralement bœuf. La lourdeur syncopée amenant le break de cisailles de lignes de guitare mettant en orbite le solo attendu sera un pur nectar que n’affadira pas l’excellent final de ce titre qui sera le Highlight de ce premier opus. « Pawn » se montrera par la suite sensiblement du même acabit, avec la double se lâchant en rafales et martyrisant de façon intermittente vos cages à miel qui crieront pitié dans un solo dantesque et haut de gamme.

La tracklist se déroulera sans à coups et somme toute assez convaincante avec un chant accrocheur mais se complaisant quelques peu dans la linéarité sur la longueur. Parallèlement, cette impression nous imprègnera aussi au fur et à mesure des neuf titres et malgré une durée d’ensemble de trente cinq minutes. Qui plus est, la sorte d’interlude quasi ambiant de mi galette et ces guitares « aigues », « Let It Burn », me laissera foncièrement imperméable à son attrait , et pour être franc du collier, ces deux minutes seraient véritablement dispensables. Estimons que le combo a voulu les placer ici juste pour apaiser l’atmosphère et l’ambiance du scud avant et afin de vous en remettre plein les esgourdes pour le trident final.

Ce dernier commencera par une « Abomination » dont le riff d’entame me rappellera un certain « Shadow Empires » d’Hammerfall, Faithless Messiah s’épancherait-il aussi parcimonieusement dans le Heavy/Power (killing Joke !)? Que nenni, car la continuité de la track se recalera à nouveau dans la musicalité jusqu’à lors dévolue par les franciliens et se terminera en déluge de lignes de guitares. La doublette « Seventh Siren »/ « In A Hearbeat » déroulera en roue libre dans la même veine musicale, sans défauts rédhibitoires à l’agrément ; mais parallèlement sans temps forts s’ancrant de manière inaltérable en nous. Un sentiment mitigé qui laissera à mon sens malheureusement un gout d’inachevé

Au final, « Ghosts » s’affirmera comme un intéressant premier album affichant un potentiel incontestable mais manquant encore toute à la fois de maturité et surtout d’unicité. Une première étape, une marche franchie, qui devront être suivies d’autres afin que le combo ne perce sur une scène ou les légions de prétendants sont foisons. Manque à mon sens dans ce premier jet, des faits saillants, des parasites auditifs s’accrochant inexorablement en vos neurones comme s’en rapproche le plus que convaincant « Within ». « Paris ne s’est pas fait en un jour comme le dit l’adage », parions que Faithless Messiah saura affirmer et affiner son talent déjà bien présent mais surtout en devenir et marquer de son empreinte la scène hexagonale.

 

Myspace : http://www.myspace.com/faithlessmessiah

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