Line-up sur cet Album
- Th0rn – Batterie
- Xan – Guitares
- ReGore – Basse
- Visnia – Chant
- Machete – Guitares
- Guests : Sven de Caluwé – Chant sur 3 / Dallas Toler-Wade – Guitares sur 9 / Aleksander "Alvern" Emper – Samples / Jarek "Bunos" – Guitares sur 6
Style:
Death MetalDate de sortie:
09 mai 2025Label:
Deformeathing ProductionNote du SoilChroniqueur (Olivier No Limit) : 7,5/10
Au menu de ce jour, le nouvel album du groupe polonais Sphere qui a pour nom « Inferno ». De base, comme disent les « djeuns », ce groupe fondé en 2002, est resté profondément ancré dans la tradition du death metal. Dès ses débuts, la musique du groupe s’inspire du son brutal et agressif du old-school puis semble évoluer au fil des cinq albums qui émaillent leur discographie, mêlant metal plus moderne et vieille école. En fait, certains diront que c’est du déjà entendu et je ne les contredirais pas : rien de neuf sous le soleil. Cependant, ce que j’ai apprécié à l’écoute de cet album, c’est leur sens de l’équilibre.
Je m’explique. Leur musique possède un bon mariage de « old » et de death plus actuel. Leur metal mort est brutal, soit (d’ailleurs, on trouve entre autres dans les guests un certain Sven de Caluwé d’Aborted sur « Luxuria »), mais sans excès, leurs titres ne changeant pas de direction toutes les cinq secondes. De plus, outre la cohésion de leurs titres, ils démontrent avoir un sens certain de la mélodie (“Canto I – Limbus”). Pour « le reste », une petite touche de sympho de ci de là comme sur « Canto IX – Prodit », morceau que j’apprécie pour son ambiance un peu funèbre, entre mid tempos et blast beat, nanti de bons riffs et solos mélodiques.
Quelques pointes de riffs « blackeness » quand arrive « Canto IV – Avaritia », titre varié qui va vite ; une teinte thrashy sur « Canto VIII – Fraus », composition tumultueuse avec en guest le solo de Dallas Toler-Wade (Narcotic Wasteland). Riffs qui s’entrelacent pour créer quelque chose d’anxiogène et de froid, avec des articulations musicales techniques quand déboule « Invocatio – Perditus ». Bref, il y a de quoi écouter sur cette galette, qui outre quelques passages symphoniques, se paye le luxe de posséder aussi du groove, le tout porté par un mixage au son précis qui permet de mettre chaque instrument en valeur.
Au final, un album, assez ambitieux, pas vraiment novateur, mais bien foutu et à mon avis, avec beaucoup d’heure de travail pour en arriver là.
Tout est dit !
Tracklist :
- Invocatio – Perditus (5:13)
- Canto I – Limbus (5:04)
- Canto II – Luxuria (3:29)
- Canto III – Gula (4:54)
- Canto IV – Avaritia (4:37)
- Canto V – Ira (5:15)
- Canto VI – Haeresis (4:40)
- Canto VII – Violentia (4:36)
- Canto VIII – Fraus (4:58)
- Canto IX – Prodito (6:39)
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