Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7/10

Alors que les Italiens de Guineapig n’ont sorti que deux albums, « Parasite » inclus, j’ai l’impression que ça fait une éternité que j’entends parler d’eux. Cette nouvelle fournée est donc la bonne occasion pour mettre un peu de son (et de sang) sur ce nom, ayant treize titres à disposition pour me faire une idée plus concrète.

Première surprise, c’est bien moins brutal que ce à quoi je m’attendais. Entendons-nous bien, c’est du goregrind, il y a donc peu de chance d’emballer Josiane de la compta avec les douces vapeurs de « Urethra Candiru Terror » ou autre « Supreme Body Bizarre », mais la voix principale est bien plus audible que je ne le pensais, la seconde étant quant à elle le gargouillis intestinal habituel.

D’autre part, le trio évolue sur des tempos plutôt lourds, le son me paraissant presque djent, bien plus que les autres formations auxquelles Guineapig est généralement comparé : l’inénarrable Cock and Ball Torture ou encore le fantastique 2 Minuta Dreka.
Dois-je pour autant être déçu de ma découverte ? Que nenni ! Cette lourdeur grasse et huileuse ravit mes chastes repose-mégots, les 34 minutes de « Parasite » se laissant particulièrement bien écouter : les tempos sont alternés, il y a du speed et du gros mosh part et si les riffs ne sont guère techniques, la mise en place est impeccable et le chant particulièrement séduisant, tout comme la pochette d’ailleurs, étonnamment élégante.

Adopté !

Tracklist :

1. Ocular Tormentor
2. Mermaid in a Manhole
3. City of the Monkey God
4. Taxidermia
5. Urethra Candiru Terror
6. Parasitic Protozoa
7. Supreme Body Bizarre
8. Saprophyte
9. Liquefied
10. Pandemic
11. Zatypota
12. Deformed Doppelgänger
13. Ocular Tormentor (Confrontational Remix)

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