Line-up sur cet Album
Oliver Satyr – Chant, Bouzouki irlandais, Nyckelharpa, harpe celtique, Guitare, Mandore Laura Fella – Chant, Mandoline, Tambour sur cadre Stephan Groth – Chant, Vielle à roue, Low whistle, Cistre Adaya De Baïracli Levy – Chant, Cornemuse, Harpe, Lyre, Flûtes, Banjola Alex Schulz – Divers tambours sur cadre, taiko, Davul, Darbuka, Timba etc. Niel Mitra – Sequencer, Sampler, Synthétiseur
Style:
Pagan / FolkDate de sortie:
05 septembre 2025Label:
Pagan Folk RecordsNote de la SoilChroniqueuse (GothicMelody) : 7/10
Après la sortie de Pagan en 2022, les allemands de Faun nous présentent leur nouvel opus intitulé Hex. Un album placé sous le signe des sorcières, avec une grande représentation des femmes, mais également des légendes Arthuriennes, ainsi que des traditions Nordiques, le tout combinant des instruments anciens avec une touche de modernité. Comme souvent avec les groupes de musique folk, pagan et celtique, les inspirations pour les paroles se basent sur les traditions et les légendes. Pour la musique, c’est également le cas, avec des inspirations ou des reprises de lignes mélodiques existantes piochées dans les musiques traditionnelles.
Dès les premières écoutes de l’album, les fans ne seront pas dépaysés. Rien de très nouveau dans cet album, Faun continue dans sa lignée musicale qui a fait son succès. Comme à son habitude, le groupe chante dans différentes langues et, n’ayant pas les paroles pour faire cette chronique, je ne peux donc pas en parler, n’ayant pas assez de connaissances sur ces différentes langues. Pour cette chronique, des informations sur l’album et les thèmes des chansons étaient disponibles. Je ne vais pas trop m’étendre sur les histoires des chansons, car cela deviendrait un long pavé, et je préfère laisser aux fans et aux curieux découvrir par eux-mêmes les légendes derrière les chansons.
L’album commence avec le titre « Belladonna ». C’est un morceau bien construit, entre ponts musicaux où la vielle à roue est bien mise en avant, et des changements de rythmes qui permettent de varier l’atmosphère. Les différentes voix se mêlent et celle de Laura toujours aussi cristalline se détache sur ce titre. C’est une belle entrée en matière.
On continue l’écoute avec « Lament ». Cette chanson a été choisie comme l’un des singles. C’est un titre qui porte bien son nom. La construction rythmique en fait un morceau un peu lancinant mélodiquement parlant. Une chanson qui reste facilement en tête. Je n’ai pas accroché tout de suite à ce titre, mais après quelques écoutes, je m’y suis habituée et je commence même à l’apprécier.
Un autre single issu de l’album est le titre « Nimue » avec Chelsea Wolfe. Le chant est un peu plus lent comparé à la musique qui est un peu plus rythmée, avec les percussions ainsi que lors des ponts musicaux, ce qui donne un contraste intéressant. Il y a toujours ce côté un peu atmosphérique, enchanteur qui donne envie de se projeter dans les contes et légendes anciennes. J’ai bien aimé ce titre.
« Vals » est un titre instrumental qui permet de mettre en avant les musiciens et c’est un titre qui passe bien, intéressant à écouter et sans aucune lassitude.
« Ylfa Spere » est un titre que j’aime beaucoup. Peut-être parce que musicalement il a des inspirations avec des musiques traditionnelles qui me sont familières. Il y a une ambiance un peu médiévale que j’affectionne et le tout est vraiment bien construit. C’est entraînant autant musicalement que dans les paroles.
« Umay » est une autre chanson entraînante autant musicalement que dans les paroles, c’est presque dansant, c’est un mélange d’atmosphères entre la musique traditionnelle païenne et des touches de musique plus orientale. C’est vraiment très joli. Le chant se fait plus aérien et les mélanges de voix sont vraiment très réussis.
« Alfar » conclut l’album, c’est un titre qui est musicalement dans la veine des musiques pour danses médiévales. Il y a des changements rythmiques intéressants. Les passages chantés sont bien faits et il y a plusieurs intermèdes musicaux pour faire la part belle aux musiciens. C’est une belle conclusion de l’album.
Hex est un album bien fait, bien mixé, et les différents instruments sont tous mis en valeur, ce qui n’est pas toujours le cas dans ce genre musical. J’ai particulièrement aimé le début et la fin de l’album. Quelques titres du milieu ne m’ont pas convaincue plus que cela, pour le moment, j’aime bien mais sans plus.
Je reconnais tout de même la bonne production de l’opus et le travail de recherche pour les thèmes des chansons autant pour les paroles que pour la composition des musiques. Faun est un groupe qui nous entraîne vraiment dans son univers et qui nous permet de découvrir des légendes, des traditions ou de redécouvrir certains faits du passé. Tout est relativement bien mesuré, construit pour que chaque instrument ait sa place. Je souligne ce travail de création, car ce n’est pas forcément le cas dans les albums que j’ai eu l’occasion de chroniquer dans ma carrière de rédactrice.
Un album pour les fans du groupe, mais également pour les amoureux de musique folk, païenne, celtique et même médiévale et traditionnelle.
Tracklist :
Belladonna (04:55)
Lament (03:40)
Nimue (feat. Chelsea Wolfe) (04:38)
Blot (05:13)
Zauberin (04:40)
Lady Isobel (03:25)
Black Eyed Dog (by Nick Drake) (03:37)
Vals (02:34)
Ylfa Spere (03:36)
Hare Spell (04:17)
Umay (feat. Fatma Turgut) (04:08)
Alfar (04:53)
















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