Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10

À la différence du Death Metal, il y a très peu de groupes qui, dans cette vague de Revival Thrash Metal à l’ancienne, trouvent grâce à mes oreilles. Et parmi eux, on peut compter Toxic Holocaust. Sans être un fin spécialiste de la discographie de Joel Grind, j’adore toujours An Overdose of Death…  (2008) et Conjure and Command (2011), des monuments de Thrash sec et rapide comme on en trouve que rarement.

Pourtant, en dépit de cet a priori positif, j’ai d’abord eu une réaction de rejet concernant Primal Future, le dernier-né. Déjà la pochette m’a foutu une crise d’épilepsie. Je pensais que l’on ne trouvait ce genre d’illustration que dans la mouvance actuelle de Synth Wave et chez les nostalgiques de Tron, hé bien non : cela débarque chez les vestes à patches.

Ensuite, à l’oreille, j’ai d’abord trouvé ça putain de mou ! Des tempos moins rapides, un chant moins rageur, ça sentait la déception. Mais en insistant, d’une, le mec est toujours capable d’exploser les compteurs (« Deafened By The Roar »), de deux c’est juste qu’il lorgne encore plus sur le Thrash du début des années 80, encore plus Old School donc, et que les compositions sont donc moins immédiatement frontales. Mais sitôt que l’oreille se fait à l’idée, on savoure en ouvrant une canette. C’est vrai que Toxic Holocaust ne révolutionne rien mais, avec son sens des refrains, son jeu de guitare saccadé, ses riffs référentiels, ses solos minimalistes et son esprit bras d’honneur, bah ça fonctionne gravement !

Note : un perfecto clouté / 20.

Tracklist :
01 : Chemical Warlords
02 : Black Out The Code
03 : New World Beyond
04 : Deafened By The Roar
05 : Time’s Edge
06 : Primal Future
07 : Iron Cage
08 : Controlled By Fear
09 : Afermath
10 : Cybernetic War

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