Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10

When black turns to death…

Formé en 2006, les Finlandais de Whitemour en sont à leur… premier full length.
C’est après une démo en 2007 qu’ils sortent deux EP en 2010 (Chaos Anthem) et 2012 (Astarte) avant de splitter. Deux ans plus tard, le guitariste Jani Rohunen et le bassiste Juha Kormano reforment le groupe avec un nouveau line up qui ne se stabilisera qu’en 2015, et le Black Metal originel du groupe fera place à un Death Metal, mélodique mais non dénué de puissance. C’est en 2018 que sort enfin ce premier album, The Devil inherits the World, chez Art Gates Records.

Ce qui frappe d’entrée, c’est le son puissant sur des riffs ultra carrés, sorte d’Amon Amarth en plus thrashy, le tout teinté de quelques relents de Black Metal histoire de ne pas renier les racines du groupe.

Et le résultat est assez remarquable : Whitemour ne nous offre certes pas l’album de l’année en matière de Death Metal mélodique, mais pourrait bien figurer en bonne place dans un éventuel top 20 des productions du genre. Sur des rythmiques souvent rapides, le groupe se fend de riffs sauvages et racés, puissants et précis, et non dénués tant de mélodies que d’agressivité. Whitemour semble en effet à avoir trouvé le bon équilibre entre chair et acier, afin de nous distiller dix titres dont une intro pour autant de morceaux de bravoure avec la puissance comme d(én)ominateur commun.

Belle pièce à déguster sans modération !

Tracklist :

1. Deathlike Silence (1:38)
2. Voice of the Fallen (4:42)
3. Wrath (4:09)
4. The Day I died (3:29)
5. Aileen (3:53)
6. Malefica (5:23)
7. The Devil inherits the World (4:13)
8. Blackheart Deathride (4:14)
9. Carnal Obsessions of Mind (5:04)
10. Kuolinnaamio (3:24)

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