Note du SoilChroniqueur (Arno) : 6,5/10

L’avantage avec la musique contemporaine, c’est qu’à la différence de la littérature, par rapport au nombre de sorties enregistrées chaque année, il y a quand même une majorité de choses qui sont acceptables alors que l’on est noyé sous les auteurs inutiles qui n’ont rien d’autre à raconter que leur petit Moi étriqué et nombriliste. En revanche, là où la musique me semble moins bien armée, c’est en ce qui concerne le plagiat. Alors attention, je ne dis pas que Horrendous n’a rien pour lui (la preuve : je l’ai vu dans plein de tops de fin d’année) mais bordel il faut vraiment ne pas y connaître grand-chose pour, par exemple, mettre Idol dans un top 10 et, toujours par exemple, ne pas y intégrer les derniers Pestilence et Sadist.

Parce que oui les huit compositions sont bonnes, dans un registre à l’ancienne très Death spirit mais, d’une, en la matière Morfin, Gruesome et Skeletal Remains (sur des époques différentes) font largement mieux, de deux, la qualité d’exécution ne saurait supplanter l’absence totale d’originalité. OK, la pochette est canon. OK, ça joue sévèrement quel que soit l’instrument… mais oh ! C’est possible de ne pas se laisser berner par la dernière sortie en date d’un gros label ?

Affaire à suivre avec, je l’espère, un peu plus de personnalité.

Tracklist :

01. Prescience
02. Soothsayer
03. The Idolater
04. Golgothan Tongues
05. Divine Anhedonia
06. Devotion (Blood for Ink)
07. Threnody
08. Obolus

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