Note du Soilchroniqueur (Seblack) : 7/10

Un peu plus d’une année après la sortie de son deuxième album « Viscera », voilà que Strigoi se rappelle à nous avec un EP de cinq titres. Bon on ne va se réjouir trop vite car au final cet EP sent un peu le réchauffé. Pour commencer le titre éponyme est tiré du dernier album, pour le mettre en valeur une vidéo glauquissime a été réalisée, très dans l’esprit dans ce que Strigoi et Vallenfyre avaient pu proposer en termes d’images…A cette première piste déjà connue s’en ajoutent deux : « A Spear of Perfect Grief »  et « Beautifull Stigmata » qui ne sont pas tout à fait des inédits non plus puisque figurant sur le disque bonus de « Viscera ».

En bref,  il ne reste que «The Grotesque » et « The Construct of Misery » à se mettre sous la dent. Avec un artwork lui aussi inspiré de « Viscera », disons-le sans détour le chat est un peu maigre. Pour tout dire cela m’a rappelé ces maxi singles qui étaient monnaie courante dans les années 90.
Cet EP est donc plus à prendre une piqûre de rappel à l’excellent « Viscera » (chroniqué par mes soins) qu’une réelle nouveauté.
Bon toujours est-il que quelques minutes du groupe de metal mort de Sir Greg Mackintosh c’est toujours bon à prendre, avec ce mélange corrosif et noirâtre au possible de death metal, de doom et de crust fleurant bon la charnière des années 80s et 90s. Chaque note pue la mort et la crasse, rien à redire c’est délicieusement régressif et les deux petits nouveaux ne font pas exception à la règle.
Reste que si la musique de cet ep submerge toujours autant par son indéfinissable noirceur, l’intérêt du produit en lui-même pose un petit peu question. « Bathed in a Black Sun » est donc à réserver aux amateurs qui avaient jusque là loupé le groupe, aux fans qui avaient manqué l’édition bonus de « Viscera » ou aux fans tout court. Je vous laisse deviner dans quelle catégorie je figure.

Tracklist :

1. Bathed in a Black Sun (04:19)  
2. The Grotesque (02:56)  
3. Beautiful Stigmata (00:42)  
4. A Spear of Perfect Grief (04:15)  
5. The Construct of Misery (01:34)

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Chronique « Viscera »
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