Note du SoilChroniqueur (Olivier No Limit) : 7/10

Ils se nomment Electric Mountain, nous présentent leur deuxième album « Valley Giant » et nous viennent de… Mexico !
Comme quoi, c’est une preuve de plus que le metal se balade partout.
Fondé en 2013, ce power trio est fortement influencé par le desert rock, le stoner des 70’, 90 ’et cela se sent, car ce qui saute d’abord aux oreilles, c’est le son : il est littéralement dégoulinant de fuzz : il fuse à tout-va ! Plus boueux que ça, tu meurs !

Au niveau composition musicale, ce n’est pas original, par contre cette galette respire l’authenticité. Riffs bluesy et refrain enlevé pour « Outlanders », grosse basse qui y va de son solo et riffs pachydermiques sur « Morning Grace ». Autre solo de guitare en mode « bœuf » pour « Void », bon titre énergique quand arrive Desert Ride », changement de tempos au sein d’un même morceau pour ne faire de leur musique quelque chose de linéaire.
« A last Everything », en guitare acoustique et voix chaude a droit à une mention spéciale et le titre de clôture, « A thousand Miles High », qui est un instrumental, est vraiment bien fait et démontre le potentiel de ces musiciens.

Ce que j’aime dans cette galette, c’est son côté « craché » immédiat, presque comme s’ils avaient fait une répétition en live. Ils ne ne s’embarrassent pas d’un mix « aux petits oignons », mais vont surtout chercher les ressorts de leur musique, dans l’énergie spontanée ; ça sort de leurs tripes et cela me rappelle certains groupes des 70’, qui étaient là, non pas pour le buzz, mais pour le plaisir.

C’est boueux à souhait, groovy parfois et ça ne triche pas.
Vous voilà prévenus.

Tracklist :

1. The Great Hall (Intro) (2:38)
2. Outlanders (3:53)
3. Morning Grace (5:14)
4. Void (4:09)
5. A Fistful of Grass (6:32)
6. Desert Ride (5:00)
7. Vulgar Planet (5:09)
8. At Last Everything (4:31)
9. A Thousand Miles High (8:41)

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