Voice Of Ruin – Cold epiphany

Le 16 décembre 2023 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Randy Schaller – Chant / Erwin Bertschi – Basse / Dario Biner – Batterie / Nicolas Haerri – Guitares / Darryl Ducret – Guitares. Guests : Anna Murphy – Chant sur 7 / Ariel Magnane – Chœurs sur 5.

Style:

Thrash / Groove metal

Date de sortie:

1er décembre 2023

Label:

Tenacity Music

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

 

Les revoilà (enfin), nos Helvètes de Nyon de Voice Of Ruin.
Une chose est sure, ils prennent le temps de peaufiner leurs albums : après “Morning wood” (2014), “Purge and purify” (2017) et l’excellent “Acheron” (2019), auxquels on peut rajouter l’EP “Consumed” (2015), ils nous présentent leur dernier bébé “Cold epiphany”, le troisième avec un line up inchangé, preuve d’une belle stabilité.
Musicalement, si Voice Of Ruin évolue, il ne se renie pas : toujours ce savoureux mélange entre death metal mélodique, metalcore et une forte tendance au groove.

Clairement, le nom de Voice Of Ruin, sur la scène metal Hélvétique, est devenu un label de qualité : on sait d’avance, que ce soit en album comme en concert, qu’on va se prendre un bon coup de barres de fer derrière la nuque !
Et nous, pauvres masochistes que nous sommes, on en redemande.
Et ne nous y fions pas, ce n’est pas parce que ce nouvel album débute très calmement avec une intro instrumentale acoustique des plus sereines que la suite va être tranquille : prends plutôt ça comme un calme avant la tempête.
Alors non, Voice Of Ruin ne va pas accumuler les blasts et se montrer d’une brutalité hors norme, loin de là : tout est pensé, muri, peaufiné et d’une précision digne de sortir des plus grandes horlogeries Suisses.

Ici, Voice Of Ruin se montre sombre et glacial. L’album, de dix titres pour une durée totale de 41 minutes, s’égrène lentement, vicieusement, avec une sorte d’ultra-violence sous-jacente qui reste principalement tapie dans l’ombre et qui ne demande qu’à exploser, ce qu’elle fera par moments lors d’accélérations dantesques à vous mettre les cervicales en souffrance (bordel, “The last feast”, une vraie boucherie).
Malgré tout, l’invitation au headbanging est réelle et ininterrompue du début à la fin.
Quant à la mélodie, elle est omniprésente de la part des guitaristes qui envoient certes du riff tranchants à vous lacérer jusqu’aux plus petits de vos vaisseaux mais font également la part belle aux solis des plus savoureux, parfois même accompagnant ce chant, growlé comme il se doit, de façon vicieuse.
Et ne nous leurrons pas, cet album se doit de s’apprivoiser au bout de plusieurs écoutes successives lors desquelles toute une foultitude de détails apparaitront au fur et à mesure, preuve d’un album bien plus riche qu’il n’y parait à sa découverte.

A la fois homogène et varié, cet album est une somme de contrastes entre violence, brutalité et mélodies, en noirceur et lumière, développant un univers chaotique et schizophrénique qui nous mettra non seulement sous pression du début à la fin, mais nous fera ressentir une foultitude de sensations contradictoires.
En clair, ça valait le coup d’attendre quatre longues années pour un tel résultat.

Un très bel album !

 

Tracklist :

1. Prelude To A Dark Age (1:14)
2. I – The Vile Kings (4:05)
3. Bloody Salvation (4:09)
4. Deathstar Rising (4:36)
5. Unforgiven Sins (4:35)
6. The Last Feast (4:07)
7. Cyanide Stone (4:49)
8. Dreadful Tears (4:40)
9. Lustful Gaze (4:07)
10. Cold Epiphany (5:08)

 

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