Line-up sur cet Album


  • Alan Marsh - Chant
  • John Wiggins - Guitares
  • Andy Boulton - Guitares
  • Andy Wrighton - Basse
  • Steve Pierce - Batterie

Style:

Heavy Metal

Date de sortie:

30 avril 2021

Label:

High Roller Records (réédition)

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

On ne va pas revenir sur l’album “Night of the blade”, second opus des légendaires Tokyo Blade, tout le bien que je pense de cet album quasi parfait que j’ai écouté et réécouté dans les années 80 est décrit ici.
Et l’historique du groupe est succinctement résumé , on ne va pas y revenir.

Ce qu’on retient surtout pour cet album , c’est qu’il avait été enregistré une première fois avec l’excellent chanteur Alan Marsh, un des fondateurs du groupe lorsque celui ci s’est successivement appelé Killer puis Genghis Khan.
Et l’air de rien, après un premier album éponyme de grande classe, Tokyo Blade avait tout de la formation prête à marcher dans les pas d’un certain Iron Maiden : nous sommes en 1983, le groupe est en studio pour l’enregistrement de “Night of the blade”…
Les pistes sont dans la boite et la maison de disques décide que le groupe doit se séparer d’un Alan Marsh qui n’avait visiblement pas le choix (comme le reste du groupe) au profit de Vic Wright et les parties de chant de “Night of the blade” sont réenregistrées par ce dernier.
Seuls les chœurs fait par Marsh resteront sur la version finale de “Night of the blade”.

Alan n’a pas bien pris cette nouvelle et était naturellement très contrarié, il nous a dit qu’il partait. Nous avons essayé de le persuader de ne pas s’en aller et nous nous sommes battus pour qu’il reste dans le groupe. Mais Alan ne voulait rien savoir et est parti, alors nous étions maintenant condamnés à avoir un autre chanteur qui était Vic Wright” (Andy Boulton).
J’avais personnellement entendu parler de cette première mouture de « Night of the blade » sans ne jamais avoir eu l’occasion de poser une oreille dessus et ce, malgré une première sortie en CD en 1998 chez Zoom Club Records agrémentée de six titres supplémentaires et inédits par rapport à celle qui nous intéresse ici : et ce qu’on entend sur « Night Of The Blade… The Night Before » est la version originale du deuxième album avec Alan Marsh au chant avant que la maison de disques ne commence à le bricoler : “Nous n’avons pas réenregistré l’album, seules les voix d’Alan ont été remplacées. Kevin Nixon de Powerstation a décidé de laisser les chœurs d’Alan et certaines de ses lignes de chant ici et là. J’ai pris Kevin à part et lui ai dit que je ne pensais pas que c’était très juste. Mais nous étions sous la coupe de la maison de disques, nous n’avions toujours pas reçu d’argent de leur part et nous nous sentions un peu impuissants. Vic a donc remplacé la voix d’Alan par la sienne, chantant toujours les paroles et les mélodies d’Alan” (Andy Boulton).

Si on retrouve six des huit titres de la version finale (“Night of the blade”, “Warrior of the rising sun”, “Unleash the Beast”, “Love struck” qui donne l’impression de terminer avant la fin, “Dead of the night” et “Some one to love”), on a droit également à trois titres qui finiront sur l’EP “Madame Guillotine” en 1985 (“Attack attack”, “Fever” et “Madame Guillotine”) ainsi qu’un inédit qui ne figure que sur des compilations (le monstrueux “Breakout”).
En revanche, où sont les impeccables “Rock me to the limit” et “Lightning strikes (straight through the heart)” qui sont deux standards du groupe ?

En tous cas, les versions chantées par Alan Marsh n’ont rien à envier à celles – malgré tout excellentes – de Vic Wright. “Night of the blade” restera toujours un des albums majeurs de la NWOBHM.

Toujours est-il qu’on ne peut que remercier une nouvelle fois High Roller Records pour cette ressortie en vinyle de ce document indispensable pour tout fan : une nouvelle fois remasterisé par un overbooké Patrick W. Engel au Temple Of Disharmony, le son montre un Tokyo Blade au sommet de sa forme et on en vient à se demander si le groupe n’aurait pas eu une carrière encore plus belle si Alan Marsh était resté dans le groupe.
Car, rappelons-le, c’est à partir de 1985 à la suite de “Blackhearts and jaded spades” qu’ils ont commencé à méchamment décliner, Tokyo Blade ayant vu son principal compositeur devoir prendre la porte pour un autre chanteur soit-disant plus bankable…

Comme quoi, il y a parfois de sacrés visionnaires dans les maisons de disques…

Tracklist :

1. Night of the Blade (4:02)
2. Warrior of the Rising Sun (5:17)
3. Unleash the Beast (4:32)
4. Love Struck (3:14)
5. Attack Attack (3:34)
6. Fever (3:31)
7. Dead of the Night (3:57)
8. Breakout (3:46)
9. Madame Guillotine (4:43)
10. Someone to Love (3:37)

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Chronique “Dark revolution”
Chronique “Night of the blade” (réédition vinyle)

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