
Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10
Difficile de parler de petit nouveau concernant Grave Desecrator puisque la formation brésilienne existe officiellement depuis 2001. En revanche, ce qu’il y a de certain, c’est que sans cette signature avec Season of Mist pour promouvoir « Dust to Lust », je n’en aurais sans doute jamais entendu parler.
Bon, vous avez vu la pochette, le logo, y a du bouc et de la croix renversée, satanistes en approche rapide donc. Si la question de l’authenticité se pose toujours dans ces cas-là, savoir que les types ont participé en 2014 à un split avec Archgoat, Black Witchery etImpurity rassurera tout le monde. C’est du sérieux de ce côté mais musicalement cela donne quoi ? Parce que moi, au fond, j’ai tendance à m’en foutre un peu des croyances des groupes, ne m’attachant qu’à la qualité musicale. C’est pour ça que des gens crachent à la gueule de Céline sans avoir jamais lu un de ses livres et passent ainsi à côté du plus grand écrivain du vingtième siècle mais, aller, je ne vais refaire l’histoire.

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7/10
Déjà le quatrième disque pour les Américains de Withered dont je n’avais jamais entendu parler, en espérant que ce ne soit pas trop la honte. Musicalement « Grief Relic » m’évoque un Ulcerate dans ce qu’il a de plus brutal et chaotique, joué avec un esprit Black Métal cradingue. Cela donne un tout homogène à l’intensité maximale, limite étouffant, ce sentiment étant renforcé par le mix très en retrait du chant, guttural mais à peine audible. C’est donc bien le jeu des guitares qui se distingue particulièrement, épais sans être fouillis, torturé et tortueux, parsemé de solos erratiques ainsi que de malsaines dissonances. Difficile d’accès donc, même pour une oreille chevronnée. Pour faire face à ce déluge, il fallait une section rythmique béton. La basse claque méchamment, les fûts sont martelés, les cymbales maltraitées, pas de la fine dentelle.
Lire l'articleDrudkh / Hades Almighty – One Who Talks With The Fog / Pyre Era, Black! ...
par Bloodybarbie
Note du SoilChroniqueur (Arno) : 6,5/10
Ayant été plutôt désappointé par les dernières sorties de Drudkh, le choc « Blood in our Wells » restant insurmontable, je me disais qu’un split avec les inconnus (pour moi) de Hades Almighty, ne pourrait pas faire grand mal à la carrière des Ukrainiens. Deux longs titres de plus ou de moins ne changeraient rien à l’histoire. Pourtant, il est drôlement bon ce « Golden Horse » dans sa veine légèrement symphonique, à croire que le groupe a retrouvé un peu de son feu sacré d’antan ! Bon, « Fiery Serpent » étant strictement conçu dans le même moule, pour approximativement la même durée, laisse planer quelques doutes quant au réel renouveau que laissait espérer le premier titre mais bon, restons courtois : cela vaut cent fois mieux que les productions les plus récentes… Encourageant pour la suite donc, même si davantage de variétés pour le prochain album serait appréciable.
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Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Décidément, depuis leur reformation en 2006, on ne les arrête plus.
Avec en moyenne un album tous les deux ans, ADX continue son petit bonhomme de chemin en nous distillant des petits albums de heavy / speed portant haut et fier les couleurs du metal hexagonal !

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8,5/10
« Colored Sands » comportait déjà des titres relativement longs, jusqu’à neuf minutes pour « Absconders » mais il faut croire que ce n’était pas encore assez pour Luc Lemay, tête pensante de Gorguts depuis 1989. Voici donc l’EP « Pleiades’ Dust », morceau unique de trente minutes découpé en sept chapitres qui réjouira les fans, tout du moins ceux qui ont suivi la formation dans ce qu’elle a fait de plus tordu, biscornu, syncopé et ce même si, en la matière, cette dernière sortie me semble supplanter ce qui a été proposé jusqu’alors.
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Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8/10
Si l’on veut sérieusement causer de Grind, qui sont les incontournables ? La liste pourra varier en fonction des goûts de chacun, même si pour ma part je place d’office Napalm Death, Brutal Truth, Pig Destroyer et Fuck The Facts mais je pense que l’on se rejoindra tous pour inclure les Finlandais de Rotten Sound, véritable institution de la violence sonore depuis 1994.
Autant le dire, je ne suis pas un grand spécialiste de leur carrière mais question Grindcore, je commence à en connaître un rayon et «Abuse To Suffer » me casse la tête. Littéralement. Dans un style proche du « Human 2.0 » de Nasum, c’est dire le niveau du bordel, on a là seize titres bouclés (mais pas bâclés) en vingt-huit minutes et il n’y a rien à ajouter.
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Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10
Je vous mets à l’aise, je ne me taperai pas l’historique du groupe depuis 1994 pour aboutir à ce « Aeons In Sodom » en forme d’analyse comparative sur la place de l’album au sein de la carrière des hérissons du Black Metal (référence peu subtile à leurs tenues scéniques). Je ne m’amuserai pas non plus à nommer tous les invités, il y en a quinze référencés venus pousser la chansonnette ou poser un riff, et encore à résumer leur biographie. Au mieux, je citerai Nocturno Culto, Niklas Kvarforth et Nattefrost pour les plus connus. De toute façon, j’ai beau écouter l’album encore et encore, j’ai le plus grand mal à distinguer la moindre différence entre les éructations successives.
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Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8/10
Sans faire injure à l’Espagne, en matière de Brutal Death Metal Technique, je n’ai rien écouté de vraiment intéressant depuis Unnatural et son EP « Throne Of Anguish » sorti en 1997. Pour moi, les Espagnols, en plus d’être bons pour les tortillas, excellent davantage dans un registre basique et putride façon Avulsed et Putrevore. Du coup, Wormed sonne comme une anomalie. Nous dirons que c’est sa qualité première.
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Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10
Alors là, ça ne rigole pas !
Au départ un side project de K.K. Warslut, guitariste de Bestial Warlust, Deströyer 666 nous sort aujourd’hui sont seulement cinquième album après les quatre réussites qu’ont été « Unchain the wolves » (1997), l’ébou-riff-ant « Phoenix rising » (2000), le quasi parfait « Cold steel… for an iron age » (2002) et le plus moyen « Defiance » (2009).
Pour la cuvée 2016, les Australiens n’y ont pas été de main morte : neuf titres (dix sur l’édition limitée) et autant de bombes atomiques !

Note du SoilChroniqueur (Wilhelm von Graffenberg) : 8.5/10
« Ô toi le plus savant et le plus beau des anges, dieu trahi par le sort et privé de louanges, ô Satan, prends pitié de ma longue misère » car je vais devoir faire l’apologie du Bien au détriment du Mal, en présentant le 13ème album de Rotting Christ intitulé Rituals.
Pourtant avec un tel nom de groupe, tu penses bien, ô Satan, que j’allais pouvoir te servir et qu’ils en seraient mes vecteurs. Tu parles… ils sont futés, tes serviteurs hellènes zélés ! Sans en faire un pataquès, leur subtilité est de t’adresser leur révérence sans tomber dans les clichés. En effet, Rituals, comme son titre l’indique, aborde les rituels liés à la mort, ton pote Thanatos, et tout ce qui a trait à l’occulte, mais avec la subtilité de ce faire dans diverses cultures mondiales et en diverses langues – oui, je sais, c’est une forme d’hommage vu que c’est toi qui a créé les langues pour mettre un peu plus de boxon sur terre, en faisant que ses créatures ne se comprennent pas.
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