Note du SoilChroniqueur (Ascirias) : 8.5/10

Deuxième album pour Plasmodium, le combo venu de Melbourne, dont le premier date de 2016.
Tower Of Silence est le genre d’album qui va diviser. La qualité est indéniable, mais ce qui est sûr, c’est que ce genre de groupe ne va pas satisfaire les néophytes.
Maintenant que les bases sont posées, parlons de ce Tower Of Silence: tout d’abord l’album se compose de cinq titres oscillant entre 3 minutes 30 et plus de 18 minutes.
Un grand écart qui pourrait rendre jaloux notre JCVD international. Bon, autant le dire tout net, si ce que vous cherchez c’est une musique calme, ce n’est pas Plasmodium qui va vous contenter. Cet album est un condensé de brutalité et de violence à l’état brut : « Paramantra » et « Churning » avec son intro de batterie diablement efficace reflètent parfaitement ce constat.
Malgré cela, le groupe joint à ce chaos sonore des titres plus expérimentaux, à l’instar de « Pseudocidal » et « Verterxginous » : le rythme se veut plus lent avec une approche musicale plus psychédélique mais toujours aussi efficace.

Avec « Translucinophobia », le groupe mélange les deux courants musicaux pour amener un morceau déstabilisant. Il vous faudra l’écouter à plusieurs reprises pour en saisir toutes les nuances.

Alors non, ça ne plaira pas à tout le monde, ne serait-ce que par la production de cet opus qui est loin des standards actuels.
Mais pour ceux qui arriveront à se plonger dans cet album, vous y trouverez votre compte à n’en point douter.

A découvrir et à apprécier… ou pas.

Tracklist :

1. Paramantra (3:34)
2. Churning (3:39)
3. Pseudocidal (8:48)
4. Translucinophobia (18:36)
5. Vertexginous (12:45)

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