Note du SoilChroniqueur (Arno) : 6,5/10

Trois LPs et un EP en 2019, trois LPs et une compilation en 2020, quatre singles, deux EPs et deux LPs en 2021 et l’année n’est même pas encore finie… Une productivité assez folle pour l’homme seul derrière le projet Misanthropik Torment dont « Murder Is My Remedy » est le dernier album au moment où j’écris ces lignes.

Bon, globalement, j’ai tendance à me méfier de sorties aussi rapprochées les unes des autres car, en général, il y a un manque total de recul sur les compositions et ça ne laisse guère la place à l’évolution, la progression, la maturation. Alors peut-être que ce n’est pas le cas pour Erick Draven, je n’ai pas été consulté ses œuvres précédentes mais, sans dire que c’est du travail bâclé, on n’est pas non plus sur du transcendant.

Au rayon des bons points, je noterai toutefois la voix bien gutturale (que j’espère pas trop retouchée en studio, j’ai toujours un doute sur les trucs qui flirtent avec le pig squeal) et quelques ralentissements de rythme très efficace, quasi slam en fait. Les moments rapides sont en revanche plus anecdotiques, ni black ni death mais heureusement majoritairement brutaux.

Un tel acharnement à produire du contenu est certainement louable et Misanthropik Torment a quelques atouts à faire valoir, en revanche peut-être que les compositions gagneraient à se décanter un peu avant de finir sur un enregistrement.

Tracklist :

1. Purge
2. Misanthropik Mind
3. King of Fools
4. M.I.M.R.
5. Sadistic State of Mind
6. Zero Fucks
7. Benighted & Death
8. The Victim Has Died

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