Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 10/10
C’est avec le même line up depuis 2019 que les Costariciens de Dusk continuent leur petit bonhomme de chemin en nous proposant une sortie quasi annuelle.
Après le parfait “Industrie” de l’an dernier, on se prend cette année un EP de certes seulement quatre titres mais une fois de plus aussi éprouvant qu’oppressant.
Que Dusk a la capacité de systématiquement nous composer la bande originale de no spires cauchemars, on le sait depuis belle lurette : c’est la quatrième fois que je me retrouve confronté à leur musique et elle me fait toujours autant d’effet.
Oubliez Psyclon Nine, Diabolos Rising ou Meth Assassin, Dusk remet de suite les pendules à l’heure (on va éviter de parler de l’église au centre du village) en nous proposant encore une fois une musique aussi étouffante, oppressant qu’épileptique.
Ceux qui ont fait des cauchemars après visionnage du clip “Come to Daddy” d’Aphex Twin vont vite se rendre compte qu’on avait là qu’une vulgaire comptine pour enfant en comparaison.
Dusk encore une fois nous colle des moments de pur étouffements de par la lourdeur oppressante de certains passages, quelques fois alternés avec des accélérations à grands renforts de blasts implacables histoire de mieux nous achever.
Et pour couronner le tout, le chant est tellement étouffé et hystérique qu’on ne peut que ressentir une sensation aussi malaisante que malsaine.
Dusk est maître de son art, il n’y a pas photo sur la question.
Ce déluge de violence aussi vicieuse que vénéneuse nous pousse dans nos derniers retranchements.
Et ils poussent le vice à se réapproprier l’hymne thrash metal “Raining blood” des maîtres Slayer pour le rendre encore plus malsain ! Quelle belle prouesse, tant de laideur qui confine à la beauté absolue…
On en vient presque à se demander quand ce cauchemar va finir… Et on s’aperçoit que ce n’est même pas un cauchemar.
Grandiose, une fois de plus !
Tracklist :
Dark Shaman .2.25 (3:52)
Demons Be Driven .2.25 (3:53)
Directive7 .2.25 (3:30)
Raining Blood .2.25 (reprise Slayer) (4:03)
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