Note du SoilChroniqueur (Arno) : 9/10

Bordel de merde, qu’est-ce que c’est ce truc ? Cela fait pourtant un moment qu’un bon ami m’en parle, des Italiens de Nero Di Marte, et je sais ses goûts sûrs… Mais j’avoue que je ne m’attendais pas du tout à ça ! Du Death Metal, certes, il y en a et du plus chaotique qui soit, avec des riffs qui rebondissent contre des murs en béton, un batteur flamboyant, ce n’est pourtant pas tout, loin de là. La musique rampe parfois comme le meilleur de Tool, emprunte au Djent et au mouvement Post ce qu’ils ont de mieux, au Jazz également, avec un chant versatile à dominante hurlé et, surtout, une technique impressionnante quel que soit l’instrument. De toute façon, dans ce genre de formation, il ne peut pas y avoir de maillon faible. Je suis tout de même particulièrement époustouflé par le jeu de Giulio Galati, que je connaissais via Mass Infection : le mec emporte tout et a la capacité de rendre chaque passage intéressant tant sa pratique est anti statique.

Non contents d’être des musiciens hors-pair, les mecs ont aussi l’inspiration pour sortir un double-album de plus d’une heure sans aucune faiblesse, la diversité des ambiances assurant une attention de chaque instant. Et même si j’aurais apprécié d’avantage de passages brutaux, c’est peut-être justement cette parcimonie qui rend l’album si excellent. Énorme découverte me concernant !

Tracklist :

Disque 1 :
01. Sisyphos
02. L’arca
03. Immoto
04. Semicerchi

Disque 2 :
01. La casa del diavolo
02. Irradia
03. La fuga

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