Note du SoilChroniqueur (Arno) : 6,5/10

De deux choses l’une : soit je n’ai pas le référentiel nécessaire pour appréhender objectivement un groupe tel que The Lion’s Daughter, soit je l’ai et je suis en fait juste relativement hermétique à ce style en vogue qu’est le Blackened Sludge Métal, soit du Sludge coupé à la noirceur du Black Métal.

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10

Déjà quatre albums pour quinze ans d’existence, Hegemon fait quasiment parti des meubles dans le paysage Black Metal français. J’avais découvert ce groupe à l’époque de « By This I Conquer », album qui portait déjà la marque d’une écriture soignée, riche et mature tout en s’inscrivant dans un certain classicisme. L’art de faire du neuf dans un vieux pot en quelque sorte mais avec une classe, un raffinement de chaque instant. « The Hierarch » s’inscrit pleinement dans cette veine, le fait que quatre des cinq membres jouent ensemble depuis 1996 n’étant peut-être pas étranger à la perdurance d’un style homogène et d’une personnalité affirmée.

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

On l’avait bien deviné avec derniers albums d’Immortal : Abbath, chanteur / guitariste de son état, éprouve un amour immodéré pour le heavy metal qu’on qualifiera de traditionnel !
Ce n’est sûrement pas avec le premier album sous ce nom qu’il va nous prouver le contraire.
Si Immortal est bel et bien mort, Abbath lui, est en pleine forme : on s’en était déjà bien rendu compte avec son projet I lorsqu’il avait sorti “Between two Worlds” en 2006 avec le même bassiste King (Jotunspor, Ov Hell, ex-Sahg, ex-Audrey Horne, ex-Gorgoroth, ex-God Seed…) que sur ce nouvel album éponyme
Rajoutons au duo le déjà démissionnaire batteur Creature (alias King Foley, Benighted, ex-Mumakil et batteur live d’une tripotée de groupes divers comme Destinity, Nightmare, Sabaton, Decapitated ou même Sepultura… ) et on peut comprendre que la somme de ces musiciens aguerris font que cet “Abbath” est d’une grande qualité.

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7/10

Je ne vais pas passer par quatre chemins pour évoquer la musique des Suédois de This Gift Is A Curse : c’est du sale. Le maladif du Black Métal, la crasse du Sludge, la hargne du Hardcore, tout cela fait de « All Hail The Swinelord », leur deuxième album, un truc bien radical, parfois déstabilisant (le pont spectral d’« Askradare » par exemple, avec ce chant clair fantomatique) mais toujours intéressant.
Question intensité, aucun problème, les mecs dressent un véritable mur, épais et suintant, plein de lézardes humides où croupit l’immondice. C’est tellement dense que je pense parfois aux Français de Céleste sans pour autant égaler la noirceur de ces derniers.

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10

Napalm Death meets Brutal Truth…
Ça c’est du cocktail !

Articulé autour de Shane Embury et Danny Herrera pour le premier ainsi que de Kevin Sharp et Dan Lilker pour le second, puis rejoints par John Cooke (Napalm Death live, mais aussi Corrupt Moral Altar, Out For Blood ou Vicious Bastard) en 2010 en lieu et place de Buzz Osborne (Fantômas, Melvins…), Venomous Concept nous balance dans les gencives son troisième album à grands coups d’ultra violence non dissimulée.

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

La vache !

Décidément, chaque sortier de Crippled Black Phoenix est un évènement en soi, ce groupe est totalement infoutu de sortir un album moyen, bon ou mauvais : non, ces gens-là ne savent que sortir des albums qui frôlent l’excellence.
Ce n’est surement pas avec cet EP que la donne va changer.
Déjà le format : un EP… quatre titres, 57 minutes !
Petit digipack sympathique, sans prétention, mais qui renferme un trésor inestimable !

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 3/10

Franchement, là, non !
Non, je n’y arrive pas.

Cinquième album pour les Canadiens de Revenge qui officient dans un black / death des plus brouillon et dégueulasse qu’il soit.
Certes, le duo a son public, certains arrivent même à les trouver bons… C’est un point de vue qui se respecte.
J’en connais même qui trouvent le précédent « Scum.Collapse.Eradication » (2012) à la limite du génial, encore une fois ça peut s’admettre.

Note du SoilChroniqueur (Wilhelm von Graffenberg) : 7.5/10

Pendant ce temps, dans un monde où on danse sur les tombes… On le saurait depuis des années : les morts sauraient danser. Le groupe de Lisa Gerrard inventerait une novlangue sur des teintes vocales hongroises ondulantes. Et alors qu’Ágnes Thot règnerait en maitresse sur ce chant folklorique dans The Moon and the Nightspirit, elle se ferait proposer par Tamás Kátai de faire danser sur les catafalques, et ensuite une autreÁgnes (Sipos) viendrait chanter.

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 6,5/10

N’étant pas particulièrement au courant des tendances, j’ai découvert Ken Mode lors de leur passage à Paris avec Celeste à La Maroquinerie le 29 mai dernier.

Note du SoilChroniqueur (Erikilmister) : 6/10

Après l’excellent « Ultraviolet » sorti en 2013, j’étais curieux de savoir si le nouvel opus de Kylesa « Exhausting Fire » allait être du même acabit tant j’avais été séduit par son prédécesseur. Le problème, c’est que quand un album est très bon, il est généralement assez compliqué de faire aussi bien la fois d’après et cette nouvelle livraison des Américains ne déroge malheureusement pas à cette règle. Bien qu’étant globalement dans la même continuité qu’« Ultraviolet » cet album ne parvient pas à me convaincre, comme si la magie qui faisait la force de Kylesa n’avait plus de prise sur moi.