Mordax – Violence, fraud, treachery

Le 1 mars 2012 posté par Son

Line-up sur cet Album


  • Jeff Hsjlund - Basse
  • Ejnar Videbæk - Batterie
  • Lord Insane - Guitares
  • Mads Bertram - Guitares
  • Ashbjørn Steffensen – Chant

Style:

Death / Thrash metal

Date de sortie:

24 février 2012

Label:

Ultimhate Records

Note du Soilchroniqueur (Metalfreak) : 8/10

Le Danemark, décidément, enfante de bien des surprises : entre son écrivain Andersen, son philosophe Kierkengaard, son cinéaste Lars Von Trier, son batteur Lars Ulrich, son chanteur Kim Bendix Petersen (King Diamond, pour ceux qui ne suivent pas) ou ses acteurs Viggo Mortensen et Scarlett Johansson, tous originaires de cette petite monarchie scandinave…

Niveau metal, en thrash ou en death notamment, ils ne sont pas en reste : Artillery, Illdisposed, Invocator ou les excellents Essence en sont autant de preuves vivantes… Nouveaux venus sur la scène danoise, le quintette fondé en 2004 sort enfin son premier album après un EP en 2010 (« Slaughter ») bien accueilli par la critique, et les revoilà avec un brûlot de thrash/death metal pour le moins bien foutu. D’ailleurs, si Dan Swäno se charge de la production, c’est déjà quelque part un gage de qualité : Mordax, pendant 47 minutes, nous propose un thrash / death à la croisée de ses compatriotes de Illdisposed, Hypocrisy, The Haunted, At The Gates ou Dew-Scented.

Après une longue intro (au nom original de « Intro ») de trois minutes mettant le tout en place et semblant vouloir nous donner une sensation de malaise avec ce calme précédant une tempête, ce « Violence, fraud, treachery » envoie d’entrée ses boulets rouges avec un « Trademark : strangulation » direct comme un uppercut voulant nous sonner d’entrée. Mordax fait dans la simplicité. Voilà un album, à l’image de sa pochette, qui ne s’encombre pas de fioritures et va directement à l’essentiel : nous en mettre plein la tronche. Force est de constater qu’ils y parviennent allègrement. Après ce premier titre, « Devoured by life » continue son passage à tabac en règle : riffs massifs, voix thrash/death du plus bel effet, batterie basique mais efficace, soli rapide sans faire dans la surenchère. La recette est simplissime, limite clichéesque mais efficace.

Le bien nommé « Acts of agression » continue dans cette voie et semble être le morceau le plus intense de l’album et donnera l’occasion de bien des pogos endiablés en live et son break en fin de morceau prendra bien du monde à contre-pied ; « Monarch of all », lui, se rapproche d’autant plus d’un Hypocrisy que Dan Swäno vient pousser sa gueulante sur le titre. Hormis sur « Contrapasso », petit moment de calme de l’album, tout l’ensemble de « Violence, fraud, trichery » reste sur cette combinaison « riffs simple – voix agressive – batterie efficace – soli rapides sans tomber dans le démonstratif ». Les six minutes de l’instrumental « Contrapasso » sont comme un moment de calme avant la reprise de la tempête : construit comme a pu l’être en son temps des instrumentaux comme « Woods of necrophiliac » (Living Death) ou une version sans chant de « The ballad » de Testament, ce titre commence en acoustique avant de progressivement plonger dans des riffs plus heavy pour finir dans un thrash brutal à souhait.

Ensuite, l’album propose les trois derniers titres sur une furie thrash comme au début de l’album.
En clair, ce n’est sûrement pas l’album le plus technique qu’on aura à écouter en 2012 mais il fait passer un excellent moment. Et on en redemande !

 

Site officiel : http://www.mordax.net/
Myspace : http://www.myspace.com/mordaxdk

Retour en début de page

Laissez un commentaire

M'informer des réponses et commentaires sur cet article.

Markup Controls
Emoticons Smile Grin Sad Surprised Shocked Confused Cool Mad Razz Neutral Wink Lol Red Face Cry Evil Twisted Roll Exclaim Question Idea Arrow Mr Green