Deteriorot – The Rebirth

Le 20 juillet 2023 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


James Goetz – Batterie / Paul Zavaleta – Guitares, chant / Travis Meredith – Basse / Jake Atha - Guitares.

Style:

Death Metal

Date de sortie:

17 juillet 2023

Label:

Xtreem Music

Note du Soil Chroniqueur (Fast Freddy) : 7,5/10

 

Alors qu’à la fin des eighties, la scène Thrash tient toujours le haut du pavé en matière de Metal aux States, et que le Grunge retient l’attention au début des années 90, Deteriorot, qui s’appelait Mortuary à ses débuts, sort du bois et plante le drapeau du Death au milieu du dispositif, se manifestant ainsi comme étant parmi les pionniers du Death US, un peu à l’instar de ce qu’a fait Mercyless chez nous ! Cependant, malgré trente-trois années à mettre à l’honneur leur musique, la discographie de Deteriorot n’affiche pas vraiment complet avec seulement deux LPs avant la sortie de The Rebirth cet été, autant d’EPs, quelques démos et une compilation, bref, pas des plus prolifiques et pas de quoi remplir les bacs ! La vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille, y compris si tu figures parmi les pionniers du style aux States, si bien qu’à plusieurs reprises, Deteriorot est resté inactif ! C’est pourquoi la sortie de leur nouvel opus va susciter l’intérêt et être décortiquée comme il se doit !

Doit-on voir cet album comme une renaissance, comme semble le suggérer son titre ? Non, bien évidemment, car même si elle a parfois sommeillé, la bête n’a jamais abdiqué, à l’instar d’un feu dont les braises couvent et repartent au moindre souffle pour mieux te cramer la paillasse !

L’intro autour de quatre notes, claires au départ, saturées ensuite, pose une ambiance déjà sombre – comme quoi il n’en faut pas des tonnes pour y arriver – et indique clairement que l’on s’apprête à subir une dérouillée tout droit venue des entrailles de la terre ou de l’antre maléfique de laquelle coule un torrent de sang, comme semble l’indiquer l’excellent artwork de la pochette !

L’étreinte sombre qui suit est de celles qui t’empêchent de te débattre, rendue puissante et malsaine à souhait, à grand renfort de riffs simples, efficaces et répétés inlassablement, de mid tempos diaboliques et de la voix d’outre-tombe, railleuse et caverneuse de Paul Zavaleta ! Quand au solo, il te donne une faible lueur d’espoir d’en réchapper, mais de trop courte durée pour y parvenir !

Les morceaux sont courts, durant à peine plus de trois minutes en moyenne, suffisamment longs toutefois pour t’envoyer dans les cordes à chaque reprise, certains à un rythme plus soutenu que d’autres comme c’est le cas sur « Return to Rot » ou encore « Political Evocation », blast beats de James Goetz obligent.

Toutefois, de manière générale, le tempo reste globalement moyen pour apporter la lourdeur nécessaire au style de Death Old School que se complait à nous servir Deteriorot depuis plus de trente ans… Voire parfois très lent comme sur « The Rebirth », titre qui te plombe les semelles et te fait t’enfoncer dans le sol irrémédiablement !

Les Growlings d’une lenteur et d’une profondeur extrêmes impressionnent autant qu’ils te fouetteraient les chocottes en les entendant à l’orée d’une forêt, un soir où tu te serais laisser aller à prendre un raccourci, sachant pertinemment le coin malfamé par les nombreuses affaires plus sordides les unes que les autres qui ont fait sa réputation !

Vous l’aurez compris, l’idée de faire évoluer leur musique vers un style plus moderne ou technique, ou en y intégrant d’autres sonorités ou influences, est un truc qui n’a jamais germé dans les têtes des membres de Deteriorot ! Les types feront du Death de la première heure jusqu’à ce qu’ils soient six pieds sous terre… Ceux qui peuvent avoir à s’en plaindre ne sont que des âmes en répit qui attendent leur tour pour être tourmentées par ce Death que leurs oreilles indélicates et leur goût de chiotte ne leur permettent pas d’apprécier à leur juste valeur !

Pour les collectionneurs, une cassette en édition limitée de l’album est également prévue, avec seulement cinquante unités disponibles seulement.
De plus, une version vinyle devrait sortir avant la fin de l’année…
De quoi satisfaire les adeptes du registre Old School !

 

Tracklist :

1. Undead – Intro (01:06)
2. Dark Embrace (03:33)
3. Return to Rot (03:05)
4. A nameless Grave (03:44)
5. The Rebirth (03:02)
6. Reanimate (03:23)
7. Political Evocation (03:54)
8. Hautings (04:27)
9. Unholy Rebirth (04:56)

 

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