Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8,5/10

Ceux qui sont toujours à la recherche des musiques les plus noires, les plus bizarres, connaissent forcément le Hollandais Maurice de Jong. Et si cela ne vous dit rien, peut-être que Gnaw their Tongues vous parlera plus. Sachez donc que Golden Ashes, dont le deuxième album « In the lugubrious Silence of eternal Night » vient de sortir, est l’un de ses multiples projets solos.

Cependant, gare à la précipitation car si vous ne pouvez pas encadrer les synthétiseurs, passez votre chemin. En effet, ces huit titres sont le parfait croisement entre des sons Synth Wave et un Black Metal lo-fi hyper rapide où le chant et la batterie sont mixés très en retrait, la place principale étant donc occupée par les claviers. Pour ma part, je n’ai rien contre, même si la première écoute m’a fortement déstabilisé tant la production est crue, provoquant un étrange contraste avec la luminosité de la pochette.

Contraste ? Peut-être pas finalement. En effet, la vitesse des tempos et la voix hurlée sont admirablement contrebalancées par la beauté de mélodies luminescentes qui, toutes, mériteraient de bénéficier d’orchestrations dignes de ce nom.

Oui, Golden Ashes ne ressemble à rien de déjà entendu, c’est à la fois admirable et passionnant, un voyage halluciné dans les confins du céleste. Et si je regrette quelque peu ce choix de production, je suis néanmoins conscient que c’est justement lui qui donne sa spécificité au projet.

Tracklist :

01. As sacred Bodies wither into Nothingness
02. Let Death stalk my Enemies, Let the Grave swallow them alive
03. Amongst the mossy Tombs
04. When every Word uttered is as Whip cuts into Flesh
05. From Grace into utter Ruin
06. In the lugubrious Silence of eternal Night
07. Black Tongue Mouths murmur black Prayers
08. Death came with the golden Dusk

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