Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7/10

Premier album pour les jeunes Australiens aux cheveux longs de Depravity (originalité du nom : zéro) après une démo trois titres en 2016, très bien. Du sang neuf. Encore. Toujours. De toute façon plus rien n’a le temps de vieillir donc, du Death Métal, on en bouffe jusqu’à plus soif.

Ils sont pas mal les minots. Il y a un petit côté Hate Eternal, sans pour autant arriver à sa cheville (cela tiendrait du prodige) et le tout déboîte bien comme il faut. D’une, c’est techniquement très en place, avec la production à l’américaine qui va bien ; de deux, les types évitent les dérives Deathcore et respectent à la lettre les codes du Brutal Death. Rien que pour ça, je leur mets le bon point.

Allez, avec sa pochette digne d’un skeud d’Angel Corpse ou Impiety, sa grande gueule de branleur et ses gros biceps, je lui accorde une bonne note à ce Evil Upheaval : compositions solides, bonnes finitions, habiles variations de rythmes, solos maîtrisés, chant efficace, il y a là un gros potentiel pour faire carrière dans la boucherie.

Tracklist :

01. Manic Onslaught
02. Insanity Reality
03. Repugnant
04. Despondency
05. The great Divide
06. Victimizer
07. Tormented
08. Evil Upheaval
09. Vile Defloration

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Bandcamp : https://depravityaustralia.bandcamp.com