Survival Zero

Le 21 juin 2020 posté par Bloodybarbie

Interviewé : Régis Bernard (guitare)

Intervieweuse : Bloodybarbie

sz2

Suite à la sortie du premier album de Survival Zero (chronique ici), nous avons eu le plaisir d’interviewer, le guitariste du groupe.

Peux-tu nous raconter l’histoire du groupe ?

Survival Zero a été créé en 2017 par Thibaut (le batteur) et Pierre (le chanteur), que j’ai rejoints un an plus tard.

C’est très curieux, cette structure d’un groupe fondé par un batteur et un chanteur, c’est la première fois que j’entends ça ! Ils avaient déjà commencé à composer quand tu es arrivé ?

Oui, tout à fait ! Ce n’est pas commun comme structure, surtout un batteur et un chanteur, ce sont les postes les plus difficiles à trouver dans un groupe et les deux étaient là depuis le début. Pierre a fait un peu de guitare, et ils ont tous les deux une expérience dans le milieu, pour avoir joué dans plusieurs groupes. Et donc, oui, ils avaient déjà commencé à composer. Puis à chaque fois qu’un nouveau membre arrivait, on retravaillait les morceaux et chacun apportait sa patte. Personne ne compose entièrement un morceau, c’est vraiment un travail collectif.

Ensuite Benoît les a rejoints quelques temps après la formation du groupe et moi, je suis arrivé trois mois plus tard (mai 2018). Enfin, Pierre à la basse nous a rejoints en 2019 ! Pierre a pris le temps d’exposer le projet aux personnes en qui il avait confiance. On se connaissait tous avant, on avait joué dans des groupes similaires. Puis on habite une petite ville où la modeste communauté métal se connaît bien. L’idée, aussi, c’est d’avoir un pote avec qui jouer et pas juste un excellent musicien avec qui il n’y a pas d’affinité.

Pierre (le bassiste) jouait dans Embryonic Cells et j’avais déjà joué avec lui dans d’autres groupes par le passé.

sz3

Quel est ton passé musical ? Tes influences ?

J’ai joué dans un groupe de core qui s’appelle Jena et on tournait pas mal dans les années 2000. Pierre nous avait rejoints à la fin de l’aventure, puis on a eu un groupe de gros rock atmosphérique avec la chanteuse de Space qui est de la même ville que nous. II y a eu plein de petits groupes qui ne méritaient pas forcément qu’on leur porte de l’attention.

J’écoute beaucoup de post-rock/post-hardcore des années 2000. J’écoute de tout, je suis toujours à la recherche de nouveaux trucs à écouter, et d’ailleurs merci les webzines !

J’aime beaucoup le guitariste de Converge ; même si ce n’est pas mon groupe préféré, c’est un groupe que j’affectionne particulièrement. J’aime bien la rage et l’émotion qu’il met dans son jeu, une grosse influence pour moi.

Qu’est ce que tu as le plus apprécié parmi toutes tes aventures musicales ?

J’ai joué différents styles ; ce que j’ai le plus adoré, c’est le post-hardcore/post-rock instrumental où il y a une grosse place pour les guitares. Mais le groupe que j’ai le plus apprécié, c’est notre groupe hardcore de jeunesse, Jena, qui avait beaucoup d’énergie.

Avec Survival Zero, est-ce que vous avez déjà prévu des dates, ou est-ce que vous en avez déjà faites ?

On avait fait une petite date juste avant le confinement dans notre petite ville, dans un bar sympa qu’on fréquente souvent. On avait plusieurs dates qui étaient programmées pour cet été, ainsi que des festivals, mais tout est en stand-by au moins jusqu’à la rentrée.

Niveau calendrier, comment se sont passées la composition et la production de l’album ?

Les compositions étaient bouclées début 2019 et on a enregistré en mai 2019. C’est allé assez vite, si on tient compte du fait qu’on est arrivés chacun à des périodes différentes, avec une répète par semaine.

Quelle était la partie la plus difficile de l’album ?

C’était le fait de devoir se projeter sans bassiste, parce qu’il a mis du temps à arriver. Avoir une idée du résultat sans avoir la patte du bassiste était assez déroutant, mais ça a fonctionné quand même.

Comme le bassiste est arrivé juste avant l’enregistrement de l’album, il aurait pu ne pas être d’accord avec ce qui avait été fait, et au final il a fait évoluer les morceaux dans la direction qu’on souhaitait.

Comme vous vous connaissiez depuis longtemps, pourquoi il ne vous avait pas rejoints avant l’enregistrement ?

Parce qu’Embryonic Cells a sorti son album l’année dernière, et ils ont eu le Hellfest à préparer, et puis Pierre est papa depuis peu, donc il était assez occupé.

Comme on avait déjà une expérience en studio d’enregistrement, ce n’est pas quelque chose qui nous a fait peur et on a enregistré dans le studio de Mat Chiarello (le guitariste de W.I.L.D), dans le Nord, et ça s’est super bien passé.

La guitare et la batterie ont mis une semaine à être enregistrées. Pour des raisons pratiques, la basse a été enregistrée à la maison et le son sur place.

D’où vient l’idée du nom du groupe, Survival Zero ?

C’est Pierre qui a eu l’idée. En fait, ça parle des patients zéro avec un esprit science-fiction. Pierre a été malade avant de trouver le groupe, il avait fait une dépression et il en parle d’ailleurs beaucoup dans ses textes. Quand on a une maladie, on veut se soigner et il se voyait un peu comme le patient zéro pour cette maladie-là. Cela est devenu l’idée du survivant zéro et il s’est dit que ça sonnait bien comme nom de groupe, d’où Survival Zero.

Est-ce que vous jouez en parallèle dans d’autres groupes actuellement ?

Non, pour le moment tous les autres projets sont à l’arrêt ou en stand-by, et on est tous concentrés uniquement sur Survival Zero. On est tous tombés en période de stand-by et de remontage de projets avant Survival Zero, et on s’est dit : « Et si on faisait de la musique ensemble ? »

Bonne continuation à vous tous et à bientôt en concert !

Retour en début de page

Laissez un commentaire

M'informer des réponses et commentaires sur cet article.

Markup Controls
Emoticons Smile Grin Sad Surprised Shocked Confused Cool Mad Razz Neutral Wink Lol Red Face Cry Evil Twisted Roll Exclaim Question Idea Arrow Mr Green