Line-up sur cet Album
- Arsenios Chalkiopoulos – Batterie
- Konstantinos Togas – Chant
- Vagelis Kotzias et John Kotzias – Guitares
Style:
Groove Metal ProgressifDate de sortie:
02 mai 2025Label:
Lifeforce RecordsNote du SoilChroniqueur (Olivier No Limit) : 7,5/10
C’est toujours sympa de découvrir le premier album d’un groupe, un peu comme si vous abordiez le rivage d’une contrée inconnue. C’est le cas de ce « Crossing The illusion » du groupe Herta situé à Athènes en Grèce. Leur genre ? Et bien, on parle de groove metal progressif. Un genre pas tant répandu que cela. Le thème principal est un voyage ésotérique et agnostique dans le but de s’explorer soi-même.
Quant à la musique, voilà ce que j’en pense au travers de quelques titres. Prenez « Control » qui ouvre le bal : on y découvre une voix passée au papier de verre, un metal puissant et mélodieux qui peut être aérien, groovy sur fond de riffing qui s’enroule en arabesques perturbées par des à-coups en contretemps. Parfois, un passage dépouillé arrive sans crier gare et toujours cette tension tout en retenue, assez symptomatique de leur musique.
Ils aiment jouer le chaud et le froid comme sur « My Demise » où l’on découvre une voix claire, une mélodie douce sur fond de clavier délicat, jusqu’à ce que ça monte en agressivité dans un metal à la « mise en scène » assez théâtrale. Musique de contraste. Bref, un metal groovy à souhait, sous pression, technique, mais sans en faire des tonnes avec parfois des clins d’œil via le rock prog’ (“Eyes Of Sorrow”). Une certaine majesté se pose sur des titres comme « River To the Abyss », composition dans laquelle on entend une voix féminine, pendant que la musique joue la carte d’un metal atmosphérique (presque) apaisé. Growl et beauté dramatique s’accordent sur « Incarnation » pendant que joue une guitare fluide et technique. Pour ma part, j’aime beaucoup « The Snake Devours The Wolf », certainement un des titres les plus sombres de l’album, avec son coté oppressant et répétitif qui en devient hypnotique. A noter les apparitions de Sakis Tolis (Rotting Christ) et George Prokopiou (Poem, Mother Of Millions) sur certains titres.
Au final, on plonge dans un univers à la musique soignée, pleine de nuances, de groove, à la belle esthétique, mais qui « cogne » bien. Bien joué pour un premier essai !
Tracklist :
- Control (4:24)
- Eyes of Sorrow (5:03)
- Monolith (4:37)
- Labyrinth (4:30)
- River to the Abyss (5:30)
- The Path (2:10)
- Incarnation (4:25)
- The Snake Devours the Wolf (3:46)
- Beyond the Dead (4:29)
- My Demise (4:04)
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