Haliphron – Prey

Le 13 avril 2023 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


  • Jessica Otten – Basse
  • Frank Schilperoort – Batterie
  • Ramon Ploeg – Guitares
  • Jeroen Wechgelaer – Guitares
  • David Gutierrez Rojas – Claviers, Choeurs
  • Marloes Voskuil – Chant

Style:

Black / Death Metal Symphonique

Date de sortie:

31 mars 2023

Label:

Listenable Records

Note du SoilChroniqueur (Olivier No Limit) : 7,5/10

Le groupe de death metal symphonique néerlandais Haliphron a sorti, le 31 mars dernier, son premier album, intitulé « Prey », via Listenable Records.
Il est né en 2021 avec des membres anciens et actifs d’Izegrim, God Dethroned et Bleeding Gods. Il s’articule autour du concept, je cite : « Le fait d’être un chasseur – ou d’un autre point de vue – celui qui est chassé. Vous pouvez soit être la proie, soit être celui qui est à la recherche de sa prochaine victime / proie. Notre travail artistique s’inspire d’une créature mythologique des profondeurs les plus sombres de l’océan. » Cette bête venue des abysses, l’Haliphron, étant la plus grande espèce connue de poulpe possédant huit tentacules.
Ceci étant dit, qu’en est-il de leur musique ? Eh bien, même si je ne suis pas un grand fan du metal sympho, j’avoue qu’ici le clavier insuffle une vraie profondeur à leur musique (“Mother of All Evil”).
D’ailleurs, le travail de David Gutierrez Rojas qui s’occupe de » l’instrument à touches » ne s’arrête pas là, car il crée aussi les chœurs (« Human Inferno »).

Trêve de bavardages, pour mieux vous faire cerner la Bête, voilà ce que je pense de leur album, au travers de quelques titres, le tout en « mode télégraphique ».
« The Killing Spree » : guitares puissantes / petit côté sombre épique / pont avec juste une voix qui déclame et un clavier dénudé, et puis cela monte dans les tours via un death au relief serti d’une certaine majesté noire / deux growls : l’un caverneux, l’autre plutôt black, se donnent le la.
« Mother of All Evil » : intro légère comme les ailes d’un papillon noir / clavier qui donne une vraie profondeur à leur musique / Franchement je trouve qu’il y a en eux aussi une fragrance black / Tempo middle / aspect théâtral /Rythmique thrashy aux entournures / J’adore les croisements des deux growls qui s’affrontent / Un coté épique toujours présent, mais genre, « c’est la fin pour toi ».
« Perfect Existence » : puissant et musclé, alternant avec des nappes froides et des coups de clavier comme des giclées de gel / changements de tempos pour accentuer et tenir en haleine / Pont plus éthéré pour marquer une pause baignant dans une certaine mélancolie sombre / Solo de guitare un peu prog qui s’envole.
« Human Inferno » : titre qui déménage / Batterie qui matraque / Voix qui chantent à l’unisson / Impression de danger / chœurs / ils me font un peu penser à Dimmu Borgir.

Voilà mes impressions jetées en pâture dans un style linguistique un peu à part, mais je vous jure, c’est du vécu ! En conclusion, c’est du déjà vu, mais c’est bien fait et entouré d’une certaine majesté sombre et death.

En ce qui me concerne, j’ai eu un certain plaisir à l’écouter.

Tracklist :

1. Let the World Burn (intro) (1:45)
2. The Killing Spree (6:58)
3. Mother of All Evil (6:20)
4. Perfect Existence (6:35)
5. Prey (5:13)
6. Human Inferno (5:05)
7. The Resistance (4:53)
8. Schizophrenia (6:52)
9. Unidentified Mass (6:36)

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