Witch Hunt – Rock ‘n’ Roll Possession

Le 27 avril 2021 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


  • Luis Sánchez : Chant
  • Adriana Lizcano : Basse
  • Robinson Rincón : Guitares
  • Ricardo Valencia : Batterie
  • Guests : Bryan Perez - Basse sur 2 / John Paez - Solo de guitare sur 2 / Carlos Daza - Batterie sur 10.

Style:

Speed Metal

Date de sortie:

31 décembre 2020 (K7) / 26 avril 2021 (digital)

Label:

Heretic Forces Records (cassette) / Dead Center Productions (digital)

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10

In a different time, religion’s the same
The witch hunt is on as God’s evil reigns
” (Onslaught, “Witch hunt”, 1985)

Quand Dead Center Productions a envoyé les mp3 de ce groupe dans la boite mail de Soil Chronicles, la simple lecture de la bio a suffi à me convaincre de jeter de suite une oreille à Witch Hunt !

Déjà, quand on se réclame de groupes comme Onslaught, Venom, Celtic Frost, Slayer, le Steeler allemand ou le Mercyful Fate des années 80, ça commence déjà à me titiller les neurones. En plus, vu que je n’ai jamais caché ma grande tendresse pour la scène old school du metal Sud Américain, tu m’étonnes que ce groupe colombien allait m’intéresser !

Enfin, l’air de rien, le nom de ce groupe est aussi le titre d’un morceau d’Onslaught sur le premier album cultissime “Power from Hell”… Entre autre, parce que le nombre de formations qui ont chassé les sorcières dans les titres de leurs compositions est relativement exponentiel, ce n’est surement pas Piledriver, Sacrifice, Tankard, Skull Fist ou Cancer qui prétendront le contraire !

Witch Hunt nous vient tout droit de Bogota, s’est formé en 2006, a sorti un single “Justicia y venganza” en 2009 avant de splitter peu de temps après ! C’est en 2016 que le groupe revient avec un nouveau batteur et enfin ce premier album sorti initialement le 31 décembre 2020 en cassette chez Heretic Force Records avant d’être signé chez Dead Center Productions pour une sortie en digital, et chez Rata Mutante Records pour une sortie en CD, qui va très certainement finir dans ma CDthèque déjà bien fournie (d’ailleurs, à ce propos, je lance un appel à tout ébéniste digne de ce nom pour me conseiller sur la fabrication d’une étagère solide qui pourrait faire tenir la bagatelle de 8000 CDs, sait-on jamais…).

Et dès les premiers accords de l’intro de “The inquisitor”, je sens que je vais me régaler !
Ca fleure bon la NWOBHM d’il y a plus de 35 ans et lorsque les riffs, dans une attitude très speed metal de la même époque, déboulent, il y a tout ce que mon côté de vieux quinqua nostalgique apprécie particulièrement !

Tout l’album nous proposera un peu la même thématique : riffs souvent rapides, rythmiques soutenues, changements de rythmes, chant viril, refrains imparables… ici, l’Iron Maiden des premiers albums et le Judas Priest des mid eighties rencontrent Tank, Savage Grace, Evil, Riot et l’Iron Angel de “Hellish Crossfire” ou le Warhead de “Speedway” ! Je me prends un putain de kiff tant cette musique rappelle toute cette tripotée de groupes précurseurs dans le speed metal de papa…

En prime, un bon côté bien rock ‘n’ roll pas dégueulasse qui permet de faire passer le tout !

Les titres sont d’une fluidité remarquable et l’ensemble passe comme une lettre à la poste. Le groupe ne se contente pas de nous balancer ce bon compromis entre NWOBHM, speed metal et rock ‘n’ roll : à force de flirter avec les frontières du thrash metal, on finit par les franchir.

Ainsi, des titres comme “Margaret” ou “Witch hunt” sont de purs brûlots que ne renieraient pas Destruction, le Slayer de “Show no Mercy” ou les Allemands de Violent Force. Le groupe n’oublie pas que l’Onslaught des débuts est une de ses influences principales : les petits clin d’œil sur les passages acoustiques de l’instrumental “Iron pact” rappellent fortement l’introduction de “The devil’s legion” sur “Power from Hell”.

En fin d’album, Witch Hunt nous gratifie de leur premier single “Justicia y venganza” enregistré en 2007 et laissé dans son jus initial, plus speed ‘n’ roll et avec une urgence un rien plus punk mais aussi un son digne d’une demo de la première moitié des années 80.

Bref, un putain de retour aux sources comme on les aime ! Witch Hunt prouve d’entrée une belle technique et un talent de composition indiquant une capacité à écrire du riff intelligent, des structures ayant une certaine complexité et n’hésitant pas à nous coller de bons changements de rythmes, et des guitaristes démontrant de belles choses dans leurs soli.

In a different time, the music’s the same
The witch hunt is on as speed metal reigns

Tracklist :

1. The Inquisitor (5:24)
2. Demon Hunter (4:18)
3. Iron Pact (Instrumental) (2:40)
4. Hijos del fuego (4:09)
5. Margaret (3:27)
6. Witch Hunt (5:00)
7. Forces of the Night (4:12)
8. Rock n’ Roll Possession (5:24)
9. The Begining and the End (Instrumental) (2:19)
10. Justicia y venganza (4:12)

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