Evil-Lÿn – Disciple of Steel

Le 30 mai 2018 posté par Bloodybarbie

Line-up sur cet Album


  • Anssi Salonen - Guitares
  • Jarkko Tasala - Basse
  • Lasse Heinonen - Chant
  • Timo Hanhijoki - Batterie
  • Lassi Tiainen - Guitares

Style:

Heavy Metal

Date de sortie:

25 Mai 2018

Label:

No Remorse Records

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

Celui là, si vous avez l’occasion de poser une oreille dessus, n’hésitez pas ! Evil-Lÿn, quintette finlandais, est formé en 2007 et sort, avec ce Disciple of Steel son premier full length après un EP de cinq titres en 2012 (The Night of Delusions) et un single “Out of the Shadows” en 2014.

C’est en 2016 que le line up se stabilisera autour du guitariste Anssi Salonen venant de la scène extrême (Fleshkraft, Bestial Torture) qui aura usé la bagatelle de cinq batteurs, deux bassistes, trois chanteurs et seulement un guitariste avant d’avoir la formation actuelle. Aujourd’hui, Evil-Lÿn est composé, outre Anssi Salonen, de Lassu Tiainen (Clandestine, Satan’s Fall, ex-Drawn Awake) aux guitares, de Jarkko Tasala (Joukkomurha, ex-The Jasser Arafats, ex-Bestial Torture lui aussi) à la basse, de Timo Hanhijoki (A.R.G., Corpset, Frostborn, Ruaste, ex-Crystalic, ex-Status Minor) à la batterie et de Lasse Heinonen (ex-Garcharot, ex-Crystalic) au chant. En clair, ils proviennent tous de groupes de Black ou Death Metal : cinq musiciens aguerris dans des groupes extrêmes formant un groupe de Heavy Metal traditionnel et résolument old school, ça commence à devenir légion, et souvent sont de qualité.

Evil-Lÿn ne déroge pas à la règle et nous sort un album au format tout aussi classique avec ses huit titres répartis sur quarante minutes. Rajoutons à ça un artwork digne de la grande époque (comprendre : des eighties) et un vocabulaire articulés autour de mots clés comme “Steel”, “Hellfire”, “Iron”, “Soldier”, “Witch”, “Thunder” ou autres “King” et “Survive”, on comprendra qu’on lorgne grandement vers le “TRVE” Heavy Metal guerrier rappelant les Manowar, Running Wild, Chastain, Omen, Metal Inquisitor, Stormwitch, Ruthless (ce dernier ayant sorti en son temps un cultissime Discipline of Steel, un rapport ?) ou plus récemment Enforcer ou Night Demon…
Autant dire du lourd !

Et lourd, le Metal de Evil-Lÿn l’est indéniablement : ça commence avec un speed “Survive the Night” on-ne-peut plus fédérateur. Mélange de Speed Metal flirtant de très près avec la NWOBHM, ce titre mise sur l’efficacité et risque de chauffer d’entrée les salles de concert en live.
Rapide, racé, mélodique et efficace : on se prend de suite presque 4 minutes de Metal en fusion qui convaincra de suite les plus nostalgiques des metalleux.
Et les choses ne vont pas se calmer avec un “Hellfire” qui enfoncera le clou avec un morceau rapide qui lorgne vers l’Iron Maiden époque Di Anno : les soli sont une nouvelle fois aussi rapides que tranchants et le break plus heavy n’est là que pour étouffer l’auditeur avant de lui recoller une accélération monstrueuse lors d’une partie instrumentale mémorable. Les choses se calment un petit peu avec un mid tempo plus proche d’un Manilla Road ou d’un Manowar et table sur une lourdeur qui ne demande qu’à exploser mais le titre restera impitoyablement heavy pendant cinq minutes malgré une accélération lors du solo.

Le titre éponyme revient sur ce que le groupe propose en début d’album : plus rapide sans franchir les frontières du Speed, le morceau renferme une nouvelle fois une rage contenue qui fait plaisir à entendre avec un refrain aux petits oignons.
Et c’est après que les choses accélèrent à nouveau avec un “Tengel” véloce au possible, revenant là où le premier titre “Survive the Night” en était resté.

Retour à des sonorités plus NWOBHM avec un “Iron on Iron” que n’aurait pas renié un mix de Manowar, Iron Maiden et Running Wild : encore une fois, Evil-Lÿn joue sur des lourdeurs oppressantes avec un passage très Sabbathien lors du break avec un refrain une nouvelle fois entrainant.
“Shadow Soldier” se la joue sur le même schéma avec un passage très calme lors des couplets, limite power ballad, avant que le rythme ne s’emballe par la suite.
Quant au final “Valley of the dead Witch”, il n’est là que pour clore en beauté un album réussi avec un titre plus épique dépassant les six minutes avec des mentions spéciales au jeu des guitariste, notamment les soli.

Qu’on se le dise, Disciple of Steel est un formidable voyage dans le temps et un revival très convainquant vers les années 80. Et en plus la qualité est au rendez-vous ! Que demander de plus ?

Je connais un certain Celtikwar qui va en pâlir de jalousie !!!

Tracklist :

1. Survive the Night (3:50)
2. Hellfire (4:43)
3. Last King of Thunder (5:12)
4. Disciple of Steel (5:56)
5. Tengel (3:44)
6. Iron on Iron (5:06)
7. Shadow Soldier (5:55)
8. Valley of the dead Witch (6:03)

Site officiel : http://evillynband.com/
Myspace : http://myspace.com/evillynband
Facebook : https://www.facebook.com/evillynofficial/
Twitter : http://twitter.com/#!/Evillynband
ReverbNation : http://www.reverbnation.com/evillynband

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