Note de la SoilChroniqueuse (Freya) : 8/10

Et me voilà reparti pour embarquer dans un bateau de noirceur confortable à la barbe des Chrétiens surtout et autres trinités de religions soi-disant dominantes.
Une traversée en compagnie d’une petite équipe de suppôts de Satan et sa clique de joyeux drilles, à défaut d’être de zitoire.
Stoppons là les blaguounettes de fin de chaussettes et tenons la barre trente merveilleuses secondes.

Lord Belial a effectivement bien choisi son blase, pas si présomptueux qu’il y paraît, charmeur et épris de liberté.
Bien que les morceaux de cet album tournent beaucoup autour de la présentation de ce démon et de son rôle dans la mise en place de la hiérarchie de la démonologie, c’est quand même un fondateur,
“Unholy Trinity” expose les codes du Black Metal bien plus qu’un autre genre. Une base musicale lourde sans être écrasante, des riffs soutenus sans être corrompus et un growl d’une clarté étonnante pour les thèmes.

Je n’ai pas relevé de quoi sortir vraiment du lot.
Cela dit Lord Belial peut s’afficher aux côtés des grands noms du Black sans rougir ni craindre d’usurper sa place.
En clair, tu peux facilement faire écouter ce groupe de Suédois à tout néophyte avide de découvertes dans le Metal et plus spécifiquement dans le Black.
Après, ils sévissent depuis 1992, donc au bout d’un moment soit ils maîtrisent, soit ils se tournent vers un style plus simple comme la Pop ou tout autre bouse appréciée par les masses grinçantes de moutons qui envahissent les festivals d’été ou les Fêtes de la Musique.
Un groupe parfait pour colorer les soirées de Christine Boutin, pour les initier…

Tracklist :

Ipse Venit (4:59)
Glory to Darkness (6:19)
Serpent’s Feast (5:43)
Blasphemy (3:49)
In Chaos Transcend (4:38)
The Whore (4:42)
Scornful Vengeance (4:09)
The Great Void (5:25)
Antichrist (8:35)

 
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