Paradox – Heresy II – End of a Legend

Le 24 septembre 2021 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


  • Charly Steinhauer - Chant, Guitares
  • Christian Münzner - Guitares
  • Olly Keller - Basse
  • Axel Blaha - Batterie

Style:

Power / Thrash Metal

Date de sortie:

24 septembre 2021

Label:

AFM Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9,5/10

Au bal des groupes qui changent souvent de line up, s’il n’est pas sur scène, c’est sûr que Paradox finirait sur la piste de danse !

Depuis cinq ans et la sortie du merveilleux “Pangea” (2016), seul l’indéboulonnable chanteur / guitariste Charly Steinhauer est rescapé : en effet, le batteur Kostas Milonas a cédé sa place au revenant Axel Blaha (déjà présent sur les albums “Product of Imagination” et “Heresy”), le bassiste Tilen Hudrap s’est vu remplacé par un autre revenant en la personne d’Olly Keller (déjà présent sur les albums “Electrify”, “Riot Squad” et “Tales of the Weird”) et le guitariste Gus Drax est parti au profit du non moins revenant Christian Münzner (lui aussi déjà là pour “Tales of the Weird”). Bref, le croqueur de musiciens Charly Steinhauer a continué à perpétuer la bonne vieille habitude de Paradox de ne garder ses musiciens qu’en mode CDD. On ne reviendra pas sur le nombre de zikos passés dans Paradox mais s’il devait y avoir un banquet avec tout le monde, ça risquerait de coûter cher en bouffe et en bière…

Bon, là, le fait que les trois nouveaux anciens aient déjà pratiqué le gaillard, ça aide à la cohésion. Et surtout, ça s’entend.

De toute façon, quelque part, on a beau chercher mais Paradox semble totalement infoutu de sortir un mauvais album. En 35 années d’existence, le groupe bavarois a sorti sept albums avant celui-ci qui nous concerne, oscillant entre le très bon (“Collision Course”, “Electrify”, “Tales of the Weird”, “Product of Imagination”) et le carrément merveilleux (“Heresy”, “Riot Squad”, “Pangea”). D’ailleurs, quelque part, le “Heresy” premier du nom, qui date déjà de 1990, était sans doute le chef d’œuvre du groupe…

C’était sans compter sur ce petit nouveau !

Ironie du sort, il s’appelle “Heresy II – End of a Legend”… Alors le coup du je-te-sors-un-numéro-deux-pour-spéculer-sur-mon-passé, Queensrÿche a déjà exploité le filon avec le catastrophique “Operation : Mindcrime II” sur lequel tout est à jeter et même l’apparition du regretté RJ Dio n’a pas été suffisante pour sauver cet album du naufrage. Donc les suites façon “le retour du fils de la vengeance de… – laissez votre T9 finir –”, on connait déjà… Hélas.

Oui, mais là, pour le coup, non ! Quand je disais plus haut que Paradox ne savait pas ce que c’était que de composer un mauvais album, ça se confirme encore. De là à affirmer qu’il est supérieur à son ainé de 1990, le “Heresy” premier du nom ? Il faudrait attendre d’avoir un tout petit peu plus de recul pour ce nouvel album, mais une chose est sûre, en matière de power / thrash metal, on peut déjà parier sur le fait qu’il finira dans le top 5 des meilleures sorties du genre de l’année.

Parce que Paradox nous fait la totale : voilà un pavé phénoménal de treize titres pour un album rempli ras la gueule de 75 minutes d’une musique de haute volée. Hormis un interlude planant d’à peine une petite minute et demie (“Unholy conspiracy”) et une outro instrumentale (“End of a legend”) reprenant peu ou prou l’intro de “Escape from the burning” (qui a dit “épanadiplose” version musique ?), Paradox continue de nous abreuver de titres longs, oscillant entre quatre et presque dix minutes, avec une facilité déconcertante et un talent de composition tel qu’aucun titre ne traîne en longueur.

Mieux que ça, cette heure et quart, on ne la voit pas passer ! Et ne nous mettons pas dans la tête qu’on se retrouve avec un album de thrash metal à classer entre le précédent et le suivant. Loin de là, “Heresy II – End of a Legend” est un album particulièrement ambitieux qui nécessite plusieurs écoutes pour en apprécier toutes les subtilités. Même si les couplets et refrains sont facilement mémorisables, il y a toute une foultitudes de petits détails qui transforment un excellent album en un album d’une grande richesse, avec un soin tout particulier apporté aux arrangements.

Difficile de sortir un titre par rapport à un autre, ce nouveau Paradox est un tout indissociable dont on doit se délecter sans la moindre modération. Parce que Paradox ne nous épargne rien : passages rapides, titres plus heavy, mélodies omniprésentes, moments plus ambiants, jeu des guitaristes impeccable, section rythmique aux petits oignons, chant toujours bien posé… et qui ne lésine pas sur les moments de bravoure. La totale, qu’on vous dit !

Alors, supérieur au « Heresy » de 1990 ? A vous de juger. En tous cas, achat indispensable…

Tracklist :

1. Escape from the Burning (7:52)
2. Mountains and Caves (5:14)
3. The Visitors (6:02)
4. Children of a Virgin (5:22)
5. Journey into Fear (6:42)
6. Burying a Treasure (5:18)
7. A Meeting of Minds (9:09)
8. Priestly Vows (6:51)
9. Unholy Conspiracy (1:33)
10. A Man of Sorrow (Prologue) (5:52)
11. A Man of Sorrow (4:34)
12. The Great Denial (9:26)
13. End of a Legend (1:50)

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