Self Disgrace – Fetus in Fetu

Le 9 juillet 2020 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Dielle Green – Chant / Overteo Businaro - Basse / Remon Monforte – Batterie / Isa “Brutal” – Guitares.

Style:

Thrash / Death Metal

Date de sortie:

07 mars 2020

Label:

Malevolence Records

Note du SoilChroniqueur (M.L.A.M.) : 8 /10

Isabella, la guitariste fondatrice du groupe, a donc commencé sa carrière en 1989 et n’est pas une novice – elle a même joué dans Rock Goddess entre 1994 et 1995 mais aussi chez les thrasheuses suédoises d’Ice Age en 1989. Quant à Self Disgrace, le groupe s’est formé en 2007, a sorti une première demo en 2009 puis a splitté en 2009, c’est donc sept ans plus tard que le groupe renaît avec un nouveau line-up.

Ce « Fetus in fetu » est donc la troisième offrande proposée par le quatuor qui nous vient de Milan et qui, un peu comme les frenchies de Furies, est un groupe 50 % féminin : Isabella et Dielle Greene, et 50 % masculin.

Self Disgrace propose donc un thrash death plutôt old school (plus thrash que death quand même) et nous offre ici sept morceaux qui s’écoutent avec plaisir : cela va des bien agressifs « Never born » ou « in chains » au très slayerien « War » dont le début du morceau pourra nous rappeler les regrettés Pantera.

Un des moments bien tripant sur cet album, c’est le morceau « Deliverance » où la voix lyrique donne un gros plus, au titre et a l’album tout court. Un peu le même effet que quand on écoute le magnifique « die irae » des américains de Believer – ça fait dresser les poils.

La jolie vocaliste Dielle arrive à proposer un chant agressif sans tomber comme beaucoup de filles dans le growl féminin à la Arch Enemy. « Fœtus In fetu » le titre de l’album évoque un embryon parasite qui se glisse à l’intérieur d’un autre fœtus pendant la grossesse et dont le seul moyen de s’en débarrasser est d’avorter.

D’ailleurs, l’avortement est traité notamment dans le titre « Never born » qui parle des enfants non désirés suite à un viol et donc le moyen de ne pas les garder est de se faire avorter – le titre « In chains » traite aussi de l’illégalité de se faire avorter dans certains pays.

Ne pas se fier à la pochette qui pourrait faire penser que le groupe fait du death à la Cannibal Corpse car ce n’est pas le cas, mais bon elle correspond parfaitement au thème développé ici. C’est l’illustrateur indonésien Agus Zuer qui l’a réalisé.

Le groupe à bossé pour la production avec Andrea Leonardi au studio Mixaglia a Lecco et le résultat obtenu est excellent. Espérons que le groupe arrivera à tourner hors de ses frontières car, musicalement, c’est sans problème exportable et le groupe mérite de venir défendre ses morceaux live, en France par exemple.

Un groupe à soutenir et à suivre de très près.

Titres :

1 Delivrance (4:32)
2 In chains (3:17)
3 In the name of lies (4:00)
4 The mansion (4:46)
5 Never born (4:13)
6 War (3:42)
7 Cruel tribulation (4:41)

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