Celestial Season – Mysterium I

Le 27 avril 2022 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


  • Lucas Van Slegtenhorst – Basse
  • Jason Köhenen – Batterie, insturments variés
  • Stefan Ruiters – Chant
  • Olly Smit – Guitares
  • Pim Van Zamen – Guitares
  • Jiska ter Bals – Violon
  • Elianne Anemaat - Violoncelle

Style:

Doom Death Metal

Date de sortie:

25 avril 2022

Label:

Burning World Records

Note de la SoilChroniqueuse (Migou) : 6/10

– Mémé ? Tu dors ?
– Hein ? Quoi ?! Ouch… Oui, je crois bien que je me suis adonnée aux bras musclés de Morphée.

La sieste à Mémé, c’est sacré. Mais là, on a passé l’heure est je ne comprends pas bien cet engouement pour la ronflette…

– Mémé !!! Tu t’es rendormie ! Que t’arrive-t-il ?

Ahhh… Je crois que j’ai compris. C’est en débranchant le casque qu’elle avait sur la tête que ça m’a sauté aux oreilles.

– Tu écoutais du doom, Mémé. Ne va pas chercher plus loin !
– Quoi ! C’est bien le doom… surtout quand c’est du doom death, avec de la grosse voix qui growle. Et en plus, ici, c’est intéressant, c’est une formation avec un violon et un violoncelle. C’est le dernier opus de Celestial Season, un groupe néerlandais. Tu te rends compte qu’il existait déjà en 1991 ? Le groupe a fêté ses 30 ans d’existence.
– Ah oui ! 30 ans, ce n’est pas rien, Mémé.
– A qui le dis-tu ! M’enfin, comme dirait Gaston, ce sont 30 ans avec un gros trou et beaucoup d’explorations diverses. Laisse-moi te raconter dans les grandes lignes, que tu puisses apprécier la chose.

En 1993, soit deux ans après l’avis de naissance, plouf ! Déjà un LP (Forever Scarlet Passion). Du doom death avec un certain Stefan Ruiters au chant. Formation classique : chant, basse, deux guitares et une batterie. Ok ?
Vient ensuite Solar Lovers (1995). Là, premier changement de taille. On a à faire à du doom death mais avec déjà quelques petites sonorités de stoner. Et surtout l’adjonction de deux violons et d’un violoncelle de session. Toujours Stefan Ruiters au chant. C’est bon ?
1997, c’est l’album Orange… Du stoner metal. Exit les violons, exit Stefan Ruiters, on a désormais Cyril Krutz au chant et à la batterie. Ce sera la même pour les deux autres LP à venir en 1999 et 2000 (Chrome et Lunchbox Dialogues). Du stoner avec quelques petites pointes de post rock pop prog. Tu suis toujours ?
Et d’un coup d’un seul, plus rien pendant 20 ans ! NADA ! Si ce ne sont un EP et une reprise en 2011.

En 2021 – pour qui ? pourquoi ? – c’est le grand retour avec – je te passe les singles et compil (dès 2020) – The Secret Teachings. Très bel album qui renoue avec tout ce qui a pu être proposé sur la période 1991 – 2001. On retrouve Stefan Ruiters au chant. Retour au doom death avec violoncelle et violon, quelques petites sonorités encore stoner, du chant clair avec cette voix grave à se damner, un titre un peu folk chanté par des voix féminines, puis…

2022 ce dernier LP, Mysterium I. Même formation. C’est d’ailleurs un véritable retour aux sources. Même chanteur qu’au départ, même bassiste, même batteur.
– Mémé ? Hé Ho ! C’est pas vrai, elle s’est rendormie !
– Oh ! Pardon ma p’tite chérie, c’est tellement le bordel, que je m’y perds et…
Comme tu as pu le voir, Celestial Season n’a eu de cesse de changer, évoluer, revenir. Un groupe mouvant. Et si The Secret Teachings proposait un doom death qui ralentissait pas mal la cadence par rapport aux précédents albums, il proposait des arrangements assez étonnants. Un petit condensé de tout ce qu’ils avaient pu faire jusque là. Il en va un peu différemment pour cet opus 2022, Mysterium I.

[youtube.com YS062lWj_M]

En même temps, tu sais que je ne suis pas forcément une grande connaisseuse du genre doom death. Alors, j’écoute. Plusieurs fois. Et toute la discographie aussi, pour comparer. Et tu sais quoi ? Il me revient à l’esprit une discussion avec Pépé qui critiquait le dernier Draconian, alors que j’aimais beaucoup l’intensité qui s’en dégageait. Pour lui, il ne se passait rien. Calme plat sur l’encéphalogramme.
– Et ?
– Et je dois bien avouer qu’ici, ça me fait le même effet… Surtout que je trouve certaines similitudes avec Draconian que j’apprécie, dans les lignes mélodiques, dans les appels de batterie et les reprises avec tous les instruments pendant les refrains, par exemple. Le rythme est ralenti au maximum comme pour en tester l’élasticité. La voix est très en arrière et reste constamment sur un volume hyper soft. Les cordes apportent un peu de frémissements. Mais ça ne m’embarque pas plus que ça, tu vois, si ce n’est sur les rives de l’ennui. Autant le précédent album comportait des idées géniales qui me transportaient dans d’autres mondes, autant je reste de marbre à l’écoute de ce Mysterium I.

Je reste l’esprit ouvert, c’est peut-être dû au fait que je ne suis une pionnière en matière de doom, qu’il soit death ou non. Néanmoins, je n’avais pas cette sensation sur les cinq albums précédents. Le sixième, le tout premier, m’avait en effet déjà laissée un peu sur le bord de la route. Et là, retour aux sources… bla bla… Je ne sais pas… Je ne retrouve pas ce qui m’a emballée sur Solar Lovers ou plus récemment The Secret Teachings. C’est amusant, d’ailleurs, que le seul morceau qui bouge un peu, avec des riffs entêtants, s’appelle « Endgame ». Titre qui sauve mon écoute, je dois bien l’avouer. « Mysterium » aussi, un brin mystérieux. Bref, une fin d’album plus enthousiasmante, pour ma part. En attendant je…

… Chuuuut ! Laissons Mémé poursuivre sa sieste…

[youtube.com reEj1cygbA]

Tracklist :

1. Black Water Mirrors (6.53)
2. The Golden Light Of Late Day (5:57)
3. Sundown Transcends Us (4:45)
4. This Glorious Summer (5:06)
5. Endgame (5:32)
6. All That Is Known (5:12)
7. Mysterium (6:46)

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